Animal 0 Posté(e) le 30 mai 2007 SPCA Cri d'alarme Mise à jour le mardi 29 mai 2007, 11 h 21 . La SPCA, à Montréal, lance un appel au secours. Ses refuges sont remplis à pleine capacité. Plus d'un mois avant les déménagements du 1er juillet, les animaux abandonnés affluent. En entrevue avec Radio-Canada.ca, le directeur général de la SPCA, Pierre Barnoti, précise que le problème est particulièrement criant pour les chats. Pierre Barnoti, SPCA « Je reçois entre 50 et 60 bêtes abandonnées par jour à Montréal et une trentaine à Laval. Grosso modo, on est à 80 bêtes par jour », nous dit M. Barnoti. Le problème est moins important pour les chiens. La raison: selon des études, les propriétaires d'animaux domestiques possèdent plus de chats que de chiens. Pierre Barnoti attribue ce choix à la vie trépidante moderne. Pour faire face à cette surpopulation, la SPCA loge les animaux dans des cages de transport déposées sur le plancher. « Il va falloir, une fois de plus, louer des roulottes pour les abriter afin d'éviter d'avoir à euthanasier des animaux en santé. - Pierre Barnoti, directeur général de la SPCA » Adoption et accueil Ça, c'est la solution tremporaire au problème de surpopulation. La solution permanente, c'est soit l'adoption soit les familles d'accueil. Ces dernières acceptent de prendre temporairement un animal que la SPCA ne peut garder à son refuge pour diverses raisons. C'est le cas de : une chatte enceinte; des chatons trop jeunes pour être placés en adoption; un animal légèrement malade qui deviendrait contaminant pour les autres animaux à la SPCA. Par la suite, la famille d'accueil ramène l'animal à la SPCA. Mais, elle peut aussi le garder. « C'est l'idéal pour les gens qui ne savent pas s'ils sont prêts pour un engagement à long terme avec un animal. Ils font l'expérience tout en sauvant une bête. - Pierre Barnoti » Une situation qui pourrait se dégrader Photo: Bethan Hazell La situation à la SPCA risque de s'aggraver à l'approche du 1er juillet. En effet, les locataires qui doivent déménager trouvent difficilement à se reloger à cause du faible taux de vacances. « Les propriétaires sont devenus très difficiles pour accepter des locataires avec des animaux. On prend 100 baux et on se rend compte qu'à 99,9 %, on se retrouve avec une clause d'animal interdit. - Pierre Barnoti » M. Barnoti affirme que, dans plusieurs provinces canadiennes, la discrimination à l'égard des animaux de compagnie est absolument interdite. Comme il est interdit de discriminer contre les noirs, les jaunes, les gens qui ont des enfants. Au Québec, dit-il, la discrimination contre les animaux est presque un automatisme. Malgré cela, nombre de personnes ont un animal de compagnie. Quand un locataire occupe un logement depuis plusieurs années, explique Pierre Barnoti, il a acquis le droit de garder son animal parce qu'il l'a toujours eu. Mais quand vient le temps de se reloger, il perd automatiquement ce droit. En conséquence, l'animal se retrouve avec les quelque 16 000 autres animaux que, chaque année, la SPCA offre à des adoptants ou place en famille d'accueil. Liste des coûts reliés à l'adoption d'un animal à la SPCA http://www.radio-canada.ca/regions/Montreal/2007/05/29/002-SPCA-MTL.shtml Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites