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Caro18

Le massacre des phoques

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Le massacre des phoques
thumleft
L’opposition à la chasse aux phoques est devenue quasiment le symbole le plus répandu à travers le monde de la défense animale, à cause notamment de la publicité que l’ex-actrice Brigitte Bardot a insufflé à cette opposition en s’y associant en 1977 et en se rendant elle-même sur la banquise à cette époque. C’est Marguerite Yourcenar qui avait informé Brigitte Bardot du gigantesque massacre des phoques, des blanchons en particulier, à la fin de chaque hiver sur la banquise, au nord-est du Canada.



Pour plusieurs qui ne veulent pas remettre en question l’attitude dominatrice, destructrice des animaux humains à l’égard des animaux non-humains, il y a empressement à réduire tout le mouvement de défense animale, qui comporte bien des nuances, voire des différences majeures en son sein, à cette croisade de Brigitte Bardot, voire à Brigitte Bardot tout court. Il suffit alors d’attaquer Brigitte Bardot sur ses points faibles, de la ridiculiser, pour s’imaginer clore le débat. Les machos s’en donnent à coeur joie de manière particulièrement puérile. On peut certes critiquer Brigitte Bardot. Elle est sans doute dans l’erreur dans l’évaluation de certaines situations, mais ce n’est pas parce qu’un individu se trompe à certains égards, qu’il se trompe en tout. N’en déplaise aux « vrais » hommes, Brigitte Bardot, une femme certes, célèbre certes, mais un être humain avant tout, se porte depuis 30 ans à la défense des animaux et la légitimité de cette cause est de plus en plus reconnue même si, il ne faut pas se le cacher, il y a grand péril en la demeure avec l’écocide en cours.

Le mouvement de défense animale se divise essentiellement en deux approches. L’approche dite du bien-être animal et celle de la libération animale. Dans le premier cas, on trouve légitime d’exploiter les animaux non-humains mais on veut que cela se fasse avec « humanité ». Dans le second cas, on trouve illégitime, immoral, d’exploiter les animaux et on veut que cessent toutes les formes d’exploitation : élevage, chasse, piégeage, pêche, vivisection, etc.

Cette dernière approche s’inscrit dans un mouvement de libération plus large qui remet en cause d’autres rapports de domination que l’humanité a généré en son propre sein au cours de son histoire. Toutes les formes d’oppression entre les humains et des humains à l’endroit des non-humains sont donc dénoncées et combattues : le sexisme, le racisme, l’homosexisme, les discriminations selon l’âge, les classes sociales,... et le spécisme.

Actuellement, l’approche dite du bien-être animal, l’approche écologiste, de conservation des espèces, et l’approche économique sont les perspectives à partir desquelles est contestée la chasse aux phoques au Canada. Abordons donc en premier lieu cette tradition violente et meurtrière à partir de cet angle de vue.


La cruauté est au rendez-vous chaque année


Cette année, le gouvernement canadien autorise le meurtre de 319 500 phoques. Sur ce nombre, 90% des individus tués auront entre 12 jours et 12 semaines d’âge. Ce ne sont pas des phoques adultes, mais le gouvernement a décrété qu’ils l’étaient du seul fait que leur fourrure blanche s’est muée en une autre fourrure... Si le gouvernement le dit, il faut le croire, n’est-ce pas ? Un phoque ne peut se reproduire qu’à partir de l’âge d’environ 5 ans... Bref, on ne tue plus les blanchons, mais on tue encore des individus extrêmement vulnérables, des bébés, beaucoup ne sachant en effet même pas encore nager, n’ayant même pas encore pris le moindre repas solide. Ce n’est pas de la chasse à proprement parler. Les « chasseurs » arrivent sur la banquise à peu près comme s’ils pénétraient dans une pouponnière... et ils s’arrogent le droit de tuer ces tout jeunes êtres en leur fracassant le crâne avec diverses sortes d’armes (plusieurs sont illégales), dont le fameux hakapik (gaffe ressemblant à un pic à glace). Comme tous ces tueurs ne sont pas maîtres dans l’art de tuer du premier coup, il leur arrive de frapper les phoques à répétition, parfois au visage, et dans la frénésie de tuer pour atteindre les quotas permis, une équipe de vétérinaires indépendants a évalué que plus de 40% sont dépecés alors qu’ils sont toujours vivants. Leurs corps auxquels la peau aura été arrachée sans souci des souffrances atroces subies, agoniseront dans une douleur insoutenable juste à l’imaginer...

La chasse aux phoques au Canada n’est rien de moins que le plus grand abattage de mammifères marins sur la planète. Après le kangourou en Australie, c’est le second plus grand abattage d’espèces sauvages. C’est le seul abattage de masse qui implique des animaux sauvages nouveaux-nés, le seul abattage de masse où des bébés sont tués sous le regard de leurs mères.

Pourtant les promoteurs de cette sanglante barbarie disent que tout se déroule « humainement », sans cruauté, et que les cas de violation des règlements, pourtant bien documentés par les opposants à cette chasse, sont l’exception... On concède que c’est une pratique brutale, mais pas cruelle... Le fait de tuer aussi violemment de si jeunes êtres heurte évidemment les sensibilités, et pour cause, mais le problème n’est pas fondamentalement lié au fait que ce soit des bébés qui sont tués. Le problème est le suivant : on violente, on tue, mais pourquoi ?


Vos commentaires sont les bienvenus

Poursuivre la lecture: http://www.naturavox.fr/article.php3?id_article=520

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j,'ai laisser un mot moi aussi et j,espère d,avoir une réponse des personnes qui dit qui sont pour la chasse car si c'est le cas je vais les bombardés encore sa me dérange pas car c'est la vérité ce que j,ai écris

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Pour info complémentaire: il s'agit de mon article sur le massacre des phoque rédigé en 2005. Le responsable du site protection-des-animaux.org m'avait demandé à l'époque s'il pouvait le publier sur son site.

Je suis heureuse de constater qu'il peut encore servir.

Aequo Animo ou qui que ce soit d'autre peuvent évidemment l'utiliser également, en mentionnant ou non mon nom (Catherine Pelchat).

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catou a écrit:
Pour info complémentaire: il s'agit de mon article sur le massacre des phoque rédigé en 2005. Le responsable du site protection-des-animaux.org m'avait demandé à l'époque s'il pouvait le publier sur son site.

Je suis heureuse de constater qu'il peut encore servir.

Aequo Animo ou qui que ce soit d'autre peuvent évidemment l'utiliser également, en mentionnant ou non mon nom (Catherine Pelchat).

je viens de récrire à cette canadianheart je ne sais pas c'est qui mais je n'ai pas aimé la manière donc elle m'a répondu alors je lui ai répondu à ma manière québécoise et j,espère qu'elle vas'ouvrir les yeux une fois pour tout

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