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Fièvre aptheuse: nouveau déraillement du système agroaliment

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Fièvre aptheuse: nouveau déraillement du système agroalimentaire



Il y a six ans, en Angleterre, l’épidémie de la fiévre aphteuse – partie d’une ferme denoncée, à temps mais en vain, aux autorités par des associations de protection animale – a coûté la vie à une dizaine de millions d’animaux de toute espèce, même à des animaux de compagnie.

Les trois quarts de ces animaux étaient sains mais furent abattus « préventivement » pour « éradiquer » l’épidémie.

Pour tuer ces animaux, le gouvernement a fait appel à l’armée, aux employés des abattoirs, aux chasseurs etc. La barbarie de ces massacres fut telle que, par la suite, beaucoup de ces personnes endurcies ont eu recours aux services de psychologues pour se remettre. Si l’on excepte le massacre continuel de volailles pour éradiquer le sous-type H5N1 du virus de la grippe aviaire, l’abattage des animaux sains, en 2001, en Angleterre, a été peut-être la pire maltraitance de masse de l’histoire envers les animaux et ce dans un pays donneur de leçons qui fanfaronne pour son excellence en protection animale. N’oublions pas qu’en 1996, c’était encore en Angleterre que les terribles événements concernant la « vache folle » avaient vu le jour et atteint leur paroxysme.

Au-delà de la souffrance animale, les crises de l’agro-industrie de 1996 (vache folle), de 1999 (poulets à la dioxine), de 2001 (fièvre aphteuse) ainsi que le toujours présent sous-type H5N1 du virus de la grippe (ce matin encore on a annoncé la mort d’une personne atteinte du H5N1 en Indonésie et le énième massacre « préventif » de vollailles) ont coûté des milliards d’euros actuels au contribuable européen.

Et cela continue : Le 4 août dernier, l’Europe apprend que, dans le Surrey, en Angleterre, un foyer de fièvre aphteuse pariculièrement inquiétant est apparu. Un troupeau de vaches a été abattu car une de celles-ci avait été contaminée. Le cas est jugé partculièrement inquiétant car la souche de la fièvre aphteuse est cette fois semblable à celle qu’on étudie dans un centre de recherche du voisinage. Selon le professeur Arsène Burny de la Faculté d’Agronomie de Gembloux (Belgique), le virus est résistant et se propage par l’air, par la poussière et par l’eau. (RTBF La Première, 6.8.2007/8h)

Le 6 août, on apprend que le troupeau d’une ferme voisine a été abattu préventivement avant qu’on connaisse le résultat des analyses qui ont confirmé la contamination. Par contre, le 9 août, des analyses montrent que le troupeau d’une troisième ferme abattu préventivement, n’était pas contaminé. C’est pourquoi , le 10 août, on n’a pas osé sacrifier un quatrième troupeau déclaré suspect et appartenant à une exploitation agricole située un peu en dehors de la zone de suveillance. Et on a eu raison car les analyses ont finalement « innocenté » ce troupeau.

A côté des tâtonnements et des erreurs d’appréciation des responsables, la question de l’origine de la contamination se pose avec acuité. Actuellement, les responsables déclarent ignorer de quelle manière les deux troupeaux ont été contaminés. Le virus provient-il du centre de recherches ? Et si oui, comment a-t-il pu s’échapper ? Les scientifiques et les responsables disent qu’ils n’en savent rien !

Ce n’est pas la première fois ! Les apprentis sorciers de l’agroalimentaire, les secteurs qui la servent ainsi que leurs amis politiques sont coutumiers du fait. Les scandales de la « vache folle », des poulets à la dioxine, de l’épidémie de la fièvre aphteuse de 2001, du toujours présent H5N1 sont là pour témoigner. Pourtant, malgré toutes ces souffrances animales - et parfois humaines - et ces catastrophes économiqies, les lobbies de l’agro-industrie continuent à imposer leur volonté aux autorités publiques de plus en plus faibles. Où cela nous mènera-t-il ?

Si les autorités européennes et nationales, censées représenter la totalité de la population, ne mettent pas au pas l’agro-industrie, ses lobbies et ses chercheurs, on est en droit de craindre l’apparition de quelque nouveau virus, beaucoup plus dévastateur que ceux que nous avons connus jusqu’à présent. Un virus qui pourrait provoquer des malheurs extraordinaires et peut-être la chute définitive de ce système agroalimentaire, irrationnel et impitoyable pour les animaux, qui ne parvient à nourrir que le tiers de l’humanité.



Source : Newslette de « Les chrétiens et les animaux » - 13/08/07
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