Animal 0 Posté(e) le 31 juillet 2007 Le mardi 31 juillet 2007 Après les graines de lin, le salba Contrairement à la graine de lin, le salba ne contient pas d’œstrogène et est sans saveur. Photothèque Le Soleil Marie Caouette et Catherine Boisclair Le Soleil Québec Une céréale péruvienne, oubliée pendant 500 ans, bousculera-t-elle le marché des aliments grâce à son pouvoir médicamenteux quasi miraculeux? Cultivé par les Aztèques, le salba permettrait de réduire considérablement le risque de maladie cardio-vasculaire, de diabète et d’obésité. Au terme de 15 ans d’études sur cette plante (salvia hispanica alba), des chercheurs de l’Université de Toronto concluent que deux cuillères à soupe quotidiennes de salba moulu suffisent à apporter à l’organisme 100 % de la quantité requise d’oméga-3 pour écarter une foule de problèmes cardiaques. Une bénédiction pour les Nord-Américains qui, selon les autorités de santé américaines, consomment trop peu d’oméga-3 et devraient doubler ou même tripler leur dose quotidienne. « Ce que j’aime du salba, c’est qu’il comprend plusieurs facettes d’une saine alimentation », affirme le chercheur principal, le professeur Vladimir Vuksan, attaché à la faculté de médecine de l’Université de Toronto au St.Michaels Hospital de Toronto. D’abord, le salba a le plus fort contenu en fibres parmi les aliments connus. Les mêmes deux cuillérées quotidiennes apportent à elles seules 30 % des besoins quotidiens en fibres. Finis les problèmes de constipation, finis les hauts et les bas de sucre chez les diabétiques et finies les fringales. Le salba absorbe en effet 14 fois son poids en eau : il ralentit la digestion et le relâchement des sucres dans l’organisme et crée, enfin, une sensation prolongée de satiété. Prise au petit déjeuner, cette céréale réduit le besoin de sucre, qui stimule la faim, pendant toute la journée. Outre ces vertus, le salba contient plus de nutriments essentiels que bien des aliments réputés, a aussi vérifié le professseur Vuksan. Six fois plus de calcium que le lait entier, trois fois plus de fer que des épinards, le même contenu en potassium qu’une banane et demie, autant de vitamine C que sept oranges, 15 fois plus de magnésium que le brocoli et trois fois plus de capacité antioxydante que le bleuet, le roi des petits fruits. Le salba ne contient, en outre, pas de gluten et convient aux personnes qui y sont allergiques. «Le salba est universel. Il convient aux enfants et aux adolescents qui doivent faire des examens et faire du sport, car une bonne nutrition donne de l’énergie », rappelle M. Vuksan. Les femmes peuvent aussi profiter du riche apport en fer, en calcium et en potassium du salba. M. Vuskan remarque que contrairement aux graines de lin, le salba ne contient pas d’œstrogène, composante controversée quant au rôle qu’elle joue dans la prévention du cancer. Comment l’apprêter Cet aliment miracle a aussi la qualité de s’apprêter en un clin d’œil. La graine moulue peut être ajoutée au yogourt, à des céréales, à des salades, aux breuvages, aux ragoûts et aux sauces. Vertu suprême, le salba est sans saveur (contrairement au lin par exemple) et peut s’ajouter à n’importe quelle recette, sans en modifier le goût. Il se conserve dans un endroit frais et sec. Il existe encore peu d’endroits où se procurer le salba. On en trouve sous forme de poudre (en format de 400 grammes à 15,99 $) au comptoir alimentaire de l’hôpital pour enfants (Hospital for Sick Children) de Toronto, où on peut le commander par téléphone (1 800 737-7076). Il se présente aussi sous forme de croustilles, d’huile et de suppléments en capsule. Le salba a fait l’objet d’études dans la plus grande discrétion, explique-t-on, parce que Larry Brown, propriétaire du Salba Nutritional Solution Inc, a laissé les chercheurs torontois établir scientifiquement ses bienfaits avant de lancer le produit sur le marché. Cette compagnie qui commercialise le produit au Canada fait partie de l’entreprise argentine Salba Corporation S.A., qui a subventionné les recherches du professeur Vladimir Vuskan. « Il s’agit d’une recherche indépendante puisque je ne suis pas un de leurs employés et je n’ai pas de parts dans l’entreprise », soutient M. Vuksan. Il rappelle qu’une même étude, menée en Belgique, a donné des résultats très semblables. Contre la mulnutrition Le professeur se dit très enthousiaste quant à ses découvertes. Le salba pourrait un jour combattre la malnutrition des peuples des pays en développement tout en enrichissant l’alimentation de l’Occident, croit Vladimir Vuksan. « Cet aliment mérite d’être commercialisé et ne doit pas être seulement vendu en clinique », ajoute le chercheur, qui rappelle n’avoir aucun lien avec l’étape de la vente. Avant l’arrivée des conquérants espagnols, les Aztèques consommaient abondamment le salba et s’en servaient aussi comme médicament. Cette plante appartient à la famille de la menthe ; on n’en utilise aujourd’hui que les graines blanches, les recherches sur les graines noires n’ayant pas donné de résultats satisfaisants au dire du professeur Vladimir Vuksan. Pour l’instant, la plante pousserait seulement au Pérou. Des modifications génétiques pourront être faites pour domestiquer la plante et la faire pousser plus près de nous, explique M. Vuksan. http://www.cyberpresse.ca/article/20070731/CPSOLEIL/70730191/5786/CPSOLEIL03 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
animo-aequoanimo 0 Posté(e) le 31 juillet 2007 Ça semble une plante intéressante mais quels débiles que de vouloir l'ogemmer. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites