Caro18 0 Posté(e) le 2 août 2007 Le jeudi 02 août 2007 On achève bien les veaux Ariane Krol ( Miss pro-massacre des animaux ) La Presse «Attendu que 95% des phoques tués depuis cinq ans étaient des bébés de 12 jours à 12 semaines, dont plusieurs n'avaient pas encore mangé leur premier repas solide.» Cet argument est l'un de ceux qui ont convaincu la Chambre des représentants d'adopter, lundi, une résolution pressant le Canada d'interdire la chasse au phoque. Un parfait exemple de la sensiblerie qui pervertit ce dossier depuis 40 ans. Oui, la chasse au phoque fait mal à regarder. Comme toute forme de chasse, comme toute mise à mort d'un animal, surtout s'il s'agit d'un mammifère et qu'il saigne. La chasse au phoque est sans doute la plus choquante de toutes, parce que le sang rougit la banquise au lieu de se fondre à l'humus de la forêt. C'est sur cette vision, et sur d'autres arguments aussi émotifs, qu'on se base pour protéger cette espèce nullement menacée. Vaudrait-il mieux attendre pour l'abattre que le phoque ait goûté aux joies de la nourriture solide? Le veau de lait, comme son nom l'indique, est exclusivement nourri de lait jusqu'au moment d'aller à l'abattoir vers l'âge de 20 semaines. S'en émeut-on pour autant? Les retombées commerciales de la chasse au phoque étant minimes comparées à la publicité négative qui en résulte, il aurait été beaucoup plus simple de faire une croix sur cette activité que de la défendre. Heureusement, le gouvernement canadien refuse de céder au chantage. Il vient de convoquer la Belgique, qui interdit la commercialisation de produits dérivés du phoque, devant l'OMC. Bravo. L'indignation des opposants est sans doute sincère, mais elle est souvent opportuniste. Les cadavres des phoques qu'on voit sur les banquises ne servent pas qu'à enrichir les chasseurs. Ils permettent à des vedettes de se poser en protecteurs des plus faibles, à des groupes de défense des animaux de recueillir des fonds et à des politiciens de satisfaire une partie de leur électorat à peu de frais. C'est ainsi que les groupes militants continuent de brandir des photos de blanchons même s'il est interdit de les tuer depuis la fin des années 80. Combien d'âmes sensibles, mais mal renseignées, ont signé un chèque pour sauver des petites bêtes qui sont déjà protégées? Quant à la Belgique, premier pays de l'Union européenne à interdire formellement le commerce des produits du phoque, elle ne risquait pas grand opposition dans ses terres: elle n'en a pas importé depuis au moins sept ans. Idem pour les États-Unis, où le commerce du phoque, et de tout autre mammifère marin, est sévèrement contrôlé depuis 1972. La Chambre des représentants et le Sénat ne risquent pas de se mettre grand monde à dos en réclamant l'interdiction de cette chasse, puisqu'une fraction seulement des produits aboutit chez eux. Nous avons, collectivement, une réflexion à faire sur la façon dont nous traitons les animaux, y compris ceux qui sont laids ou qui ne nous sont pas familiers. La majorité des groupes qui militent pour leur bien-être s'intéressent d'ailleurs à une foule d'espèces, y compris les animaux d'élevage. Malheureusement, ce sont toujours les cas les plus spectaculaires, et sur lesquels il est le plus facile de prendre position, qui mobilisent les politiciens et le grand public. Et les gestes posés impulsivement en faveur de quelques espèces chouchou ne profitent aucunement à celles qui auraient davantage besoin de protection. http://www.cyberpresse.ca/article/20070802/CPOPINIONS03/708020667/5034/CPOPINIONS Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Animal 0 Posté(e) le 2 août 2007 Citation :Et les gestes posés impulsivement en faveur de quelques espèces chouchou ne profitent aucunement à celles qui auraient davantage besoin de protection. comme par exemple les canards gavés martyrisés dont Madame Krol fait la promotion !!!! Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites