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Animal

Sans pitié pour nos animaux

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Dans le journal de Montréal d'aujourd'hui samedi 7 avril 2007-

4 PAGES: BRACONNIERS MODERNES
SANS PITIÉ POUR NOS ANIMAUX

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http://www.canoe.com/infos/societe/archives/2007/04/20070407-062701.html

COMMENTAIRES:

Que devrait-on faire avec les chasseurs qui font preuve de cruauté?

...............................................

Braconnage
De la pure barbarie
Daniel Renaud
Le Journal de Montréal
07/04/2007 06h27

Pare-chocs brise pattes, trappes, rabattage en hélicoptère; les agents de la faune sont régulièrement confrontés au sadisme des braconniers qui n'hésitent pas à recourir à des moyens barbares pour assouvir leurs bas instincts.

La palme de la «barbarie», revient sûrement à ces braconniers qui ne connaissent vraisemblablement pas la pitié et qui ont été interpellés l'automne dernier en Gaspésie, lors de l'opération «Renard croisé».

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Braconnage
VOTRE OPINION:

Que devrait-on faire avec les chasseurs qui font preuve de cruauté?




Les chasseurs avaient confectionné et fixé à l'avant de leur camionnette un pare-chocs conçu spécialement pour estropier les orignaux et cerfs de Virginie.

Roulant surtout la nuit, ils fonçaient sur les animaux et leur brisaient les pattes. Il ne restait aux orignaux ou cerfs lourdement handicapés que la force de ramper et de s'arrêter à l'orée du bois, où ils agonisaient durant de longues heures.

«Le lendemain, les braconniers retournaient armés sur les lieux et les achevaient», poursuit, dégoûté, Paul Grenier, directeur du Service de la protection de la faune de la Gaspésie.

Sournoiseries aériennes

En novembre dernier, sur la Côte-Nord, lors de l'opération baptisée Bourdon, les agents de la faune ont interpellé une quinzaine de chasseurs qui utilisaient un moyen aussi luxueux qu'impitoyable pour abattre leurs proies.

Ils louaient les services d'un pilote d'hélicoptère qui survolait les secteurs de chasse, repérait les orignaux et les rabattait vers eux, du haut des airs.

Une fois abattu, l'animal était transporté vers le camp de base, pendant au bout d'une corde attachée sous l'hélicoptère.

Pièges sans merci

Dans la région de Québec, des agents de la faune, qui enquêtaient sur les activités d'un groupe de braconniers, ont découvert par hasard une trappe creusée dans le sol et recouverte d'un tapis de végétation.

Une structure métallique reposait au fond du trou. «Si l'animal était tombé, les pattes seraient restées suspendues dans le vide et il aurait été incapable de bouger», dit Benoit Fortin, de la Protection de la faune.

Les braconniers n'hésitent pas à dresser des collets à panache et des collets à pattes pour capturer les orignaux, des méthodes qui sont aussi illégales.

Une fois coincé, l'animal peut demeurer prisonnier durant quelques jours, criant sa faim et sa détresse, avant que les braconniers reviennent pour l'abattre. «Un animal qui est pris là-dedans, c'est vraiment pas beau à voir», résume M. Fortin.

La chasse aux braconniers

Novembre 2006

Les agents de la faune s'attaquent à un groupe de braconniers qui chassaient à l'aide d'un hélicoptère au nord de Baie-Comeau. Durant l'opération, baptisée «Bourdon», une vingtaine d'individus sont interpellés dans les régions de Québec, de la Mauricie, de la Montérégie, de Laval-Lanaudière et du Saguenay-Lac-Saint-Jean.

Décembre 2006

L'opération «Bas-de-laine» amène les agents de la faune à appréhender une quinzaine d'individus soupçonnés d'avoir chassé illégalement le cerf de Virginie et le caribou et d'avoir vendu la viande, surtout dans la région de Granby.

Janvier 2007

Les agents de la faune du Québec, aidés de leurs collègues du Nouveau-Brunswick et d'Environnement Canada, effectuent l'opération «Renard croisé» et interpellent une cinquantaine de suspects de la région de Pointe-à-la-Croix et du nord du Nouveau-Brunswick. Les suspects auraient chassé illégalement l'orignal et le cerf de Virginie et les auraient acheminés tout aussi illégalement au Nouveau-Brunswick.

Mars 2007

Lors de l'opération «Goéland», les agents de la faune interpellent une quarantaine de personnes, surtout dans la région de Saint-Jean-sur-Richelieu, soupçonnées d'avoir pêché et chassé illégalement, et d'avoir revendu la viande et le poisson sur le marché noir. Plus de 120 personnes ont été interpellées et les amendes totales pourraient s'élever à 1 M$.

http://www.canoe.com/infos/societe/archives/2007/04/20070407-062701.html

Que devrait-on faire avec les chasseurs qui font preuve de cruauté?

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supercheers Commentaire de: Johanne Brière

Il faut se rappeler que la chasse légale a une large part de responsabilité dans cet odieux carnage, puisqu'elle contribue à créer une DEMANDE tout en constituant une couverture pour les actes de braconnage.
Mais la question s'impose: la tuerie annuelle institutionnalisée de millions d'animaux - de centaines de millions à l'échelle mord-américaine, pour se limiter à ce territoire - est-elle plus admissible, moins insoutenable, du seul fait de sa conformité aux lois?

Le braconnage est un acte criminel, LA CHASSE NON. Deux poids, deux mesures pour juger d'actes qu'essentiellemnt rien ne distingue. Dans tous les cas, il s'agit fondamentalement de chasse - pêche et trappage inclus dans le contexte - et les braconniers sont aussi DES CHASSEURS, des pêcheurs ou des trappeurs. La loi départage en deux camps les membres d'une même famille. Comment trace-elle les frontières?

La cruauté en soi, bien que le caractère légal ou illégal des méthodes puisse être considéré selon les circonstances, n'est pas un facteur propondérant. Les techniques de piègeage reconnues ne le cèdent en rien aux pratiques des braconniers. Le crime n'est pas en regard de la souffrance de l'animal. Encore moins du fait que sa vie soit fauchée puisqu'on va jusqu'à créer des ministères et des départements pour maximiser le massacre.

Quelle est la différence entre la chasse sportive et le braconnage? Réponse: «Celle qui rapporte des revenus aux gouvernements et celle qui n'en apporte pas» C'est aussi simple que ça! Ce n'est pas la seule distinction, mais la seule que le public devrait y voir. Il y a juste un chasseur et un ex-chasseur qui peuvent être des bons braconniers!

Le braconnage n'est que le prolongement de la chasse, qui change de nom quand elle cesse de rapporter des revenus ou qu'elle compromet d'une façon ou d'une autre le rendement éventuel. Le rendement est le dénominateur commun à tous les types de bornes servant à classifier des actes participant d'une même vaste tuerie.

M.D
2007-04-07 20:50:49

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Un autre commentaire: content

«Commentaire de: Mathieu Gauthier

Comme tout criminel, ces chasseurs devraient être emprisonnés pour plusieurs années. Je suis à peu près certain que ce cas n'est pas unique, mais comme il n'y a pas assez d'agents de la faune, ces actes barbares passent pratiquement inapperçus. Je ne peux m'empêcher de me demander si les animaux piégés en toute légalité sur le territoire québécois connaissent un meilleur sort. Il y a là aussi des cas de cruauté extrême dont on ne parle jamais: enclos pré-appâtés où des pièges sont installés pour capturer des loups, renards, coyotes, où les animaux sont ensuite écrasés ou étouffés vivants pour ne pas briser leur fourrure, animaux piégés déchiquetés vivants par d'autres animaux, ou morts de faim, car les trappeurs n'ont pas retrouvé leurs pièges, mouffettes injectées avec des poisons maison pour servir d'appâts à d'autres animaux, castors, loutres, etc. noyés dans des cages où ils prennent une vingtaine de minutes à mourir, etc. etc. etc. La liste des animaux martyrs est très longue au Québec, mais combien s'en soucient ! La cruauté animale est tellement banalisée au Québec qu'on en fait même la promotion: cours de piégeage et de chasse pour les jeunes, etc. , sans compter la promotion de l'abattage de centaines de milliers de bébés phoques, qui malgré que des centaines de milliers d'entre eux se sont noyés faute de banquise, sont en train malgré tout de se faire matraquer à mort uniquement pour que les chasseurs puissent vendre leur fourrure en Asie. La chasse et le piégeage sont des sports violents et dépassés et il serait grand temps qu'on y mette un terme final. Nous sommes en 2007 pas au 18ième siècle.
2007-04-10 11:07:34 »

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Aux nouvelles LCN ce matin, elle disait aussi qu'il ne fallait pas confondre les chasseurs avec les braconniers... ni non plus la chasse au phoque, qui elle est une chasse très réglementée ! Thumb down

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Elle dit cela peut-être parce qu'elle craint pour sa peau... ou parce qu'elle est mieux dans sa peau en refusant de regarder la réalité en face... ou parce qu'elle tient à garder son emploi (son "boss" est peut-être un "bon" chasseur)... ou parce qu'elle est tout simplement incapable de comprendre le monde autrement qu'à travers le petit bout de la lorgnette.

Les animaux non-humains ne seront libérés du joug de l'animal humain que lorsque ce dernier disparaîtra. C'est fort désolant mais c'est ainsi.

Il faut néanmoins continuer à essayer d'informer, de faire appel à la compassion, car il y a des humains dont la conscience éthique est plus développée et qui réagiront donc positivement à cette tentative. Ce n'est pas rien, ni pour eux et évidemment ni pour les animaux. Mais il ne faut pas se bercer d'illusions. On n'est même pas capable de mettre un terme aux guerres, à la misère généralisée, à une croissance démographique proprement suicidaire, aux violences/injustices intra-humaines les plus diverses...

Comme le dit le titre fort réaliste d'un livre: "L'humanité disparaitra, bon débarras!" Elle récoltera ce qu'elle aura semé...

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Animal a écrit:


Janvier 2007

Les agents de la faune du Québec, aidés de leurs collègues du Nouveau-Brunswick et d'Environnement Canada, effectuent l'opération «Renard croisé» et interpellent une cinquantaine de suspects de la région de Pointe-à-la-Croix et du nord du Nouveau-Brunswick. Les suspects auraient chassé illégalement l'orignal et le cerf de Virginie et les auraient acheminés tout aussi illégalement au Nouveau-Brunswick.



L'été dernier, mon chum et moi on a été faire du camping sauvage dans une montagne à Pointe-à-la-Croix, tout près d'une réserve amérindienne (micmaque). On a rencontré deux sympathiques agents de la faune qui traquaient, entre autres, ces braconniers (l'un de ces agents a même échappé par terre son GPS, qu'on a retrouvé, heureusement, et qu'il est venu rechercher le lendemain – il contenait peut-être des infos importantes sur ces salauds de braconniers ?
En repartant de là, on a vu sur le chemin les ossements d'un orignal, je présume, dépecé sur place...

La justice devrait être impitoyable avec ces sadiques psychopathes.

Mais je ne me fais pas d'illusion... Mad

À Catou, j'offre cette petite citation de Cioran (« Aveux et Anathèmes ») :

"J'escomptais assister de mon vivant à la disparition de notre espèce. Mais les dieux m'ont été contraires."

Personnellement, je crois qu'on en a encore pour environ 50 ans à endurer ce cirque, avant de tous crever de la pollution de l'eau, de l'air, de la Terre, et du reste. On va entraîner à peu près toutes les espèces vivantes dans notre Chute, car « après nous, le déluge ».

Mais en attendant, comme tu dis Catou, il faut continuer à essayer de sensibiliser les gens, de parler pour les sans-voix.

catou a écrit:


Comme le dit le titre fort réaliste d'un livre: "L'humanité disparaitra, bon débarras!" Elle récoltera ce qu'elle aura semé...


Il est bon ce livre d'Yves Paccalet, ex-rédacteur de feu Jacques Cousteau. Je le recommande à toutes et à tous. Malgré la gravité du propos, il m’a beaucoup fait rire.
Et ça fait du bien de reconnaître ses réflexions dans les écrits de quelqu’un d’autre.

En voici un passage, parmi bien d'autres :

« Je continue le combat pour la planète et pour l’homme sans la moindre perspective de succès. Par habitude. Par devoir. Mais sans autre espérance que d’en rire ou d’en pleurer – tel le musicien du Titanic en train de jouer " Plus près de toi, mon Dieu ", de l’eau jusqu’aux genoux. »

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