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Animal

Société protectrice des animaux/Des vacances difficiles

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Société protectrice des animaux
Des vacances difficiles


Mise à jour le mercredi 25 juillet 2007, 15 h 58 .




La Société protectrice des animaux (SPCA) de l'Outaouais, à Gatineau, a un problème de surpopulation. L'organisme, qui peut normalement prendre soin d'environ 150 animaux, en garde près de 260 en ce moment, des chats, des chiens et des lapins. Les employés, qui doivent tous les jours nettoyer les cages et examiner les animaux, suffisent difficilement à la tâche.

Selon la superviseure de l'organisme, France Dubois, les principales raisons pour lesquelles les gens se débarrassent de leurs animaux ces temps-ci sont les déménagements et les vacances. « Autre que ça, c'est qu'ils n'ont pas le temps. C'est l'été, il fait beau, on a tout plein de choses, et un animal prend énormément de temps. Il y a aussi beaucoup de portées qui n'ont pas été placées, auxquelles les gens n'ont pas trouvé de foyer. On a eu une portée de cinq chiots golden retriever de deux mois, vaccinés, en parfaite santé. La dame n'a pas pu trouver de preneur. Ça donne une idée de la situation », dit-elle.

Mme Dubois demande donc au public d'essayer de trouver d'autres solutions avant d'aller déposer leur animal à la SPCA . Elle souligne également que l'organisme est à la recherche de gens qui voudraient adopter ou prendre des animaux en foyer d'accueil. Pour stimuler les adoptions, la SPCA a d'ailleurs coupé de moitié les frais d'achat des chats et des chiens.

Et à ceux qui s'inquiètent de recevoir un animal en mauvaise santé ou avec des problèmes de comportement, France Dubois répond que la SPCA a une obligation face au public et qu'elle se doit de remettre un animal qui n'est pas dangereux et qui est adoptable.

Malgré le nombre important d'animaux dont la SPCA de l'Outaouais a la charge actuellement, l'euthanasie à grande échelle n'est pas envisagée. « On va euthanasier seulement en cas de maladie ou de graves problèmes de comportement. Ce qu'on fait pour le moment, c'est qu'on étale des cages temporaires un peu partout en espérant que ça passe », indique Mme Dubois.

http://www.radio-canada.ca/regions/ottawa/2007/07/25/005-spa-animaux.shtml

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