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Mieux que l'acupuncture, les piques et les banderilles

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Pour répondre aux défenseurs des animaux, les aficionados s'en tiraient jusque-là par une croyance jamais vérifiée. Comme les boxeurs qui sentiraient moins les coups pendant qu'ils se castagnent, les toros de corrida ne souffriraient pas autant qu'on l'imagine pendant leur combat. Cette opinion vient d'être largement et scientifiquement confirmée par les travaux vétérinaires de Juan Carlos Illera de Portal, directeur du département de physiologie animale de l'université Complutense de Madrid, chercheur à l'université de Californie.

... Dans l'interview qu'il a accordée en janvier à la revue 6 Toros 6, il explique que le toro de combat n'éprouverait que très peu de douleur. La raison ? Le toro possède une spécificité endocrine, une sorte de bouclier hormonal qui le singularise des autres espèces animales. Sa régulation hormonale est différente des autres êtres vivants, sa glande surrénale est plus importante, et il possède plus de cellules productrices d'hormones, dont la fameuse béta-endorphine plus connue comme «l'hormone du plaisir». La béta-endorphine est une réponse analgésique au stress et à la douleur. Contrairement au cochon par exemple, qui peut mourir de stress pendant son transport à l'abattoir, le toro en produirait sept fois plus que n'importe quel animal et dix fois plus qu'un être humain. ( Je me demande si les cochons ne se mettraient pas à en produire autant que les taureaux, si les éleveurs de cochons sentaient leur industrie menacées... scratch )

....L'étude de Juan Carlos Illera est fondée sur l'étude de 120 novillos et 180 toros renvoyés au corral soit après la pique, soit après les banderilles. D'ailleurs, si le novillo connaît plus de stress que le toro adulte, c'est parce qu'il est moins achevé hormonalement que lui et qu'il a été moins entraîné, puisque les éleveurs font régulièrement courir leurs bêtes. ...Une vache qu'on sort simplement de son étable serait davantage agressée qu'un toro bravo pendant son combat.

Carlos Illera, qui étend maintenant son analyse à l'étude des muscles du toro pour vérifier le nombre de récepteurs bloqués face à la douleur, est même persuadé que le toro ne pourrait connaître aucune douleur. Il espère le prouver prochainement. Il a pu ainsi montrer que les toros que l'on ne pique pas, ne banderille pas et ne tue pas, utilisés dans les spectacles de recortadores, subissent deux fois plus de stress que les toros de corrida justement parce que, n'étant ni piqués ni banderillés, ils libèrent moins de béta-endorphine. (Un taureau qu'on ne pique pas est plus sensible au stress...après tout , qui dit que ce ne serait pas valable pour nous aussi, qui souffront tellement du stress ? Si se faire piquer et banderiller pouvaient booster nos béta-endorphine...Je suis sûre qu'il y aurait une foule de volontaires pour tester !!!)

(...)



Quand la science se penche sur la souffrance des toros - 22/02/07
www.liberation.fr/culture/sortir/236584.FR.php

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Citation :
Un taureau qu'on ne pique pas est plus sensible au stress...après tout , qui dit que ce ne serait pas valable pour nous aussi, qui souffront tellement du stress ? Si se faire piquer et banderiller pouvaient booster nos béta-endorphine...Je suis sûre qu'il y aurait une foule de volontaires pour tester !!!)


Tu peux l'dire hop ! Rolling Eyes

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et que dire de la corrida portuguaise ... sans mise à mort mais tellement plus horrible.......

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