hop 0 Posté(e) le 6 mars 2007 Alors que le trafic de l’ivoire apparaît très actif, 2 pays africains (Kenya et Mali) entendent demander l’instauration d’un moratoire de 20 ans sur le commerce international de l’ivoire brut et travaillé, pour protéger les dernières populations d’éléphants. Or, alors qu’il vient d’être démontré que le trafic d’ivoire de l’année passée correspond à la disparition de 23 000 éléphants, tout soutien apporté à une réouverture, même partielle, du commerce de l’ivoire, est un feu vert adressé aux braconniers et donc une condamnation à mort des éléphants tant africains qu’asiatiques à plus ou moins longue échéance. Aussi étonnant que cela paraisse, c’est pourtant ce qu’envisage la France si l’on se réfère à la position de Nelly Olin, la ministre de l’écologie, qui a fait savoir qu’elle ne soutiendrait pas la proposition du Kenya et du Mali. Même si cette proposition ne sera formulée qu’en juin 2007, lors de la 14e Conférence des Parties de la CITES (1), et qu’à cette date N. Olin ne sera probablement plus ministre de l’écologie (suite à l’élection présidentielle, N.D.L.R.), cette position est révélatrice de la position qu’entend tenir la France lors de cet événement… Les associations IFAW, SPA, SNPN et One Voice sollicitent pour cette raison l’intervention du président de la république pour que la France, à l'inverse de ce qui est pressenti, soutienne fermement la proposition d’un moratoire de 20 ans sur le commerce de l’ivoire, en conformité avec ses engagements passés en faveur d’une conservation intégrale de l’éléphant d’Afrique. La France pourrait être favorable à la commercialisation de l’ivoire - 02/03/07 www.univers-nature.com/inf/inf_actualite1.cgi?id=2550 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites