Caro18 0 Posté(e) le 31 mars 2007 Les stocks de morue atteignent leur plus bas niveau au large des Iles ILES-DE-LA-MADELEINE (PC) - La biomasse reproductrice du stock de morue du sud du Golfe est passé de 55 000 tonnes l'an dernier à 50 000 tonnes. Il s'agit de son plus bas niveau historique. Le biologiste Doug Swain, du ministère fédéral des Pêches et des océans, explique que la situation ne s'améliore pas à cause du recrutement très faible de l'espèce. Les pêcheurs n'ont d'ailleurs capturé que les trois-quarts de leur faible quota de 4000 tonnes en 2006. M. Swain prédit que la biomasse du stock de morue de la zone 4-T autour des Îles-de-la-Madeleine diminuera encore de cinq à 10 pour cent cette année, même s'il n'y a pas de pêche. Il explique notamment la faible croissance des recrues par des changements génétiques dûs à la mortalité sélective par la pêche. De plus, le fort taux de mortalité naturelle des petits poissons serait non seulement attribuable à la prédation par les phoques, d'expliquer le biologiste Swain, mais aussi à celle des maquereaux et des harengs qui se nourrissent des oeufs et des larves de morue. M. Swain n'était pas en mesure de dire si la faiblesse du stock reproducteur de morue a atteint un point de non-retour. Trouver ici: http://www.tqs.ca/infos/2007/03/N033006AU.php Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Animal 0 Posté(e) le 31 mars 2007 Citation :De plus, le fort taux de mortalité naturelle des petits poissons serait non seulement attribuable à la prédation par les phoques, d'expliquer le biologiste Swain, mais aussi à celle des maquereaux et des harengs qui se nourrissent des oeufs et des larves de morue. Tout comme la chasse aux phoques a provoqué la disparition de la morue.... la pêche des requins provoque la disparition de mollusques Le jeudi 29 mars 2007 Photo AP La pêche des requins provoque la disparition de mollusques Agence France-Presse Chicago La pêche des requins prédateurs dans les eaux des côtes nord-est des États-Unis a perturbé l'environnement marin et réduit la pêche de mollusques et notamment de coquilles Saint-Jacques, selon une étude publiée jeudi dans la revue Science. La pêche de requins prédateurs, en vigueur depuis une trentaine d'années, a permis à certaines espèces de raies, une des principales proies du requin, de se développer, explique Julia Baum, étudiante en doctorat à l'Université de Dalhousie à Halifax et coauteur de cette étude. Mais cela a bouleversé l'écosystème marin. Ces raies se nourrissant notamment de mollusques et de coquilles Saint-Jacques, leur population a fortement diminué, mettant en péril l'industrie de la conchyliculture, notamment en Caroline du Nord qui s'était fait une tradition de l'élevage de coquilles Saint-Jacques, expliquent les auteurs de cette étude qui ont examiné l'évolution d'une douzaine d'espèces marines entre 1970 et 2005. La population de requins marteaux et requins tigres a baissé de plus de 97 % durant sur cette période et cette baisse s'explique par une demande de plus en plus forte pour la chair de requins, notamment en Asie. http://www.cyberpresse.ca/article/20070329/CPSCIENCES/703291466/1020/CPSCIENCES Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites