Caro18 0 Posté(e) le 27 avril 2007 En regardant en arrière on comprend mieux les efforts déployés pour la promotion de la chasse aux phoques de cette année par le gouvernement canadien. En regardant de plus près le débat du "Comité permanent des pêches et des océans de 2006" on constate que les demandes des industries et des chasseurs ont été entendues et appliquées par le gouvernement canadien pour 2007, le gouvernement a répondu favorablement à toutes les demandes faites par les exploitants de l'industrie du phoque! Comité permanent des pêches et des océans Le mercredi 8 novembre 2006 http://cmte.parl.gc.ca/cmte/CommitteePublication.aspx?COM=10480&SourceId=185182&SwitchLanguage=1 M. Jean-Claude Lapierre (président, Association des chasseurs de loup-marin des Îles-de-la-Madeleine): Bonjour, tout le monde. Je suis heureux de vous voir ici. Notre association vous dit un gros merci. Il nous fait grandement plaisir de pouvoir jaser avec vous. L'Association des chasseurs de loup-marin des Îles-de-la-Madeleine, que je représente, compte de 300 à 400 membres actifs, et de 800 à 900 permis de chasse sont vendus dans notre région chaque année. Aujourd'hui, devant les pressions de la politique européenne, qui veut voter des lois pour abolir la chasse complètement, nous prenons conscience de l'ampleur des dégâts que des images fausses et truquées ont causés à l'activité de la chasse aux loups marins. Nous croyons être presque arrivés à un point de non-retour, et cela nous inquiète beaucoup. L'opinion publique est tout à fait convaincue de ce que l'on avance, cela sans fondement et sans vérification des faits. C'est une énorme vague qui a balayé l'Europe tout entière et maintenant, le gouvernement européen vient dire à notre pays qu'il doit cesser cette activité, sinon il boycottera nos produits marins. Ces faits politiques ont incité M. Raynald Blais, député de Gaspésie—Îles-de-la-Madeleine, à entreprendre des actions et la sénatrice Céline Hervieux-Payette à faire des interventions publiques. Nous les en remercions. Ces faits ont également permis la visite de M. Blais en Europe et d'inviter des représentants européens, de même que la visite de représentants du Conseil européen, le 26 octobre, pendant qu'ils étaient présents à Québec, où l'on a pu constater l'ampleur des dégâts. Également, on est censé recevoir des députés européens le 23 novembre prochain et aller rencontrer les députés au Parlement à Ottawa. Enfin, nous recevons aujourd'hui les membres du Comité permanent des pêches et des océans, et il y aura peut-être d'autres actions que je ne connais pas encore. Enfin, cela bouge! Il y a de l'action! Les chasseurs sont heureux de ces faits politiques, mais ils se posent quelques questions. Allons-nous arriver par ces actions, si utiles soient-elles, à contrer à temps toute la désinformation accumulée depuis 30 ou 40 ans, depuis le début de l'histoire du blanchon? Pourrons-nous convaincre les représentants du gouvernement européen pour qu'à leur tour ils puissent faire face à l'opinion publique de leur pays et donner la vraie version de cette activité, et empêcher l'adoption de lois qui banniraient définitivement la chasse en fermant le marché? La troisième question qu'on se pose est la suivante: quels autres moyens pouvons-nous prendre pour faire valoir la vérité et la justice auxquelles nous avons droit vis-à-vis de cette politique, qui est établie selon des règles et des contrôles établis par notre gouvernement, mais qui ne semble pas faire le poids devant ce mur d'opinion publique bâti à grands coups d'émotions et de sensations fortes? Même dans mon propre pays, il reste encore beaucoup trop de personnes qui ne savent même pas. La contre-information n'a pas été faite. Quatrièmement, pourquoi avons-nous laissé les membres d'associations comme Greenpeace, la Humane Society of the United States et l'International Fund for Animal Welfare, et des personnes comme les Bardot, les McCartney, les Rebecca Aldworth, etc., salir et continuer à salir, année après année, les chasseurs de loups marins, et en même temps les lois du gouvernement canadien? J'insiste là-dessus: surtout les lois canadiennes. Nous, les chasseurs, ne pouvions faire le poids et nous défendre seuls. Cette fausse publicité était montée de façon à éveiller les émotions des gens et très habilement, par des images fausses et truquées, à leur fournir des informations qui installeraient chez eux une opinion solide. Pour contrer une publicité de cette sorte, il faut beaucoup de sous, et nous n'en avions pas. Nous sommes une simple petite association qui a été bâtie au printemps. Avant de terminer, je veux vous parler du film qui a été réalisé par M. Raoul Jomphe, de la Côte-Nord et descendant des Îles-de-la-Madeleine, et la productrice, Mme Céline Chevrier, descendante des Îles également. (1445) Nous sommes allés les visiter la semaine passée. Ce documentaire a été réalisé et produit par la Société Radio-Canada. Les Madelinots pourront assister à son lancement officiel vers la fin janvier. Je suis allé visionner ce film avec un chasseur des Îles-de-la-Madeleine, M. Denis Arseneau, qui est ici aujourd'hui. À notre point de vue, c'est un instrument qu'il sera essentiel de faire voir aux députés au cours de la rencontre du 23 novembre à Ottawa. Ce film peut contrer dans une large mesure la fausse publicité sur la chasse aux phoques. On y présente des images vraies et réelles, et des informations pertinentes et justes pour contrer des images fausses et truquées et des informations à caractère émotionnel et sensationnel. Avant de terminer mon exposé, j'aimerais ouvrir une parenthèse à propos des quotas. En vertu du plan de gestion de l'an passé, le quota est de 325 000 prises au total. Or, le Québec et les Madelinots n'en ont reçu que 25 000, alors que Terre-Neuve-et-Labrador en a reçu 300 000. Nous jugeons ce partage tout à fait inéquitable. Il s'agirait de 7 000 phoques à Blanc-Sablon sur la Basse-Côte-Nord et de 18 000 aux Îles-de-la-Madeleine. Pour faire marcher l'usine ici, nous avons été obligés d'acheter des peaux à Terre-Neuve. Et même à Terre-Neuve, on veut transformer toutes les peaux. On ne pourra plus en sortir. Que ferons-nous de la création d'emplois et de notre usine? Ce sont des questions qu'on se pose actuellement. Je vous remercie de votre attention. M. Raynald Blais: J'aimerais avoir certaines précisions, qui permettront également d'éclairer la lanterne des membres du comité. D'une part, en ce qui a trait aux moyens à utiliser pour faire contrepoids à l'actuelle campagne de désinformation, on a dit qu'il était nécessaire que le gouvernement canadien soit énergique et présent, et vous appuie. Cela peut se faire par toutes sortes de moyens. Ces moyens peuvent-ils être financiers, et peuvent-ils impliquer plusieurs ministères? On se pose parfois la question. Le dossier de la chasse aux phoques fait partie des responsabilités de Pêches et Océans Canada, mais le ministère des Affaires étrangères et du Commerce est aussi responsable de ce qui se passe et peut intervenir. J'aimerais que vous nous entreteniez de la façon d'organiser, de structurer ou d'effectuer cette contre-attaque. M. Paul Boudreau: La meilleure façon pour le gouvernement canadien d'affirmer qu'il se porte à la défense de la chasse serait que le premier ministre fasse une déclaration claire, nette et précise au moment de la chasse. Le premier ministre pourrait affirmer clairement que le gouvernement canadien est en faveur de la défense des chasseurs et que la chasse se pratique correctement. Ce monsieur a été entendu, voici un communiqué du gouvernement Harper LE NOUVEAU GOUVERNEMENT DU CANADA APPUIE LA CHASSE AU PHOQUE SUR LA CÔTE EST ET DANS L’ARCTIQUE http://www.google.ca/search?q=David+Emerson+phoques&hl=fr&start=30&sa=N Poursuivre la lecture du Comité: http://cmte.parl.gc.ca/cmte/CommitteePublication.aspx?COM=10480&SourceId=185182&SwitchLanguage=1 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Animal 0 Posté(e) le 27 avril 2007 Citation :on constate que les demandes des industries et des chasseurs ont été entendues et appliquées par le gouvernement canadien pour 2007, le gouvernement a répondu favorablement à toutes les demandes faites par les exploitants de l'industrie du phoque! Exactement ! Mais avec les embargos qui vont se rajouter à ceux déjà existants, je crois quand même que leurs beaux jours sont comptés... ! Ça m'étonnerais aussi que l'OMC puisse forcer les Européens à faire rentrer des produits du phoque chez eux s'ils n'en veulent pas. C'est un peu comme pour les peaux de chats et de chiens torturés d'Asie qui ne peuvent plus rentrer dans certains pays européens à cause de la cruauté que subissent ces animaux Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites