Caro18 0 Posté(e) le 2 août 2007 Une table ronde nationale applaudit la défense des principes d'utilisation durable par le Canada PROPAGANDE OTTAWA, le 2 août /CNW Telbec/ - Les Canadiens applaudissent l'annonce du gouvernement du Canada à l'effet qu'il demandera des consultations officielles, en vertu du processus de règlement de différends de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), afin de régler la question de l'interdiction d'importation des produits du phoque, par la Belgique. "Je crois que l'interdiction de la Belgique enfreint non seulement les règles du commerce international établies en vertu de l'OMC, mais aussi les recommandations de l'Union mondiale pour la nature (UICN) et de la Convention des Nations Unies sur la biodiversité", a déclaré le président de l'Institut de la fourrure du Canada, M. Bruce Williams, à une table ronde nationale regroupant des intervenants du gouvernement, des Autochtones, du milieu de la conservation, du bien-être des animaux et du commerce. "Il faut absolument régler ce rejet, par la Belgique, de la philosophie d'utilisation durable", a ajouté M. Williams. Le rejet d'une approche d'utilisation durable face à la conservation aurait des conséquences dévastatrices sur les habitants des régions rurales et les Autochtones qui sont tributaires de la chasse au phoque pour se procurer la nourriture, les huiles et les peaux nécessaires afin de maintenir leur mode de vie rurale et de gagner durement un revenu. On se demande pourquoi on a choisi d'interdire les produits du phoque, alors qu'il a été démontré plus d'une fois que la chasse au phoque est humaine et durable. Il y a peu de différence entre la chasse au phoque et les chasses gérées, en Europe ou aux Etats-Unis, d'autres espèces comme le cerf, le rat musqué ou le sanglier, sans parler de la mésinformation massive diffusée sur ce sujet au public par les groupes de défense des droits des animaux. "Il est dommage que le Canada doive avoir recours aux mécanismes de litige commercial en vue de protéger ses méthodes de conservation de l'environnement, mais nous sommes heureux que le gouvernement soit prêt à défendre ses principes et méthodes solides de conservation pour les Canadiens vivant en milieu rural", a affirmé le directeur exécutif de l'Institut de la fourrure du Canada, M. Rob Cahill. "En s'opposant à l'interdiction d'importation des produits du phoque de la Belgique auprès de l'OMC, le Canada pourra enfin expliquer à quel point on n'a pas tenu compte des faits entourant la chasse au phoque au Canada et dans le monde entier". Le Réseau des phoques et de la chasse au phoque (sous l'égide de l'Institut de la fourrure du Canada, un organisme national sans but lucratif qui promeut les principes d'utilisation durable et judicieuse), s'engage à conserver et à récolter de manière respectueuse les populations de phoques du monde par le biais d'une saine scientifique et de méthodes d'utilisation durable reconnues à l'échelle internationale. Le Réseau des phoques et de la chasse au phoque se compose de représentants du gouvernement, d'Inuits, de vétérinaires, de conservationnistes, de professionnels de la santé et de l'industrie. Pour obtenir de plus amples renseignements, prière de visiter www.fur.ca ou www.sealsandsealing.net. FAITS : La population de phoques du Groenland de l'Atlantique Nord-Ouest, qui compte environ 5,8 millions d'animaux, a triplé au cours des 20 dernières années même si la chasse au phoque s'est poursuivie. Il s'agit de la plus abondante population d'espèces de phoques de l'hémisphère nord. La chasse au blanchon est interdite depuis 1987. La chasse au phoque représente 30 p. 100 de revenu des ménages des communautés de la côte est du Canada, sans compter la valeur alimentaire de la viande. Le traitement des sous-produits du phoque emploie des centaines de personnes dans les communautés côtières isolées et ce, l'année durant. Le Groupe de travail des vétérinaires indépendants a conclu que la chasse au phoque du Groenland au Canada est effectuée de façon humaine, 98 p. 100 des mises à mort se comparant très favorablement aux méthodes utilisées dans les abattoirs nord-américains. Un phoque du Groenland consomme à lui seul une tonne de poisson par année. Au 3e Congrès sur la conservation mondiale de l'UICN, (novembre 2004), l'Institut de la fourrure du Canada, a parrainé une motion, avec le ministère des Affaires indienne et du Nord Canada et l'Inuit Tapiriit Kanatami, s'opposant à la loi belge proposée. La recommandation finale, adoptée avec une majorité écrasante au sein des "chambres" du gouvernement et des ONG, exhortait tous les gouvernements membres à ne pas imposer de nouvelles interdictions d'importation des produits du phoque provenant de populations abondantes. Renseignements: M. Robert B. Cahill, directeur exécutif, Institut de la fourrure du Canada, (613) 231-7091, poste 226 http://www.newswire.ca/fr/releases/archive/August2007/02/c3614.html Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Animal 0 Posté(e) le 2 août 2007 J'espère que la Belgique va tenir son bout !! Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites