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Animal

Ginseng, graines de lin: prometteurs contre le cancer

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Le dimanche 03 juin 2007


Ginseng, graines de lin: prometteurs contre le cancer




Racines de ginseng
Photo archives, La Presse




Jean-Louis Santini

Agence France-Presse

Chicago (États-Unis)

Du Ginseng aux graines de lin en passant par des extraits de cartilage de requin, les chercheurs ont testé les vertus variables des suppléments alimentaires ancestraux contre le cancer, selon des études publiées samedi à la conférence annuelle de l'American Society of Clinical Oncology (ASCO).


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Si le premier essai clinique étendu pour tester le cartilage de requin, combiné à la chimiothérapie ou la radiologie, n'a montré aucun effet pour prolonger la vie des patients atteint d'un cancer du poumon, une nouvelle étude a révélé que les graines de lin arrêteraient la progression du cancer de la prostate.

En revanche, un régime alimentaire pauvre en graisse animale n'a pas ralenti le cancer de la prostate, selon cette même recherche.

Une étude pilote a aussi montré que le Ginseng à haute dose aide les cancéreux à réduire la fatigue, effet secondaire fréquent de la maladie et des traitements anticancéreux.

«Le recours à des suppléments alimentaires ou à des médecines alternatives pour traiter le cancer et ses effets induits est très étendu depuis longtemps mais peu d'études avaient été jusqu'alors conduites pour en faire une évaluation scientifique», a expliqué le Dr. Bruce Cheson, chef du service hématologie du centre sur le cancer de l'université de Georgetown à Washington lors d'une conférence de presse.

Il a aussi souligné que ces résultats prometteurs devaient être reproduits avant que la médecine puisse en recommander comme traitement.

La graine de lin est riche en oméga 3, des acides gras poly-insaturées également abondantes dans certains poissons, taxées de bonnes graisses, qui agiraient sur la production des membranes cellulaires et réduiraient leur prolifération, explique Wendy Demark-Wahnefried de l'université Duke (Caroline-du-Nord, sud-est), auteur de cette recherche.

En outre, cette graine contient aussi de la lignane, un type d'hormone qui neutralise d'autres hormones comme la testostérone ou l'estrogène ce qui pourrait ainsi bloquer leurs effets dopant sur les cellules cancéreuses, selon ces chercheurs.

L'essai clinique de phase 2, conduit sur 161 sujets souffrant d'un cancer de la prostate, a montré que ceux ayant pris 30 grammes de graines de lin par jour ont vu une progression de leur tumeur de 30 à 40% plus lente que ceux soumis à un placebo ou à un régime faible en graisse saturée.

Les futurs essais cliniques avec la graine de lin se concentreront probablement sur les hommes déjà traités pour un cancer de la prostate et courant un risque élevé de résurgence de la tumeur, selon les chercheurs.

Concernant le Ginseng, cette plante cultivée depuis des millénaires en Asie pour sa racine, appelée «fleur de vie», est populaire chez les cancéreux alors que des expériences animales ont montré ses vertus énergétiques attribuées à la ginsenosides, une substance similaire à des stéroïdes.

Mais le Ginseng n'avait jamais été testé scientifiquement chez les humains.

Une étude menée sur 282 cancéreux pendant deux mois a montré que le quart de ceux ayant pris de 1000 à 2000 milligrammes d'extraits de Ginseng par jour ont dit se sentir «mieux» à «beaucoup mieux», comparé au groupe traité avec un placebo.

«Bien que prometteurs, ces résultats doivent être confirmés par d'autres essais cliniques», a souligné le Dr. Debra Barton, cancérologue de la Mayo Clinic qui a conduit l'étude.

Le Dr Charle Lu du centre sur le cancer de l'Université du Texas (sud), responsable de l'étude sur le cartilage de requin, a souligné que «les résultats décevants démontrent définitivement que ce complément n'est pas efficace contre le cancer du poumon».

«Cette recherche montre aussi la nécessité de conduire des études scientifiques rigoureuses des agents potentiellement anticancéreux et considérés comme des thérapies alternatives», a-t-il ajouté.

http://www.cyberpresse.ca/article/20070603/CPACTUEL/70602077/-1/CPACTUEL

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Ce qui démontre encore une fois de plus les différences entre les tests sur les animaux et ceux sur les êtres humains.

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