animo-aequoanimo 0 Posté(e) le 4 mai 2007 Yann Edy, originaire d'Orléans, ouvre la porte arrière de sa camionnette et se penche à l'intérieur pour tirer une couverture entourant une masse inerte, sa chienne Kelly. «On l'a eue tout bébé. Elle a toujours été avec nous depuis 15 ans», confie le retraité de 56 ans après avoir placé délicatement l'animal sur une table à roulettes. Elle est posée à quelques mètres de portes métalliques cachant les fours de la firme Cremadog, située à Guyancourt, au sud-ouest de Paris. Le propriétaire des lieux, Gabriel Cimino, demande au couple - qui vient de faire une heure et demie de route - s'il souhaite rendre un ultime hommage à la chienne, figée dans la mort, les pattes avant croisées sur la poitrine. La femme de M. Edy, Anita, en larmes, caresse doucement la tête de l'animal. «Au revoir, ma beauté!» dit-elle avant de se précipiter hors de la pièce avec son mari aux trousses. Tous deux repartiront quelques heures plus tard avec les cendres de Kelly. «Comme ça, elle sera toujours avec nous», soulignent-ils avec satisfaction. Ghislaine Melia est venue pour sa part avec une amie, Isabelle Rompers, pour assister à l'incinération d'un petit chat et d'un cochon d'Inde. Les deux femmes s'occupent depuis plusieurs années de recueillir les chats errants en puisant dans leurs finances personnelles. «Quand je vois la facture dans un restaurant, je me dis que ça peut faire beaucoup de croquettes», souligne Mme Rompers, qui voit dans l'incinération une façon de traiter «dignement» les animaux morts. «J'ai été abandonnée par mon père quand j'étais jeune. Je ne peux pas accepter que des animaux soient délaissés», explique cette femme mariée de 50 ans, une cliente régulière de Cremadog qui conserve, chez elle, les cendres de plus d'une demi-douzaine de chiens et de chats. Selon Gabriel Cimino, qui a fondé son commerce il y a une vingtaine d'années, la France compte une trentaine d'entreprises se chargeant d'incinérer les animaux domestiques. Environ 50 000 des deux millions de chiens et de chats qui meurent chaque année feraient aujourd'hui l'objet d'une incinération individuelle. Chez Cremadog, il en coûte en moyenne 103 euros (157 $ CAN) pour un chat et 180 euros (275 $ CAN) pour un chien. M. Cimino, ex-plongeur professionnel, affirme qu'il a souvent été accusé de chercher à tirer profit de la détresse psychologique des gens, une affirmation sans fondement, tranche-t-il. «Je me souviendrai longtemps, en particulier, d'un vétérinaire qui me reprochait d'avoir trouvé une nouvelle façon de soustraire de l'argent aux gogols... C'est un mot d'argot parisien pour parler de personnes mentalement arriérées. Aujourd'hui, beaucoup de vétérinaires se posent en intermédiaires pour prendre une marge», dit-il. Le propriétaire de Cremadog estime qu'il n'y a rien de ridicule à l'idée de vouloir ritualiser la mort d'un animal domestique puisque le lien affectif développé au fil des ans est fort et nécessite une véritable période de deuil, facilitée par la possession des cendres. suite + autres sujets reliés en lien : http://www.cyberpresse.ca/article/20070410/CPACTUEL/704100656/1064/CPACTUEL Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
linda lachapelle 0 Posté(e) le 10 mai 2007 comme j'aurais aimé faire cela avec ma petite Noirette mais très dispendieux parait-il?entout cas d'après ce que j,ai pu avoir comme info par ici Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
animo-aequoanimo 0 Posté(e) le 15 mai 2007 Si es propriétaire ou si tes parents le sont, il y a aussi la possibilité d'enterrer ton animal sur ta propriété. Il faut t'assurer de creuser suffisamment profond afin que d'autres animaux ne décèlent pas d'odeur et ne creusent pas. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
linda lachapelle 0 Posté(e) le 15 mai 2007 animo a écrit:Si es propriétaire ou si tes parents le sont, il y a aussi la possibilité d'enterrer ton animal sur ta propriété. Il faut t'assurer de creuser suffisamment profond afin que d'autres animaux ne décèlent pas d'odeur et ne creusent pas. je voulais le faire mais ma chatte est décédé en février alors je ne voulais pas la placer dans un endroit où que d'autre animaux auraient été la touché donc je ne savais pas ou la mettre en n'attendant donc c'est pour cette raison qu'elle est resté à la clinique dans une couverture blanche Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
animo-aequoanimo 0 Posté(e) le 15 mai 2007 Ma vétérinaire m'avait proposé de conserver ma petite chienne dans leur congélateur mais comme je savais déjà mon animal malade j'avais creusé sa fosse auparavant, l'avait recouverte d'une planche et conservé de la terre dans des seaux et j'ai donc pu l'enterrer en hiver, surtout qu'il n'avait pas tombé encore beaucoup de neige cette année là car autrement, je suppose que je n'aurais pas eu le choix que d'attendre quand même à la fonte des neiges. On était à la fin de décembre. En février, je n'aurais certainement pas pu le faire car il y aurait probablement eu trop de neige à ce temps de l'année. Ce sont peut-être des solutions qui pourront t'être utiles en d'autres (bien tristes) circonstances similaires. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
linda lachapelle 0 Posté(e) le 15 mai 2007 animo a écrit:Ma vétérinaire m'avait proposé de conserver ma petite chienne dans leur congélateur mais comme je savais déjà mon animal malade j'avais creusé sa fosse auparavant, l'avait recouverte d'une planche et conservé de la terre dans des seaux et j'ai donc pu l'enterrer en hiver, surtout qu'il n'avait pas tombé encore beaucoup de neige cette année là car autrement, je suppose que je n'aurais pas eu le choix que d'attendre quand même à la fonte des neiges. On était à la fin de décembre. En février, je n'aurais certainement pas pu le faire car il y aurait probablement eu trop de neige à ce temps de l'année. Ce sont peut-être des solutions qui pourront t'être utiles en d'autres (bien tristes) circonstances similaires. merci à toi Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites