Animal 0 Posté(e) le 21 juillet 2007 Une compagnie vise l’exportation de singes La compagnie Biosphere se propose d’exporter un millier de singes vers les Etats-Unis pour des recherches médicales. Des singes qui seront capturés dans la nature, élevés en captivité jusqu’à ce qu’ils soient prêts pour l’exportation. Cela, pour des recherches sur des maladies telles que celle de Parkinson, d’Alzheimer ou encore sur le vieillissement de la population, le sida et la malaria. Biosphere Trading Ltd veut ainsi exporter un millier de singes aux Etats-Unis pour ces recherches biomédicales. La compagnie privée basée à Vacoas compte démarrer prochainement un élevage de singes à Closel, Tamarind Falls, à 1,6 km de la route Les Mares qui mène à Grand-Bassin. Elle se propose de construire 48 cages pour une colonie d’environ 1 536 singes. Un hôpital sera également aménagé de même qu’un bâtiment pour stocker de la nourriture, un générateur et une pompe à eau. Les singes seront exportés vers Primate Products Ltd qui est située à Miami. Une compagnie québécoise, Chen & Lam Marketing, se chargera du marketing de ces singes. Biosphere Trading Ltd a déjà signé un memorandum of understanding pour l’achat de 1 000 singes (Macaca fascicularis) chaque année pour la période 2007-2016. Pour démarrer son projet, elle se propose d’acheter des singes à des particuliers. Ces singes seront nourris et traités avant qu’ils ne soient prêts pour l’exportation. Une équipe de cinq personnes installera également des pièges à Tamarind Falls pour capturer les singes. Elle travaille sous la supervision de Mohun Gopaul qui occupe le poste de Head Monkey Trapper depuis juillet 2000 chez Bioculture (Mauritius Ltd) Ltd. Biosphere Trading Ltd ne compte pas accepter des singes ayant eu des contacts avec des humains pour des raisons sanitaires. Le promoteur pense que des singes ayant été nourris par des humains peuvent attraper des infections. Ils peuvent par la suite infecter ceux qui sont en captivité. Une fois capturés, les singes seront transportés rapidement pour éviter qu’ils ne soient stressés. Ils seront également nourris durant le trajet. Des soins médicaux leur seront prodigués en cas de blessure. Le promoteur, aidé d’investisseurs mauriciens et d’un professeur en matière de chirurgie du centre hospitalier de l’université de Montréal, attend le feu vert du gouvernement pour démarrer le projet. Jean-denis PERMAL 3 juillet 2007 http://www.lexpress.mu/display_article.php?news_id=89415# Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites