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Animal

À CHAQUE TUERIE, ON POINTE LES CHASSEURS

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Le lundi 27 août 2007

À CHAQUE TUERIE, ON POINTE LES CHASSEURS

Fatigués d'être une cible



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Le Quotidien

SAINT-HONORÉ

Les chasseurs sont exaspérés d'être pointé du doigt à chaque fois qu'un drame avec une arme à feu survient sur la planète.



Les instructeurs de tir de l'Association chasse et pêche de Chicoutimi ont ouvert leur champ de tir en fin de semaine, sur le chemin des Ruisseaux à Saint-Honoré. Chaque été, avant le début de la saison de chasse au gros gibier, plus d'un millier de chasseurs se pointent avec leur arme de gros calibre pour ajuster leur tir avant de prendre le bois. Rolling Eyes Les discussions ne manquent pas et les chasseurs en ont marre de la loi fédérale sur les armes à feu, même si certaines modalités ont été allégées avec les années.

"On est écoeuré de se faire pointer du doigt et de se voir imposer de plus en plus de restrictions en ce qui concerne les armes à feu à chaque fois qu'un fou ouvre le feu et abat des gens dans un endroit public", a fait valoir Jean-Luc Tremblay, un chasseur de Jonquière qui faisait vérifier son arme par des instructeurs de tir à la carabine.

"L'obtention d'un permis d'acquisition et de possession d'arme à feu, ça ne donne pas du génie à celui qui le possède. À chaque fois qu'une tuerie se produit, ce sont les chasseurs, propriétaires d'arme à feu, qui finissent par payer la note au bout du compte", laisse entendre Larry Chambers, instructeur de tir accrédité par la Fédération québécoise de la faune (FQF).

"La FQF nous a informés, récemment, que la loi sur les armes à feu interdirait aux propriétaires de garderie d'avoir des armes à feu dans leur résidence. Comme si un enfant de deux ans allait réussir à ouvrir l'armoire à armes à feu, qui est barrée à clef, pour ensuite utiliser une arme. Ça n'a plus de sens, ils ne savent plus quoi inventer!" dénonce Larry Chambers.

L'instructeur de tir relate d'ailleurs que même si les chasseurs se montrent disciplinés à l'égard de la loi, plusieurs d'entre eux se montrent récalcitrants à respecter les règles qui concerne l'enregistrement. "Une arme est sécuritaire quand elle est remisée sous clef dans un endroit sûr. Ce n'est pas parce qu'une arme est enregistrée qu'elle est sécuritaire", indique le chasseur d'expérience et spécialiste des armes.

Rappelons que le 13 septembre 2006, Kimveer Gill était armé d'un fusil semi-automatique Beretta, d'un pistolet Glock de calibre .45 et d'un fusil de chasse à doubles canons de calibre .12 lorsqu'il a fait feu dans le collège Dawson. Les armes du tueur étaient enregistrées et il avait obtenu légalement un permis d'acquisition et de possession d'armes à feu.



http://www.cyberpresse.ca/article/20070827/CPACTUALITES/708270367/5276/CPACTUALITES

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