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Animal

La SPAM archipleine

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Le vendredi 29 juin 2007


La SPAM archipleine

À l’approche du 1er juillet, l’achalandage a doublé à la Société protectrice des animaux de la Mauricie (SPAM). Il faut trouver un foyer pour les animaux abandonnés, comme le chat que tient Mélanie Thifault, technicienne en santé animale.
Photo: Stéphane Lessard




Marjolaine Arcand

Le Nouvelliste

Trois-Rivières

Il ne reste que quelques dodos avant le jour D, journée nationale du déménagement. Comme à chaque année, la Société protectrice des animaux de la Mauricie (SPAM) est bondée d’animaux laissés-pour-compte à l’approche du 1er juillet.

«L’achalandage a doublé depuis les deux dernières semaines», mentionne la gestionnaire des licences, Joanne Trottier. «Déjà, les gens prennent rendez-vous pour avoir plus de chance de faire adopter leurs animaux.»

La SPAM offre 90 places pour loger les chats, 40 places pour les chiens, ainsi que sept ou huit emplacements pour d’autres animaux de toutes sortes. La SPAM ne refuse aucun animal mais les propriétaires sont souvent contraints d’attendre qu’une place soit libre. Cependant, elles se désemplissent au compte-goutte.

Quotidiennement, l’employée de la SPAM estime que le nombre de cages qui se libèrent oscille entre zéro et dix. «Ça dépend des jours», affirme-t-elle. «Présentement, on a même une liste d’attente pour les chiens, ce qui est assez rare.»

L’ennui, c’est que la proportion des familles d’accueil est nettement inférieure au nombre de donneurs. «Mais on essaie d’envoyer les animaux dans d’autres SPA avant de faire quoi que ce soit», mentionne Joanne Trottier, faisant allusion à l’euthanasie.

La SPAM suggère aussi aux donneurs d’essayer de faire adopter leur animal de leur côté. «Le problème, c’est que les gens ne pensent pas à l’avance. Certains ne veulent pas attendre et le font tuer», souligne-t-elle.

Pour Joanne Trottier et les autres employés, l’euthanasie représente la facette la plus pénible du métier. «Ah mon Dieu, si vous saviez. C’est très difficile à gérer», s’exclame-t-elle.

«Je ne suis plus capable de les voir entrer, c’est pour ça que je travaille dans les bureaux maintenant. Un animal c’est vivant mais bien souvent, c’est un objet pour les gens». D’ailleurs, elle lance un message à la population: «Avant d’adopter un animal, pensez qu’il va vivre une dizaine d’années, pas seulement six mois ou un an.» •


http://www.cyberpresse.ca/article/20070629/CPNOUVELLISTE/70629187/5409/CPNOUVELLISTE

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