Aller au contenu
Rechercher dans
  • Plus d’options…
Rechercher les résultats qui contiennent…
Rechercher les résultats dans…
Animal

Le côté obscur du réchauffement

Messages recommandés

Le mercredi 06 juin 2007

CHANGEMENTS CLIMATIQUES

Le côté obscur du réchauffement




Photothèque Le Soleil




Jean-François Cliche

Le Soleil

Québec

Ils sont peu nombreux, mais on les devine têtus. Contre l’avis de la majorité de leurs collègues, une poignée de scientifiques persistent à croire que l’espèce humaine n’a rien à voir, ou si peu, avec le réchauffement de la planète. Leurs arguments se frayent rarement un chemin jusque dans les médias — à part pour y être démolis. Mais il vaut tout de même la peine de s’y attarder, pour deux raisons.

D’abord, pour comprendre l’actuel débat entourant le Protocole de Kyoto, qui occupera une place centrale dans la réunion du G8 qui s’ouvre aujourd’hui. C’est en effet sur les travaux de cette minorité que les États-Unis se sont longtemps appuyés pour affirmer qu’aucune preuve scientifique réelle ne permettait de lier le réchauffement aux émissions de gaz à effet de serre d’origine humaine — principalement du gaz carbonique (CO2). Cela a été l’un des prétextes qu’ils avaient invoqué pour rejeter le Protocole de Kyoto.

Bien que le président George Bush semble avoir changé d’avis sur ce point, jeudi dernier, cette école de pensée conserve une certaine influence sur l’administration américaine : la journée même de l’annonce présidentielle, le grand patron de la NASA, Michael Griffin, a déclaré à la National Public Radio que le fameux lien homme-réchauffement n’avait pas été démontré et qu’il n’était pas sûr que les changements climatiques soient une mauvaise chose.

Ensuite, même si leur point de vue demeure nettement minoritaire, il n’en reste pas moins que de grosses pointures se rangent parmi les « négationnistes » — encore que, notons-le, le camp adverse n’en manque certainement pas lui non plus —, ce qui donne aussi un certain intérêt à leur point de vue. L’Américain Reid Bryson, considéré comme l’un des pères de la météorologie aux États-Unis, en est un exemple.


suite:

http://www.cyberpresse.ca/article/20070606/CPSOLEIL/70605210/5221/CPSOLEIL

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

×
×
  • Créer...