Aller au contenu
Rechercher dans
  • Plus d’options…
Rechercher les résultats qui contiennent…
Rechercher les résultats dans…
Animal

Poison dans la nourriture: un Montréalais songe à un recours

Messages recommandés

Le samedi 24 mars 2007




Plusieurs animaux de compagnie ont été malades au Canada et aux États-Unis.
Photo AP





Poison dans la nourriture: un Montréalais songe à un recours

Christiane Desjardins

La Presse

Affirmant que son chat Alabama a dépéri après avoir mangé de la nourriture possiblement contaminée, Mark Sirois, de Montréal, demande la permission d'intenter un recours collectif au Québec contre le fabricant de nourriture pour animaux Menu Foods Income Fund.

Ce recours, piloté par le cabinet d'avocats Merchant Law Group, est l'un des nombreux recours collectifs qui sont intentés ces jours-ci au Canada et aux États-Unis contre l'entreprise, secouée par une crise sans précédent. Menu Foods, qui a des établissements aux États-Unis et au Canada, a procédé récemment au rappel de 60 millions de boîtes de nourriture pour chats et chiens fabriquée dans deux de ses usines aux États-Unis, et vendues sous 95 marques différentes aux États-Unis, au Canada et au Mexique. La mort d'une quinzaine d'animaux a été expressément liée à l'ingestion de cette nourriture. Parmi eux se trouvent neuf chats qui ont été utilisés comme cobayes après les premières récriminations de clients, en février.

Selon l'AFP, le ministère de l'Agriculture de l'État de New York a annoncé hier qu'une toxine utilisée comme poison à rats avait été trouvée dans la nourriture qui a provoqué la mort des animaux. Le Centre de diagnostic de l'Université de Cornell, chargé par les autorités d'analyser des échantillons des pâtées produites par Menu Foods, y a trouvé de l'aminopterin. Ce dérivé de l'acide folique est interdit aux États-Unis mais utilisé dans certains pays pour tuer les rongeurs. Citant une source proche de l'enquête, la chaîne américaine ABC a affirmé que le poison était contenu dans du blé importé de Chine, que l'on a utilisé pour la fabrication des pâtées.

L'ingestion de la nourriture contaminée peut provoquer de la léthargie, la perte d'appétit et une défaillance rénale souvent fatale. Le bilan des victimes pourrait être beaucoup plus lourd que les 15 bêtes citées plus haut puisque les propriétaires d'animaux demandent rarement des analyses pour expliquer la mort subite de leur animal, écrit l'AFP.



En ce qui concerne Alabama, un chat de 9 ans, il est toujours vivant. Mais son maître, M. Sirois, soutient que, en janvier, le félin avait l'air malade. Il avait maigri, était léthargique et déshydraté, et sa fourrure était moins brillante. À la mi-mars, Alabama a subi des tests chez le vétérinaire, dont on attend toujours les résultats. M. Sirois affirme avoir nourri son chat de conserves Iams et Special Kitty Brand, qu'il avait achetées au Wal-Mart de Cowansville. Quoi qu'il en soit, M. Sirois se propose pour représenter le groupe de propriétaires de chats et chiens du Québec qui auraient été lésés dans cette affaire. Le recours concerne les personnes qui ont acheté les produits ciblés par le rappel, entre le 3 décembre 2006 et le 6 mars 2007, et vise notamment à obtenir des indemnités pour la nourriture perdue, les coûts de vétérinaire et le préjudice moral advenant la mort de l'animal.

Avec AFP.

http://www.cyberpresse.ca/article/20070324/CPACTUALITES/70324012/5358/CPPRESSE

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

×
×
  • Créer...