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Caro18

La chasse au phoque, n’est ni surveillée, ni réglementée...

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J'ai reçu ce communiqué par courriel:

POUR PUBLICATION IMMÉDIATE

Selon un officiel des Pêches canadiennes, la chasse au phoque commerciale au Canada n’est ni surveillée, ni réglementée, ni sans cruauté.

Le 16 mars 2007 – La semaine dernière, un officiel du Ministère des Pêches et Océans a admis que la chasse commerciale aux phoques n’est ni bien réglementée, ni adéquatement surveillée, ni sans cruauté.
Arthur A. LeBlanc, superviseur de détachement du Ministère des Pêches et Océans à Chéticamp, Cap Breton, Nouvelle Écosse, a dit à Bridget Curran, fondatrice de la coalition Atlantique canadienne contre la chasse au phoque (Atlantic Canadian Anti-Sealing Coalition) que les chasseurs de phoque n’ont pas à faire compter leurs peaux par un vérificateur à quai et que ces derniers ne sont d’ailleurs jamais présents durant la chasse dans l’ouest du Cap Breton.

Cette déclaration est survenue à la suite d’un appel de madame Curran à la GRC pour les avertir qu’il n’y avait pas de vérificateur à quai à Port Hood durant la journée d’ouverture 2007 de la chasse au phoque gris, le 19 février, et que les chasseurs avaient emporté les peaux au logis d’un chasseur local.

LeBlanc a téléphoné à madame Curran pour lui expliquer qu’à l’exception de quelques vérifications impromptues, son détachement du Ministère des Pêches et Océans (MPO) accepte la parole des chasseurs sur le nombre de phoques qu’ils ont tués.

Il a observé que tout ce que l’on demande aux chasseurs, c’est de donner un « préavis ». LeBlanc a expliqué que les chasseurs donnent leur préavis quand ils déclarent au MPO par téléphone le nombre de peaux rapportées. C’est ainsi que le ministère détermine si les chasseurs ont atteint leur quota. « Vous ne pouvez donc pas garantir qu’ils ne dépassent pas les quotas et ne tuent pas trop de phoques », a reproché madame Curran.

« Nous ne regardons pas dessus leur épaule pendant qu’ils travaillent », a répondu M. LeBlanc. « Voilà qui est en ferme contradiction avec le message public du MPO, dit Karen Levenson, directrice de programme de la campagne contre la chasse au phoque menée par l’Animal Alliance of Canada. Le MPO a toujours maintenu que la chasse au phoque est bien réglementée et bien surveillée. Les préavis des pêcheurs n’approchent en rien la vérification adéquate ou la réglementation de la chasse au phoque. Cette méthode n’offre aucune garantie de l’honnêteté des chasseurs, et ne tient aucun compte des phoques frappés, mais perdus. »

On estime à des milliers le nombre de phoques blessés qui arrivent à s’esquiver sous la glace, où ils succombent à leurs blessures et se noient. On ne tient aucun compte de ces phoques dans les quotas.
« Le MPO serait-il en train de nous dire qu’il réserve un message au public, et un autre aux chasseurs? », a demandé Karen Levenson.
M. LeBlanc a confirmé à cette dernière que les déclarations faites à Bridget Curran étaient exactes, et qu’il ne savait pas au juste à quelle fréquence les vérifications avaient lieu.

M. LeBlanc a également admis que puisque son détachement ne fait de vérifications impromptues des peaux qu’à quai et ne surveille pas régulièrement les pêcheurs durant la chasse, ses collègues et lui n’ont en fait aucune idée si les phoques sont tués sans cruauté.

« Ceci confirme ce que les groupe de défense animale affirment depuis le début. Nous avons maintenant la preuve, de la bouche-même du MPO, que la chasse au phoque n’est ni bien réglementée, ni adéquatement surveillée, ni sans cruauté, a déclaré madame Levenson. La seule manière acceptable de traiter toute chasse au phoque commerciale est d’y mettre fin dès maintenant et d’offrir aux chasseurs un programme de rachat des permis. » Le gouvernement canadien a mis en oeuvre avec succès plusieurs programmes de rachat (ou retrait) des permis à la suite des fermetures de pêcheries. Par ces programmes, le gouvernement rachète les permis de pêche des pêcheurs, les dédommageant pour les revenus perdus à la suite des fermetures de pêcheries. Un programme de rachat des permis de chasse au phoque dédommagerait décemment les pêcheurs (qui chassent le phoque durant la saison morte) affectés par la fermeture permanente de la chasse au phoque commerciale.
Le gouvernement fédéral refuse d’envisager un tel programme.

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Pour plus d’information, prendre contact avec:
Bridget Curran, Atlantic Canadian Anti-Sealing Coalition, 902-473-9080
Liz White, directrice administrative, Animal Alliance of Canada, 416, 462-9541

http://www.antisealingcoalition.ca/

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J'avais lu cet article en anglais
Encore un autre article qui serait passé inapperçu au Québec n'eut-il été traduit en français ! Bravo à la personne qui en a fait la traduction.

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