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Animal

Qu’advient-il des chats à Rosemère?

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Qu’advient-il des chats à Rosemère?
Caroline D’Astous

C’est bien connu, les chats font partie des animaux de compagnie préférés des Québécois. Toutefois, ils sont aussi les plus exposés aux abandons ou à l’errance. Ainsi, leur existence peut être sacrifiée du jour au lendemain.

Passion Cat Pat, un organisme formé de citoyens de Rosemère amoureux des chats, a entrepris, il y a quelque mois, une démarche auprès de l’administration municipale afin d’améliorer la qualité de vie des félins errants sur le territoire de la Ville.

L’objectif: freiner la prolifération des chats par la stérilisation de ceux-ci une fois l’animal capturé. Pour ce faire, un bénévole va chercher les chats chez les résidants pour les conduire chez un vétérinaire. Une fois l’opération réussie, ces chats sont, pour la majorité, remis en liberté et identifiés avec une médaille.

Sollicitée pour un montant de 2 000 $ qui aurait été consacré à la stérilisation des chats, l’administration municipale a refusé la demande de Passion Cat Pat. «Il y a des secteurs où il y a plus de chats errants dans la Ville», admet la mairesse de Rosemère, Hélène Daneault, précisant que des citoyens avaient même fait parvenir des photos de chats morts, figés dans la glace, l’année dernière.

Solution alternative
Se disant prête à trouver une solution pour pallier la prolifération des chats dans certains quartiers, Mme Daneault a indiqué que la Ville a opté pour une solution alternative à la stérilisation. «Ce n’est pas humain de stériliser les chats et de les remettre, comme ça, dehors», lance-t-elle, indiquant que les chats sont des animaux domestiques et non sauvages.

Comme solution alternative, la Ville met à la disposition de ses citoyens des cages accompagnées d’un dépôt de 100 $, afin que les gens puissent procéder à la capture des chats errants ou abandonnés. Une fois l’animal capturé, les citoyens sont invités a contacter le service des Travaux publics.

«Nous voulons que ces animaux puissent avoir la chance de trouver un foyer et une nouvelle famille», insiste la mairesse. Donc, une fois le chat en cage, la Ville s’est engagée à le diriger vers un organisme d’adoption.

Pour ceux qui s’inquiètent de voir leurs chats domestiques dans la cage d’un voisin, la mairesse se fait rassurante. «Il y a encore beaucoup d’éducation à faire concernant les animaux domestiques», dit-elle, invitant les citoyens à identifier leurs petits félins à l’aide d’une médaille pour éviter toute confusion.

Si un chat ne revient pas à la maison, les citoyens sont invités à contacter les Travaux publics pour obtenir les coordonnées de l’organisme d’adoption pour vérifier si leur félin ne s’y trouve pas.

Par ailleurs, la Ville de Rosemère s’est engagée à verser une somme de 2 000 $ à l’organisme Passion Cat Pat pour couvrir les coûts liés à l’euthanasie des chats errants capturés, lorsqu’ils sont malades ou dans un état malheureux, afin d’apaiser leur douleur. Notons qu’aucun chat en santé ne sera euthanasié.

«Portez les chats errants dans un refuge d’animaux où ils auront une chance de trouver un bon foyer plutôt que de s’ajouter à la population sauvage. Voilà la solution que la Ville privilégie», de conclure la mairesse. À la lecture du règlement municipal concernant les animaux domestiques, les citoyens ont le droit de posséder deux chats et deux chiens.


Source: nord-info
24 février 2007
http://www.linfonet.com/niframe.cfm

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Ahh il y a trop de choses qui me fâchent la-dedans je ne sais pas par où commencer Mad

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Mais il y a aussi du bon dans les solutions de la mairesse qui va au-delà de ce que font la plupart des municipalités car en effet, ce n'est pas humain que de remettre des chats stérilisés à la rue plutôt que d'essayer de leur trouver des familles adoptives. Entre la rue et un foyer confortable, les chats seront heureux de cette 2e option. Et généralement les organismes d'adoption se chargent de faire stériliser les animaux offerts en adoption.

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Bien sûr, mais entre la rue et un refuge comme la spca où un chat sauvage va être tué parce qu'il n'est "pas adoptable" simplement parce qu'il a peur des humains, je préfères la rue... De plus ils disent qu'aucun chat en santé va être tué, ok c'est bien, mais ça ne veut pas dire que les chats qui ont des conditions non-mortels comme des infections respiratoires (comme un grand pourcentage de chats errants l'ont) ne vont pas être tués... surtout quand la ville a une loi ridicule qu'une famille ne peut avoir plus de 2 chats!? Thumb down Me semble que tout animal qui n'est pas en parfaite santé et prêt à donner des calins aux humains n'a pas grande chance de ne pas être tué dans le refuge dans une telle situation. Shit Je suis certaine que les chats, s'ils pouvaient choisir, préfèreraient prendre leur chances dans la rue que d'être tué "humainement" parce qu'il n'y a pas assez de foyers. Alors oui il est certainement mieux de trouver des foyers, mais quand il ne reste plus de foyers ou les chats sont "trop" sauvage pour les adopteurs potentiels du "grand public", le TNR est la meilleure solution - d'habitude les gens qui font du TNR trouvent aussi des foyers pour les chats quand ils le peuvent, mais le problème est un manque de foyers...

Peut-être je suis pessimiste mais l'article ne me donne pas bcp de confiance que l'intérêt d'un animal (qui n'est pas en train de souffrir terriblement d'une condition pour laquelle l'euthanasie est approprié) de pouvoir continuer à vivre avant tout va être respecté de manière sérieuse...

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Ariix a écrit:
Bien sûr, mais entre la rue et un refuge comme la spca où un chat sauvage va être tué parce qu'il n'est "pas adoptable" simplement parce qu'il a peur des humains, je préfères la rue...


Elle me semble plutôt parler d'organismes, comme ce CatPaw, par exemple.

Ariix a écrit:
De plus ils disent qu'aucun chat en santé va être tué, ok c'est bien, mais ça ne veut pas dire que les chats qui ont des conditions non-mortels comme des infections respiratoires (comme un grand pourcentage de chats errants l'ont) ne vont pas être tués...


Il est vrai que nous n'avons pas cette information mais si les chats peuvent être soignés, il faut espérer qu'ils les feront soigner au lieu de les euthanasier et ça, les refuges pourraient peut-être s'en charger si la municipalité ne veut pas investir de ce côté.

Citation :
surtout quand la ville a une loi ridicule qu'une famille ne peut avoir plus de 2 chats!? Thumb down


Je ne sais pas de quand date ce règlement. Plusieurs municipalités l'ont pour les chiens qui sont limités à 2 et même parfois à un seul. Cela peut être en effet injuste dans certains cas mais d'autre part c'est peut-être aussi une façon de pallier au manque de responsabilité de certains ou encore d'éviter la reproduction usinale d'arrière-cour. Comme elle le dit : il y a beaucoup d'éducation à faire en ce qui concerne les animaux de compagnie. Ce qu'il m'a semblé à permière vue est que la municipalité voulait améliorer la situation des chats errants car la mairesse précise que ces chats seraient plus heureux dans le confort d'un foyer. Mais il y a peut-être des aspects qui n'ont pas été mentionnés dans l'article ou dont il ne fut pas tenu compte non plus. Mais il me semble que cela part de bonnes intentions contrairement aux municipalités qui se contentent de faire ramasser les chats errants par la fourrière, ce qui implique l'euthanasie quasi automatique.

Citation :
Me semble que tout animal qui n'est pas en parfaite santé et prêt à donner des calins aux humains n'a pas grande chance de ne pas être tué dans le refuge dans une telle situation. Shit Je suis certaine que les chats, s'ils pouvaient choisir, préfèreraient prendre leur chances dans la rue que d'être tué "humainement" parce qu'il n'y a pas assez de foyers. Alors oui il est certainement mieux de trouver des foyers, mais quand il ne reste plus de foyers ou les chats sont "trop" sauvage pour les adopteurs potentiels du "grand public",


C'est malheureusement un aspect qui est laissé dans le vide. On ignore ce qui sera considéré dans le cas des chats trop sauvages.

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C'est vrai qu'il y a des chats qui ne pourront jamais s'habituer à une présence humaine. Je me suis souvent occupée de chats errants que je n'ai jamais pu toucher ou faire rentrer à l'intérieur. Ils ne venaient que pour manger et dormir dans leur niche, et même après plusieurs années, ces chats me griffaient si j'essayais de m'avancer un peu trop près ...

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