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Version française d'"Eternal Treblinka"

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La traduction en français d'"Eternal Treblinka : Our Treatment of Animals and the Holocaust" de Charles Patterson, devrait paraître en octobre 2007, aux Editions Calmann-Levy


Cette année, il devrait sortir également en Espagne, au Portugal, au Japon. Le livre est déjà paru en Israël, en Italie, en Pologne, en Allemagne, en Croatie, en République Tchèque. Des traductions en slovène, russe et arabe sont en cours, celle en serbe attend un éditeur.

content


à propos du livre :
www.cahiers-antispecistes.org/spip.php?article213
Le site du livre :
www.powerfulbook.com/

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Confirmé - (le 03 janvier selon Amazon.fr)



Un éternel Treblinka
Charles Patterson


Sciences Humaines et Essais

Dans ce livre provocateur – que certains considéreront même comme scandaleux – mais courageux et novateur, l’historien américain Charles Patterson s’intéresse au douloureux rapport entre l’homme et l’animal depuis la création du monde. Il soutient la thèse selon laquelle l’oppression des animaux sert de modèle à toute forme d’oppression, et va jusqu’à établir un parallèle entre la façon dont l’homme traite les animaux d’élevage et la façon dont il a traité ses congénères pendant la Shoah. Un tel rapprochement est lui-même tabou, étant entendu une fois pour toutes que la Shoah est unique et ne saurait être comparée à aucun autre malheur collectif – à plus forte raison animal. Pourtant, l’auteur yiddish et prix Nobel de littérature Isaac Bashevis Singer (qui a écrit, dans une nouvelle dont le titre de ce livre est tiré : « Pour ces créatures tous les humains sont des nazis ; Pour les animaux, la vie est un éternel Treblinka. ») fut le premier à oser la comparaison. S’inspirant de son combat, Patterson décrit la façon dont l’homme s’est imposé comme « l’espèce des seigneurs » en réduisant à l’esclavage les autres espèces animales. Puis il analyse l’industrialisation du processus d’abattage dans les années 20 à Chicago, capitale mondiale de la viande. Très impressionné par la division du travail propre aux chaînes d’abattage, un certain Henry Ford s’en inspira pour optimiser ses usines d’automobiles. Or, Henry Ford était un fervent admirateur du jeune parti national-socialiste et ses thèses antisémites avaient rencontré un large écho dans l’Allemagne des années 30 : Hitler lui-même n’avait-il pas un portrait de l’homme d’affaires dans son bureau ? Troublante, la question de savoir si l’organisation des camps de la mort copiait les processus industriels inventés dans les abattoirs de Chicago nous amène au constat qu’en tout état de cause, la division du travail, cette douteuse avancée de l’homme moderne, a introduit quelque chose de nouveau dans notre civilisation : la banalisation du geste qui tue à un niveau jamais atteint d’insensibilité. Charles Patterson termine son essai par un hommage à Isaac Bashevis Singer et par des témoignages de défenseurs des droits des animaux, Juifs – au premier rang desquels le philosophe Peter Singer – comme non Juifs.


20,50 €


http://www.editions-calmann-levy.com/livre/titre-292860-Un-eternel-Treblinka.html

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reçu le mien !

___________________


Article d'ELisabeth de Fontenay dans Le Monde des Livres


Les Etats-Unis nous vient un livre qui semble arriver à point nommé pour conforter tous ceux qui dénoncent le principe même d'un droit des animaux et pensent que les thèses de la "libération animale" devaient immanquablement conduire à des dérapages scandaleux. Comment ne pas être en effet choqué par ce titre, Un éternel Treblinka, que l'historien américain Charles Patterson a osé donner à un livre sur la condition animale ?


Pourtant, chapitre après chapitre, on comprend qu'il ne s'agit pas là d'une outrance irresponsable : sans nous faire grâce du moindre détail, l'auteur nous oblige à accompagner l'effroyable parcours qui aboutit à la tuerie des animaux de boucherie, ce processus qui s'effectue à la fois en marge et au coeur des sociétés industrielles. Il veut obliger nos contemporains à prendre connaissance de cette violence banale, légale que des directives encadrent, certes, mais que sa technicité industrielle et son obnubilation par le profit rendent doublement inhumaine : vis-à-vis des bêtes qu'on transporte, qu'on parque, puis qu'on abat, et vis-à-vis des hommes qu'on exerce à l'insensibilité.


(...)


Charles Patterson : l'abattage, un laboratoire de la barbarie - 10/01/08
www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3260,36-997729@51-997776,0.html

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C'est bête -


Les thèses délirantes font parfois de mauvais livres. La preuve. Résumons. L'abattage industriel des animaux dans les années 1920 à Chicago aurait inspiré l'antisémite Henry Ford pour optimiser ses usines. Hitler, influencé par l'industriel américain qu'il cite dans «Mein Kampf», aurait adapté la méthode pour l'extermination des juifs d'Europe. Bref, d'après l'historien américain Charles Patterson, l'exploitation et le massacre des animaux est l'oppression fondamentale à partir de laquelle toutes les autres oppressions découlent, condamnant les animaux à vivre, selon le titre de son livre traduit chez Calmann-Lévy, «Un éternel Treblinka» (20,50 euros). A la lecture de cet ouvrage confus, deux questions se posent : l'auteur avait-il besoin de provoquer pour intéresser les lecteurs à son sujet et pourquoi ceux qui défendent les animaux finissent-ils parfois par dire autant de bêtises sur les hommes ?



Laurent Lemire
Le Nouvel Observateur
http://hebdo.nouvelobs.com/hebdo/parution/p2252/articles/a363456.html


Est-ce qu'il l'a lu seulement, vu le peu qu'il trouve à en dire, on pourrait en douter ! geek

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Merci Grujo. Je me disais que j'allais téléphoner chez Renaud-Bray pour leur demander de le commander, mais je n'ai plus qu'à attendre quelques jours, alors. contentstudy

Et toi, hop, as-tu terminé ta lecture ?

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Non, comme je lis plusieurs choses en parallèle, j'avance doucement. J'ai commencé la seconde partie "Espèces supérieures, races supérieures"

En exergue, une citation de Coetzee, tiré de "The lives of animals"
"Permettez-moi de le dire ouvertement : nous sommes entourés par une entreprise de dégradation, de cruauté et de meurtre qui surpasse tout ce dont le IIIème Reich fut capable, dans la mesure où notre entreprise est sans fin, qu'elle s'autogénère, qu'elle fait venir sans cesse des lapins, des rats, des volailles, du bétail au monde dans le seul but de les tuer."

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Citation :
une citation de Coetzee, tiré de "The lives of animals"
"Permettez-moi de le dire ouvertement : nous sommes entourés par une entreprise de dégradation, de cruauté et de meurtre qui surpasse tout ce dont le IIIème Reich fut capable, dans la mesure où notre entreprise est sans fin, qu'elle s'autogénère, qu'elle fait venir sans cesse des lapins, des rats, des volailles, du bétail au monde dans le seul but de les tuer."


Hélas, la réalité tristement vraie !

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Dans la revue Sciences-Humaines de ce mois


Un crime contre l'animalité

Des abattoirs aux camps de la mort. Charles Patterson, trad. Dominique Letellier, Calmann-Lévy, 2008, 336 p., 22 €

Thomas Lepeltier



Les abattoirs ne sont rien d’autre que des camps d’extermination, comme ceux où six millions de Juifs ont péri durant la Seconde Guerre mondiale. Même cruauté, même indifférence à la souffrance, même logique meurtrière. Telle est la thèse provocatrice de Charles Patterson dans ce livre troublant. Certains trouveront la comparaison outrancière, donc sans pertinence. Du coup, à tort, ils l’évacueront d’un revers de main. L’auteur défend son identification entre abattoirs et camps de la mort d’une manière intéressante. D’abord, il montre de façon détaillée que l’on retrouve les mêmes procédés d’extermination (acheminement des victimes par convois, ruses pour qu’elles ne s’effraient pas, procédés pour désensibiliser les bourreaux…). Sur un plan technique, l’industrie de la Shoah n’est finalement pas très différente de celle de la viande : toutes deux rivalisent d’efficacité et de cruauté. Il ne faut pas manquer les pages où C. Patterson décrit les conditions effroyables dans lesquelles les animaux sont mis avant d’être abattus. Ensuite, l’auteur montre que cette ressemblance n’a rien de fortuite : les nazis se sont tout simplement inspirés des processus industriels d’abattage des animaux apparus au xixe siècle aux États-Unis. Le chemin d’Auschwitz a donc commencé à l’abattoir.

Certains rétorqueront que cette ressemblance formelle et cette filiation ne sont pas suffisantes pour assimiler les deux industries, puisque les victimes sont, d’un côté, des animaux, de l’autre, des êtres humains. C. Patterson anticipe cette objection en montrant que l’extermination des Juifs n’a pu se perpétuer que parce ceux-ci, étant assimilés à des animaux, pouvaient être traités comme tels. Et à ceux qui prétendent que les considérations morales n’ont pas à s’étendre aux animaux, il montre également que c’est exactement l’argument que les nazis avançaient à propos des Juifs. En somme, pour C. Patterson, l’attitude de ceux qui refusent de dénoncer l’industrie de la viande est similaire à celle de tous ces Allemands qui ont laissé se perpétuer l’extermination des Juifs.

La Shoah étant un sujet sensible, la thèse peut choquer. Mais l’auteur montre longuement que ce sont des Juifs eux-mêmes qui ont les premiers établi un parallèle entre la manière dont les nazis les avaient traités et celle dont nous traitons les animaux. Le livre est d’ailleurs dédié au prix Nobel de littérature Isaac Bashevis Singer, qui avait comparé la condition animale à « un éternel Treblinka ». À méditer quand vous passez à table…


http://www.scienceshumaines.com/un-crime-contre-l-animalite_fr_21931.html

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Très bon ! Il y a aussi des Juifs qui se sont montrés très choqués par la comparaison, mais Patterson sait tellement bien leur démontrer en quoi c'est exactement le même problème, mais c'est que là, ceux qui s'offusquent font assez souvent partie de ceux qui mangent des animaux, comme c'est souvent le cas.

Je devrais pouvoir aller à la librairire dans une dizaine de jours et s'ils ne l'ont toujours pas sur les tablettes, je leur demanderai de me le commander.

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cheers Je viens de me procurer le study cet avant-midi cheers

J'ai lu la préface et j'ai beaucoup aimé la citation de Camus et celle de Kafka, qui était d'ailleurs végétarien. Je les copierai ici plus tard car c'est vraiment inspirant.

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Il vaut combien le livre Animo ? Tu l'as trouvé où ?

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OK merci animo ! Je regarderai s'ils l'ont lorsque j'irai à (mon) Raynaud-Bray content

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Voici les 2 petites citations promises.

D'abord celle d'Albert Camus :

"Un artiste a la responsabilité de parler pour ceux qui n'en ont ni les moyens ni l'opportunité".

Et celle de Kafka:

"Il me semble qu'on ne devrait lire que les livres qui vous mordent et vous piquent. Si le livre que nous lisons ne nous réveille pas comme un coup de poing sur le crâne, à quoi bon le lire ?"

L'auteur, Charles Patterson, dit avoir été réconforté par la première citation pour écrire son livre et par la seconde lorsque des éditeurs refusait son livre en le jugeant "trop fort".

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J'adore ces citations.

Je dois aussi me procurer ce livre. Il est trop important pour que je me contente de l'emprunter à la bibli et en scanne les meilleurs passages avec mon nouveau scanner (depuis le temps que j'en rêvais !)...

hearttopflower

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Je ne m'achète pas souvent de livres mais celui-là, je tenais à l'acheter et j'avais hâte qu'il arrive enfin au Québec.

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