animo-aequoanimo 0 Posté(e) le 15 juin 2007 Dans un petit parc isolé dans le quartier Centre-Sud, J-F, Picotine et leur chien Jujube étaient étendus à l'ombre hier en fin d'après-midi. Dans la rue, ils vivent parfois dans des squats. «Il y en a plein à Montréal! C'est méconnu, ça ne paraît pas, mais il y a toujours une entrée secrète quelque part», explique J-F, dans la trentaine, assis sur une vieille couverture. À côté de lui, des comprimés et une seringue. Interrogé sur l'emplacement de ces squats montréalais, le jeune sans-abri sourit. «Je ne veux pas dévoiler des spots! De toute façon, les squats sont toujours en mouvement. Tu y restes quelques mois avant de te faire expulser», a-t-il expliqué, pendant que Picotine fouillait dans les poubelles pour trouver de la nourriture à Jujube. Selon J-F, il serait surprenant que des squatteurs aient mis le feu à un de leurs refuges. «Il y a un respect. Quand on entre quelque part et qu'on trouve des sacs de couchage, on n'y touche pas!» a souligné le sans-abri. Après avoir trouvé des restes de poulet pour Jujube, Picotine s'emporte. Selon elle, ce sont plutôt les citoyens qui mettent le feu aux bâtiments, pour chasser les squatteurs. «Les gens veulent qu'on se jette en bas du pont, ils veulent plus nous voir, ni nos chiens!» a lancé la jeune femme de 22 ans... http://www.cyberpresse.ca/article/20070615/CPACTUALITES/706150599/6737/CPACTUALITES Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites