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Caro18

Boeuf de Kobe: le steak de luxe arrive en épicerie

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Boeuf de Kobe: le steak de luxe arrive en épicerie
Laurie Richard

Le Soleil

Considéré comme de la plus haute qualité au monde, le bœuf de Kobe fait son entrée en épicerie dans la région. Résultat d’un cheptel de vaches japonaises Wagyu savamment dorloté, cette viande recherchée ravit les amateurs de produits carnés.


« Le bœuf est élevé sans stress », illustre Camil Lacroix, propriétaire du magasin d’alimentation Bouche-Rit Pasta Déli, à Lévis, qui vient tout juste de recevoir cette denrée de luxe.

Son nom provient de la ville de Kobe, au Japon, où les bœufs étaient jadis traités aux petits oignons… et à la bière. Soignées comme des chevaux par les fermiers japonais, les vaches Wagyu étaient brossées, massées et nourries d’aliments parfois additionnés de cervoise. Les animaux développaient ainsi une chair tendre et juteuse.

Élevé à Calgary

Le bœuf « de Kobe » de M. Lacroix ne provient toutefois pas d’Asie. Le bétail a été élevé « à la japonaise », à Calgary, par le producteur Kobe Classic Beef. Les bêtes profitent de l’air frais et aucune hormone n’est utilisée. Leur alimentation est notamment composée d’orge et de résidus issus de la fabrication de la bière.

« Un bœuf régulier est nourri de 250 à 300 jours. Le bœuf de Kobe est nourri environ 500 jours », note M. Lacroix. « Comme un grand cru : ça prend du temps », appuie Patrick McCarthy, président de Kobe Classic Beef, le plus important producteur de bœuf Wagyu au Canada.

La méthode d’élevage confère un aspect persillé à la viande. Le gras s’y répartit également, rappelant ainsi la texture du beurre, au dire des gastronomes.

« Il a une teneur plus élevée en huile que le bœuf ordinaire, comme un thon de haute qualité », fait valoir M. McCarthy.

À Québec, le restaurant Panache de l’Auberge Saint-Antoine sert le faux-filet et la calotte de ce fameux animal depuis mars. Son Café Artefact offre également, dans son menu plus léger, un hamburger au Kobe.

La réputation du bœuf de Kobe se reflète forcément dans son prix au détail. Pour son premier « test », M. Lacroix propose trois coupes : le filet mignon, le faux-filet et la côte. Les amateurs de viande devront débourser autour de 25 $ pour pouvoir déguster un filet mignon de cette chair prisée.

Poursuivre la lecture:

http://www.cyberpresse.ca/article/20070803/CPSOLEIL/70802190/6693/CPACTUEL

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Citation :
Le bœuf « de Kobe » de M. Lacroix ne provient toutefois pas d’Asie. Le bétail a été élevé « à la japonaise », à Calgary, par le producteur Kobe Classic Beef.


Selon l'Association Canadienne de Wagyu, le bétail doit être élevé selon les normes nord-américaines car le climat et nos systèmes de production ne permettent pas que les vaches soient «dorlotées» comme celles du Japon...
http://www.canadianwagyu.ca/breed_overview.htm




Pour voir comment «on dorlote savamment» ces vaches au Japon, cliquez ici:

http://www.luciesfarm.com/artman/publish/article_39.shtml

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