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Caro18

Poursuite contre le ministère de l'Agriculture (Qc )

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Pendant que la course électorale se réchauffe, des chiens meurent et les politiciens sont sourds à leur sort

MONTREAL, le 22 mars /CNW Telbec/ -

Nicole Joncas, la directrice du Refuge pour animal Teja, a intenté un procès au ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation du Québec, déclarant que le gouvernement n'applique pas la loi sur la protection sanitaire des animaux contre les dirigeants d'usines à chiots de la province. La cause nomme également Anima-Québec, un organisme à but non lucratif responsable d'effectuer les inspections ainsi que d'appliquer les provisions législatives.

Cette poursuite est la plus récente action dans une lutte de deux ans, entreprise par Mme Joncas, visant à faire fermer une usine à chiots dans son quartier. D'après Mme Joncas, des centaines d'animaux sont morts à cette usine située à près de 65 kilomètres à l'ouest de Montréal. Joncas a contacté à plusieurs reprises les autorités locales ainsi qu'Anima-Québec avec des preuves de la souffrance des animaux au sein de l'usine à chiots. Elle a également fourni une vidéocassette qui montrait des chiens vivants dans des espaces restreints et dans des conditions insalubres, une nouvelle portée de chiots morts qu'on avait laissés dans une cage à décomposer, dans une fournaise les restes de nombreux chiens incinérés ainsi qu'un chiot berger allemand décapité. Malgré ses efforts, aucune action a été prise par Anima-Québec pour faire fermer cet établissement, ni pour venir en aide aux animaux.

La situation de Mme Joncas n'est pas unique. A travers la province, les organismes de secours aux animaux sont frustrés par la réputation qu'a le
Québec d'être la capitale des usines à chiots du Canada. Comme le souligne la professeure Wendy Adams, qui enseigne un cours portant sur le droit animal à la Faculté de droit de l'Université McGill, "le Québec a sans doute la législation la plus forte en ce qui concerne la protection sanitaire des animaux au Canada, mais son taux d'application de la loi est un des pires au pays". Peu importe que ce soit les Libéraux ou le Parti Québécois qui soit au pouvoir, personne ne souhaite faire appliquer cette législation.

Quant aux chances de réussite, la professeure Adams croit que la loi est du côté des animaux. "Les gouvernements ont besoin d'une certaine marge de manoeuvre en ce qui a trait à la prise de décisions sur l'application, mais rendu à un certain point nous devons nous demander, quand est-ce qu'une loi n'est plus une loi. Je crois que le Refuge pour Animal Teja a une cause solide et que les gens seront scandalisés lorsqu'ils verront les conditions dans lesquelles ses animaux sont forcés de vivre et de mourir ".

Mme Joncas espère que son procès enverra un message clair à quiconque remportera les élections, que le gouvernement doit respecter ses obligations.

"Mahatma Gandhi a dit 'on peut juger de la grandeur d'une nation par la façon dont les animaux y sont traités'". Avec ce procès nous demandons au gouvernement du Québec, quelle sorte de nation sommes-nous?

Le Refuge pour Animal Teja est situé sur une terre de 100 acres à Glen
Robertson en Ontario, à 8 kilomètres de la frontière québécoise. C'est en 1995 que Mme Joncas a commencé à venir en aide aux animaux, avec un cheval, six chiens et deux chats. Aujourd'hui, elle s'occupe de plus de soixante animaux qui ont été sauvés; chevaux, boeufs, chèvres, chiens, chats, porcs, canards, poules, Winston le coq, mouffette et raton laveur du coin.

Des extraits vidéo et des photos des conditions à l'intérieur de l'usine
à chiots sont disponibles.

Renseignements: Wendy Adams, Faculté de droit, Université McGill, (514)

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Ça c'est une bien bonne nouvelle. Je lui donne tout mon appui et lui souhaite de gagner ce procès.

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Bravo alatienne
Cela va peut etre faire bouger le dossier plus vite s'ils ont une poursuite sur le dos...

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pis moi qui pensait que Anima Québec était pour la protection animal?? soit il s'en foute soit il n'on pas assez d'agent,soit il ne veule pas dépensser pour agrandir leur action une chose est certain c'est que sa fait dur et j,espère que cette dame qui essaye de défendre la cause animal sera entendu par le Québec et que sa fera bougé les choses.Les animaux n'ont pas à subir ces atrocités à cause de l,ignorance des gens.Sa ne devrait même pas excisté des usines à chiot j,aimerais bien savoir qu'elle imbécile à dit oui à ces endroits dégeulasses qui tuent des milliers d'animaux chaque jours

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