hop 0 Posté(e) le 9 février 2007 Les 3 300 réactions chimiques qui animent notre métabolisme sont désormais répertoriées dans une base de données informatisée et accessible aux chercheurs. De quoi simuler « in silico » le fonctionnement d’une cellule malade ou l’effet d’un médicament avant les essais cliniques. Ils ont épluché cinquante ans de publications sur le métabolisme de l’être humain et ont répertorié toutes les réactions chimiques connues qui nous font respirer, digérer, bouger ou penser. Chacune de nos cellules les connaît, grâce au code inscrit dans les chromosomes, même si elle n’en utilise qu’une partie. Un neurone, par exemple, n’a pas la même usine chimique qu’un lymphocyte tueur d’antigènes. Etudier l’effet d’une substance, un médicament ou un poison, oblige le scientifique à bien connaître, lui aussi, toutes ces réactions et savoir lesquelles sont à l’œuvre dans le type de cellule qui l’intéresse, sans oublier de tenir compte des différences génétiques entre individus. Sans recourir à des essais cliniques, il serait possible d’étudier l’impact d’un médicament, d’un poison ou même d’un régime alimentaire sur telle ou telle famille de cellules, chez des personnes considérées à risques ou non. ...Accessible à la communauté scientifique, Bigg devrait donc permettre de véritables simulations in silico, à conduire avant les tests in vitro (en éprouvettes) et in vivo (sur des animaux, des cultures cellulaires ou des volontaires humains). On pourrait se passer des essais cliniques, mais pas des essais précliniques sur les animaux ? Un cobaye humain virtuel pour les chercheurs - 08/02/07 www.futura-sciences.com/news-cobaye-humain-virtuel-chercheurs_10326.php Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites