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Textes animaux de labo pour Bull. été

Messages recommandés

Texte 1
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Loi sur les cosmétiques - entre 2 et 3 000 animaux épargnés



Le 21 mai dernier, la Knesset (parlement israélien) a voté l’interdiction des tests sur les animaux pour les produits cosmétiques et d’entretien. Cette loi, entrant en vigueur dès son adoption, permettra d‘épargner entre 2 et 3 000 animaux, chaque année.

"Il s’agit d’une loi importante qui reflète la façon dont notre société évolue vis-à-vis des droits des animaux" a déclaré Gedeon Sa’ar, le député initiateur de cette loi.

Gedeon Sa’ar a déposé depuis un autre projet de loi pour l’interdiction de l’importation des cosmétiques testés sur les animaux, exception faite des tests pour lesquels il n’existe pas d’alternative validée. Le projet a été approuvé en première lecture par le Comité Education, Culture et Sport du Parlement.


Sce : Chambre de commerce France-Israel
www.israelvalley.com/news

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Texte 2
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Les singes de l’île Maurice : un marché très attractif



Bien que l’expérimentation sur les primates soit le sujet de débats ces dernières années, le commerce de singes à destination des laboratoires est en plein développement.

L’île Maurice est un des leaders mondiaux de ce marché très lucratif. 20% des primates qui échouent dans les laboratoires des Etats-Unis et d’Europe provienne de Maurice. C’est sur cette île, qui compte déjà cinq exportateurs de singes (Bioculture, Noveprim, Les Compêches, Biodia Co, et Le Tamarinier), que la compagnie Biosphere projette d’ouvrir un nouvel élevage. Elle a obtenu l’autorisation du Ministère de l’agro-industrie de capturer et d’exporter annuellement un millier de macaques, et n’attend plus que le permis du Ministère de l’environnement.

Biosphère assure dans son rapport Environment Impact Assessment que la capture et l’élevage des macaques seront effectués en conformité avec les recommandations de la Royal Society For the Prevention of Cruelty to Animals et de l’International Primatological Society. C’est donc dans des "conditions humaines" et "internationalement considérées comme acceptables" que les singes seront censés être traités puisqu’il ne devront pas, selon les conditions sine qua non du Ministère de l’agro-industrie, être soumis à "un stress lourd" ni "subir d‘expériences qui les mettent à la torture" ! Que peut bien signifier "stress lourd" pour un gouvernement qui accepte qu’on inflige à ces animaux les expériences traumatisantes que sont la capture, la séparation d’avec leur famille et leurs groupes, et l’emprisonnement ? Quel expérimentateur avoue mettre ses cobayes à la torture ?

Mais la morale est sauve : les 70 000 dollars que rapporteront annuellement au gouvernement la capture de ces singes devraient être versés dans un fond pour la protection de la nature !


Sce :
« Ile Maurice : Une compagnie vise l’exportation de singes » juillet 2007 - www.lexpress.mu/
« Exportation de singes : le business prend de l’essor » juillet 2007 - www.lemauricien.org

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texte 3
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La peau en 3D



L’institut Fraunhofer de génie Interfacial et de Biotechnologie (IGB) a développé un modèle tridimensionnel de peau humaine , permettant de réaliser des tests de bio compatibilité et de toxicité. Elle est constituée de cellules humaines et reproduit le derme, l’épiderme, ainsi que la couche cornée (en surface) . L’institut vient d’obtenir l’accréditation lui permettant d’effectuer des tests de bio compatibilité avec ce procédé. Ce modèle de peau est adapté aux tests de produits chimiques effectués dans le cadre du programme REACH.



Sce : Dépêche idw, communiqué de presse de l'IGB - 19/07/2007

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texte 4
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Triste jour pour les animaux



Le 1er juin 2007, REACH, le programme européen pour l’Enregistrement, l’Evaluation et l’autorisation des substances Chimiques, est entré en vigueur.

Ce programme compte évaluer, d’ici à 2018, la toxicité de 30 000 substances chimiques, mises en circulation en Europe avant 1981, et suspectées d’être responsables de maladies et de nuire à l’environnement.

La pression d’organisations de défenses des animaux ont abouti à ce que le Parlement européen inscrive dans la réglementation REACH la réduction de l’utilisation des animaux vertébrés en évitant la duplication des expériences et en promouvant des méthodes substitutives. De sorte que, si certaines estimations, faites en 2003-04, sur le nombre d’animaux qui pourraient être utilisées dans le cadre de REACH atteignaient 43 millions, aujourd’hui elles se situent entre 8 et 9 millions.
C’est 8 à 9 millions de trop.

Pour l’association Antidote, l’adoption de la toxicogénomique (basée sur des cultures cellulaires humaines et sur les puces à ADN), permettrait de prédire avec fiabilité la toxicité des substances pour l‘homme, en fournissant des résultats rapides et sans avoir recours à l’expérimentation animale.Mais, bien qu’Antidote avec d’autres organisations européennes, avaient obtenu du Parlement qu’il inscrive dans le projet REACH la toxicogénomique comme possible méthode alternative, celle-ci n’est mentionnée, dans la version finale de REACH, que comme une technique à développer.

Selon Antidote, "Si c'est un pas dans le bon sens, il est très insuffisant. En effet, pendant que les autorités européennes disent vouloir "développer" la toxicogénomique alors qu'en fait cette méthode est déjà au point, des tests sur des animaux, peu prédictifs des effets toxiques pour l'homme, continueront à s'effectuer..."


* Centre européen pour la validation de méthodes alternatives
Sce : "Reach : June marks the start of the world biggest ever animal testing programme" - www.navs.org.uk/media_centre/35/0/823
"New European Chemicals Agency opérations as REACh enters into force, 01/06/07" - http://jpn.cec.eu.int/home/news_en_newsobj2248.php
Antidote-Europe - http://www.antidote-europe.org/

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Texte 5
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Un demi-siècle de 3R en Europe










"Réduire, Remplacer et Raffiner", c’est la règle déontologique des 3R énoncée il y a à peu près 50 ans, par deux scientifiques britanniques, William Russell et Rex Burch, à l‘issue d‘une étude commandée par la British Universities Fédération for Animal Welfare, en 1954, sur les méthodes d’expérimentation "humaines" et développée dans l’ouvrage "The principle of humane expérimental technique", en 1959.

La stratégie des 3 R serait, en Europe (1) , une priorité reconnue par une majorité de chercheurs ayant recours à l’expérimentation animale, dont découleraient de « bonnes pratiques« de labo, un encadrement très strict des protocoles et une forte régression du nombre d‘animaux utilisés… si l’on en croit ces mêmes chercheurs, les fondations qui les soutiennent et les journalistes qui rendent compte de leurs travaux.

Le concept des 3R peut être schématisé ainsi :

=> Remplacer - Il s’agit de s’efforcer de remplacer les tests sur les animaux par des tests in vitro, des modèles mathématiques et informatiques, etc. ou de remplacer les espèces reconnues sensibles par celles supposées moins ou non sensibles, comme les invertébrés ou encore, les bactéries.
=> Réduire - L’objectif est de limiter le nombre d’animaux [reconnus] sensibles utilisés, en réduisant le nombre de variable, en partageant les données, etc.
=> Raffiner - Signifie ici diminuer le stress et la souffrance : par l’administration d’analgésiques et d‘anesthésiques, par l’euthanasie des animaux dès que le stade clinique est atteint, par l’observation de pathologies spontanées et non provoquées, etc.

Le raffinement.

Pour s’efforcer de réaliser ce dernier objectif, des comités scientifiques ont élaboré des méthodes d’évaluation destinées à permettre aux chercheurs :


a) d’identifier un stress ou une douleur chez un animal qui l‘exprime par son comportement, ses réflexes, ses cris.

Pour un chercheur qui a réussi à expurger toute once de cet anthropomorphisme prétendu si néfaste à une observation objective, il n’est sans doute pas aisé de reconnaître, en tant que symptôme d’une douleur, les réactions d’un animal même si elles ressemblent fortement aux réactions humaines (recul, cri…) Aussi incroyable que cela puisse paraître, il lui faudra donc aussi réapprendre, par exemple, certaines évidences telles que : "les symptômes de douleurs aiguës apparaissent généralement en même temps que l’application de stimuli nocifs ou peu après" et que "on peut s’attendre à une intensification des réactions dues aux douleurs aiguës, suite au contact répété avec des stimuli nocifs"
(3)


b) de quantifier le stress ou la douleur, appelés "contrainte". La contrainte peut être légère, moyenne, sévère selon les critères définis par ces comités.

On peut supposer que cette attitude face à la douleur animale soit invalidante pour la réalisation de l’objectif "Raffiner". A cela, il faut ajouter le fait qu’analgésiques et anesthésiques peuvent ne pas être administrés aux animaux s’ils sont jugés susceptibles de perturber les résultats d‘une expérience, ou parce qu’il s’agit de recherches sur la douleur, ou bien par indifférence ou négligence. Et enfin, le développement de souris atteintes de maladies cadre mal avec l’observation de pathologies non provoquées .


Le remplacement et la réduction.

Si l’on regarde quelques statistiques et données éparses relatives à l’utilisation des animaux "de laboratoire" en Europe sur ces 20 dernières années, il est vrai que, dans quelques pays, la diminution du nombre d’animaux utilisés est frappante :

- En France, le nombre d’animaux est passé de 4 833 421 (1984), à 2 325 398 (2004) soit une diminution de plus de la moitié.
- En Grande-Bretagne, une diminution s’amorce à partir de 1976, année pendant laquelle approximativement 5. 4 millions d’expériences sur animaux avaient été déclarées, pour descendre à 3, 01 millions en 2006, ( interrompue par 1 brusque augmentation en 1987).
- En Allemagne, 2, 6 millions d’animaux en 1989, 1,591 millions en 1999.
- En Belgique en 1995, 1 645 268 animaux avaient été utilisés, plus du double qu‘en 2006 ( 765 715).
- Et en Suisse, près de 2 millions d’animaux pour 1983, et 550 505 en 2005, soit une diminution de 72%.

L’adoption de méthodes substitutives, ainsi que la mise en place de comités d’éthique (en contraignant ou incitant
(2) les expérimentateurs à revoir à la baisse leur "consommation" d’animaux) ont vraisemblablement permis d‘épargner plusieurs millions d‘animaux, mais moins qu‘il n‘y paraît : le recours aux animaux invertébrés (lesquels ne sont pas comptabilisés dans les statistiques), comme les vers, les moules, les calamars, les mouches, fait aussi partie des options de remplacement énoncées par les 3R. Par ailleurs, il n’est pas impossible que des laboratoires aient fait effectuer certaines expériences dans des filiales situées dans des pays où les expérimentateurs ont les coudées franches.

Puis, en y regardant mieux, c’est un renversement de cette tendance que l’on observe à partir de 1999/2000 pour :

- La Grande-Bretagne, où le nombre d’expériences sur animaux est en hausse de 5% en 2006, et de 10 % par rapport à 2000.
- L’Allemagne : 2,2 millions d’animaux en 2003
- La Suisse, où, depuis 2000, les chiffres augmentent annuellement. En 2005, l’augmentation atteignait 10,6%)
- La Belgique : cela fait 4 ans que le nombre d’animaux augmente (de 5,2% en 2006)
- La Finlande : 228, 334 en 1999 et 644,880 en 2002.

Cette hausse est généralement expliquée par le développement des animaux génétiquement modifiés. D’ici peu, on pourra aussi attribuer une part de l’augmentation au Programme REACH. Et ensuite ? Quelle nouvelle voie prometteuse ou quelle urgence sanitaire provoquera une recrudescence du nombre d’animaux sacrifiés ?

Cela montre, s’il était besoin, les limites des 3R qui reposent sur l’idée qu’il est du devoir de la science de traiter le moins mal possible des animaux qu’elle est en droit d’utiliser et qu’elle se doit d’en tuer le moins possible dans la mesure ou cela ne nuit pas à ses intérêts.

La règle des 3R est acceptable pour qui considère que les alternatives ne permettront pas avant longtemps de remplacer le modèle animal ou qu’il existe des domaines pour lesquels le recours à l’animal restera toujours indispensable et bien sûr, légitime.

Puisque les intérêts des animaux comptent si peu qu‘expérimenter sur eux est légitime, il n’y a pas d’urgence à développer des méthodes substitutives. Ce qui explique que le financement alloué à la recherche de méthodes alternatives soit plutôt chiche, que les structures mises en place pour la validation de celles-ci soient insuffisantes (L’ECVAM/Centre Européen pour la Validation des Méthodes Alternatives n’a validé que 21 tests depuis sa création en 1991), et qu’une fois validées, ces méthodes ne soient pas obligatoirement mises en application : Dans un rapport de 2004
(4) sur les tendances concernant l’utilisation des animaux et les alternatives, il est mentionné que la mise en place de nouvelles méthodes est souvent considérée comme lente et fastidieuse. Si la Directive européenne stipule qu’" il ne sera pas effectué d'expérience s'il existe une possibilité raisonnable et pratique d'avoir recours à une autre méthode scientifiquement acceptable et n'impliquant pas l'utilisation d'un animal pour obtenir le résultat recherché." (5), il ne s’ensuit pas que tous les chercheurs s’y plient, s’ils n’y sont pas contraints. Or, peu de pays membres interdise l’utilisation de méthodes pour lesquelles une alternative a été validée.

Russel et Burch préconisaient moins d’inhumanité "directe ou contingente" dans une pratique qu’ils ne remettaient pas en question. Pour eux "traiter le plus humainement possible les animaux de laboratoires, loin d’être un obstacle" était en fait "un préalable à des expériences réussies".
On peut admettre qu’en 1959, leurs 3R aient été considérés comme une approche innovante. Qu’elle soit encore de nos jours regardée comme un "idéal à rechercher" est inquiétant pour l‘évolution de la situation des animaux dans les années à venir.



_____________

(1) La règle de 3R bénéficie aujourd’hui d’un large consensus, au delà de l’Europe et a été plus ou moins adoptée, entre autres, par Le Conseil canadien de Protection des Animaux, l’United States Department of Agriculture, par le National Health and Medical Research Council en Australie
(2) Selon les pays, les comités d’éthique ont un rôle dans la décision finale d’autoriser l’expérimentation ou un simple rôle consultatif.

Sce :
(3) "Classification rétrospective des expériences sur animaux selon leur degré de gravité (catégories de contrainte)" - Office vétérinaire fédéral, Berne 1994 : http://ethique.ipbs.fr/sdv/SUISSE%20116105.pdf
(4) "Trends in animal use and animal alternatives", De Greeve, De Leeuw, van Zutphen, 2004 :
(5) article 7.2 de la Directive européenne 86-609
(6) The principle of humane expérimental technique, Russel and Burch, 1959
(7) "Expérimentation animale, : biologie, éthique et réglementation" , I. Veissier , revue Productions Animales, Inra www.inra.fr/internet/Produits/PA/an1999/tap1999/veissier995.pdf
"Statistics of Scientific Procedures on Living Animals", Great Britain, 2006 / "Statistiques des expériences sur animaux 2005" , Office Vétérinaire Fédéral (Suisse) / "4ème rapport sur les statistiques concernant le nombre d’animaux utilisés à des fins expérimentales…", Commission des Communautés Européennes, Bruxelles 2005
Gircor (Groupe Interprofessionnel de Réflexion et de Communication sur la Recherche - France)

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Oups !


Si l'article est trop long - que ce soit pour le bulletin été ou en général, vous sentez pas gênées de me le dire, c'est pas grave. content

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Non, je crois qu'il y aura de la place dans ce bulletin.

En ce qui concerne les chiffres, je suis bien certaine que c'est en hausse au Québec (Laval, Sherbrooke ...) Shit

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Certainement ! Mad
Je m'en suis tenue à l'Europe parce que j'avais plus de données qui me permettaient de dégager une tendance générale.

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Ce sont les derniers événements qui me faisaient penser à ça. Espérons qu'en alertant un tant soit peu la population, cela fera en sorte que nos gouvernements se pencheront un peu sur la question. Tant qu'on ne dit rien, ça équivaut à leur donner le ok pour continuer de cette façon. Mais il reste que nous avons pu constater lors de nos collectes de signatures qu'il y a quand même des gens qui sont bien indifférents, mais on peut quand même au moins en amener à réfléchir.

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Citation :
Ce sont les derniers événements qui me faisaient penser à ça.


Oui, on dirait que les labos se développent à grande vitesse !

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oui et depuis quelques temps, la majorité des chercheurs qui s'établissent au Québec proviennent de pays étrangers ! Ils savent qu'en venant ici, ils ne se feront pas embêtés ! Mad

p.s; vu sur ce site, qu'il y aurait 2 millions d'animaux utilisés en recherche chaque année au Canada...mais je suis persuadée que c'est beaucoup plus
http://www.landfood.ubc.ca/animalwelfare/research/lab_animals.htm

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Tu as vu les 2 photos ! Ils ont honte de rien ! On dirait des gens avec leurs animaux compagnons Rolling Eyes

Les chiffres donnés sont toujours en dessous de la réalité ; entre les labos qui ne fournissent pas de chiffres ou qui le font incomplètement, les animaux qui meurent avant d'avir subit une expérience, les espèces qui ne sont jamais pris en compte, etc.

Ici, il y a des données (que je n'ai pas utilisé pour l'article car, d'un autre côté il m'en manquait pour faire le lien avec les 3R). On pourrait par contre, les utiliser pour faire un article sur un prochain bulletin et/ou pour le site, consacré à la vivisection au Canada ?
http://www.ccac.ca/fr/Publications/New_Facts_Figures/intro.htm
Il y a un tableau pour 1975=>2005 et d'autres pour 2005 par utilisation :
réglementation des produits, recherche fondamentale, éducation...

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Vous avez peut-être prévu quelquechose pour Sherbrooke et Laval ?
Dans le cas contraire, j'ai fait ce petit texte.

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Québec - L’expérimentation animale, un industrie en pleine santé

- A Laval, LAB Recherche, société qui effectue des tests sur les animaux pour l’industrie pharmaceutique, biotechnologique, industrielle, etc., projette de doubler la superficie de ses installations, qui devrait atteindre les à 170 000 pieds carrés. Le début des travaux, qui coûteront 40M$, est prévu pour le mois d’octobre.

La capacité d’hébergement pour les animaux passera de 36 à 80 salles dont douze, destinées à la toxicologie de l’inhalation.

Parallèlement, les travaux d’agrandissement des locaux situés en Hongrie devrait s’achever fin septembre et multiplieront par 5 la capacité d’hébergement des grands animaux.

Quant à l’agrandissement des installations danoises, elles sont terminées, doublant ainsi la superficie réservée aux grands animaux et permettant à LAB Recherche de "tirer parti de son avantage concurrentiel au niveau mondial, dans la conduite d'études de toxicologie sur les porcs miniatures".


- Tandis qu’à Sherbrooke, c’est le début des travaux pour les Laboratoires Charles River qui s’installe dans le nouveau parc de la Santé qui jouxte le CHUS Fleurimont.

Charles River effectue des tests pour l’industrie pharmaceutique et biotechnologie. Cette société est aussi leader dans le développement de modèles animaux consacrés à l’approvisionnement continu de modèles de recherche pour des laboratoires du monde entier.

Le projet, estimé à 140 millions $, prévoit trois agrandissements en 7 ans.

Dans ces locaux, seront menés des expériences sur des souris, des rats et des chiens.



Sce : LaPresseAffaires.com - lesaffaires.com - CNW TElbec

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Citation :
Vous avez peut-être prévu quelquechose pour Sherbrooke et Laval ? Dans le cas contraire, j'ai fait ce petit texte.


Merci, ce petit texte englobe ce qui se fait chez-nous, côté labo ! flowers

Une, ou des, idées de titre ???

Au Québec, on ne chômera pas avec les tests ???

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Citation :
Au Québec, on ne chômera pas avec les tests ???


Et oui, pourquoi pas !

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Merci infiniment ma belle Hop ! Super beau texte ! flowers


Citation :
Tu as vu les 2 photos ! Ils ont honte de rien ! On dirait des gens avec leurs animaux compagnons Rolling Eyes


Oui, et avant de lire le texte, je croyais effectivement qu'il s'agissait de gens avec leurs petits animaux de compagnie ! C'est honteux !!! Thumb down

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Au Québec, on ne chômera pas avec les tests ???


ou


De l'avenir pour les chercheurs du Québec
Le martyr pour des milliers d'animaux

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J'aime bien "de l'avenir pour les chercheurs du Québec". Ou quoique, on pourrait y aller avec le titre actuel en incorporant Québec dans le titre et en remplaçant pleine santé par santé florissante : Au Québec, l'expérimentation animale est en santé florissante" ??? Je ne sais pas pourquoi, je n'avais pas fait attention à ce titre lorsque j'avais lu l'article.

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Citation :
Au Québec, l'expérimentation animale est en santé florissante


oui ça serait bien aussi Cé !

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Pour la gloire des chercheurs, des animaux meurent


Le martyre des uns contre la gloire des autres

Le Québec, terre fertile pour les chercheurs


La souffrance des uns, le bonheur des autres

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Je l'avais oublié, çui-là. Si c'est trop tard, tant pis.



Texte 7
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Un jour peut-être...mais pas dans l'immédiat


Aux Etats-Unis, le NRC ( Conseil National de la Recherche) , organisme indépendant qui conseille le Congrès et le Gouvernement Fédéral sur les questions scientifiques, a récemment publié un rapport intitulé "Tests de toxicité au XXIe siècle : une vision et une stratégie", dans lequel il est dit que les tests de substances chimiques effectués sur les animaux sont onéreux et longs et que les nouvelles méthodes in vitro pouvaient s’avérer plus efficaces. Ces méthodes, en fournissant plus rapidement des résultats plus fiables permettraient de réduire le temps et le coût de ces tests ainsi que le nombre d’animaux utilisés.

Toutefois, si le NRC envisage qu’avec le temps, les tests sur animaux pourraient être fortement réduits, voire "peut-être, un jour, éliminés" , il considère que, dans l’immédiat, des tests ciblés sur les animaux sont encore nécessaires pour compléter les tests in vitro.

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Je vais voir si je peux l'intégrer, sinon: au prochain bulletin.
Ils sont plates ceux-là de dire que ces méthodes sont meilleures à plusieurs points de vue, mais, qu'en quelque sorte, ils ne se pressent pas trop fort pour les utiliser !!! Thumb down

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Ça doit sûrement rapporter + d'argent de tester sur des animaux... en plus que ça doit coûter moins cher ! Rolling Eyes

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Nan, ils se pressent pas, les cobayes n'étant jamais que des animaux. On n'est pas à quelques décénnies près ! Mad

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Ma belle enfant, dans le texte la réf. 3 vient avant la 2. Est-ce que je corrige tout simplement 2 pour 3 et ensuite, dans la liste des sources, je crois qu'il faudra aussi intervertir, n'est-ce-pas ?
____________________________________________________________

hop a écrit:
Texte 5
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Un demi-siècle de 3R en Europe












"Réduire, Remplacer et Raffiner", c’est la règle déontologique des 3R énoncée il y a à peu près 50 ans, par deux scientifiques britanniques, William Russell et Rex Burch, à l‘issue d‘une étude commandée par la British Universities Fédération for Animal Welfare, en 1954, sur les méthodes d’expérimentation "humaines" et développée dans l’ouvrage "The principle of humane expérimental technique", en 1959.

La stratégie des 3 R serait, en Europe (1) , une priorité reconnue par une majorité de chercheurs ayant recours à l’expérimentation animale, dont découleraient de « bonnes pratiques« de labo, un encadrement très strict des protocoles et une forte régression du nombre d‘animaux utilisés… si l’on en croit ces mêmes chercheurs, les fondations qui les soutiennent et les journalistes qui rendent compte de leurs travaux.

Le concept des 3R peut être schématisé ainsi :

=> Remplacer - Il s’agit de s’efforcer de remplacer les tests sur les animaux par des tests in vitro, des modèles mathématiques et informatiques, etc. ou de remplacer les espèces reconnues sensibles par celles supposées moins ou non sensibles, comme les invertébrés ou encore, les bactéries.
=> Réduire - L’objectif est de limiter le nombre d’animaux [reconnus] sensibles utilisés, en réduisant le nombre de variable, en partageant les données, etc.
=> Raffiner - Signifie ici diminuer le stress et la souffrance : par l’administration d’analgésiques et d‘anesthésiques, par l’euthanasie des animaux dès que le stade clinique est atteint, par l’observation de pathologies spontanées et non provoquées, etc.

Le raffinement.

Pour s’efforcer de réaliser ce dernier objectif, des comités scientifiques ont élaboré des méthodes d’évaluation destinées à permettre aux chercheurs :


a) d’identifier un stress ou une douleur chez un animal qui l‘exprime par son comportement, ses réflexes, ses cris.

Pour un chercheur qui a réussi à expurger toute once de cet anthropomorphisme prétendu si néfaste à une observation objective, il n’est sans doute pas aisé de reconnaître, en tant que symptôme d’une douleur, les réactions d’un animal même si elles ressemblent fortement aux réactions humaines (recul, cri…) Aussi incroyable que cela puisse paraître, il lui faudra donc aussi réapprendre, par exemple, certaines évidences telles que : "les symptômes de douleurs aiguës apparaissent généralement en même temps que l’application de stimuli nocifs ou peu après" et que "on peut s’attendre à une intensification des réactions dues aux douleurs aiguës, suite au contact répété avec des stimuli nocifs"
(3)


b) de quantifier le stress ou la douleur, appelés "contrainte". La contrainte peut être légère, moyenne, sévère selon les critères définis par ces comités.

On peut supposer que cette attitude face à la douleur animale soit invalidante pour la réalisation de l’objectif "Raffiner". A cela, il faut ajouter le fait qu’analgésiques et anesthésiques peuvent ne pas être administrés aux animaux s’ils sont jugés susceptibles de perturber les résultats d‘une expérience, ou parce qu’il s’agit de recherches sur la douleur, ou bien par indifférence ou négligence. Et enfin, le développement de souris atteintes de maladies cadre mal avec l’observation de pathologies non provoquées .


Le remplacement et la réduction.

Si l’on regarde quelques statistiques et données éparses relatives à l’utilisation des animaux "de laboratoire" en Europe sur ces 20 dernières années, il est vrai que, dans quelques pays, la diminution du nombre d’animaux utilisés est frappante :

- En France, le nombre d’animaux est passé de 4 833 421 (1984), à 2 325 398 (2004) soit une diminution de plus de la moitié.
- En Grande-Bretagne, une diminution s’amorce à partir de 1976, année pendant laquelle approximativement 5. 4 millions d’expériences sur animaux avaient été déclarées, pour descendre à 3, 01 millions en 2006, ( interrompue par 1 brusque augmentation en 1987).
- En Allemagne, 2, 6 millions d’animaux en 1989, 1,591 millions en 1999.
- En Belgique en 1995, 1 645 268 animaux avaient été utilisés, plus du double qu‘en 2006 ( 765 715).
- Et en Suisse, près de 2 millions d’animaux pour 1983, et 550 505 en 2005, soit une diminution de 72%.

L’adoption de méthodes substitutives, ainsi que la mise en place de comités d’éthique (en contraignant ou incitant
(2) les expérimentateurs à revoir à la baisse leur "consommation" d’animaux) ont vraisemblablement permis d‘épargner plusieurs millions d‘animaux, mais moins qu‘il n‘y paraît : le recours aux animaux invertébrés (lesquels ne sont pas comptabilisés dans les statistiques), comme les vers, les moules, les calamars, les mouches, fait aussi partie des options de remplacement énoncées par les 3R. Par ailleurs, il n’est pas impossible que des laboratoires aient fait effectuer certaines expériences dans des filiales situées dans des pays où les expérimentateurs ont les coudées franches.

Puis, en y regardant mieux, c’est un renversement de cette tendance que l’on observe à partir de 1999/2000 pour :

- La Grande-Bretagne, où le nombre d’expériences sur animaux est en hausse de 5% en 2006, et de 10 % par rapport à 2000.
- L’Allemagne : 2,2 millions d’animaux en 2003
- La Suisse, où, depuis 2000, les chiffres augmentent annuellement. En 2005, l’augmentation atteignait 10,6%)
- La Belgique : cela fait 4 ans que le nombre d’animaux augmente (de 5,2% en 2006)
- La Finlande : 228, 334 en 1999 et 644,880 en 2002.

Cette hausse est généralement expliquée par le développement des animaux génétiquement modifiés. D’ici peu, on pourra aussi attribuer une part de l’augmentation au Programme REACH. Et ensuite ? Quelle nouvelle voie prometteuse ou quelle urgence sanitaire provoquera une recrudescence du nombre d’animaux sacrifiés ?

Cela montre, s’il était besoin, les limites des 3R qui reposent sur l’idée qu’il est du devoir de la science de traiter le moins mal possible des animaux qu’elle est en droit d’utiliser et qu’elle se doit d’en tuer le moins possible dans la mesure ou cela ne nuit pas à ses intérêts.

La règle des 3R est acceptable pour qui considère que les alternatives ne permettront pas avant longtemps de remplacer le modèle animal ou qu’il existe des domaines pour lesquels le recours à l’animal restera toujours indispensable et bien sûr, légitime.

Puisque les intérêts des animaux comptent si peu qu‘expérimenter sur eux est légitime, il n’y a pas d’urgence à développer des méthodes substitutives. Ce qui explique que le financement alloué à la recherche de méthodes alternatives soit plutôt chiche, que les structures mises en place pour la validation de celles-ci soient insuffisantes (L’ECVAM/Centre Européen pour la Validation des Méthodes Alternatives n’a validé que 21 tests depuis sa création en 1991), et qu’une fois validées, ces méthodes ne soient pas obligatoirement mises en application : Dans un rapport de 2004
(4) sur les tendances concernant l’utilisation des animaux et les alternatives, il est mentionné que la mise en place de nouvelles méthodes est souvent considérée comme lente et fastidieuse. Si la Directive européenne stipule qu’" il ne sera pas effectué d'expérience s'il existe une possibilité raisonnable et pratique d'avoir recours à une autre méthode scientifiquement acceptable et n'impliquant pas l'utilisation d'un animal pour obtenir le résultat recherché." (5), il ne s’ensuit pas que tous les chercheurs s’y plient, s’ils n’y sont pas contraints. Or, peu de pays membres interdise l’utilisation de méthodes pour lesquelles une alternative a été validée.

Russel et Burch préconisaient moins d’inhumanité "directe ou contingente" dans une pratique qu’ils ne remettaient pas en question. Pour eux "traiter le plus humainement possible les animaux de laboratoires, loin d’être un obstacle" était en fait "un préalable à des expériences réussies".
On peut admettre qu’en 1959, leurs 3R aient été considérés comme une approche innovante. Qu’elle soit encore de nos jours regardée comme un "idéal à rechercher" est inquiétant pour l‘évolution de la situation des animaux dans les années à venir.



_____________

(1) La règle de 3R bénéficie aujourd’hui d’un large consensus, au delà de l’Europe et a été plus ou moins adoptée, entre autres, par Le Conseil canadien de Protection des Animaux, l’United States Department of Agriculture, par le National Health and Medical Research Council en Australie
(2) Selon les pays, les comités d’éthique ont un rôle dans la décision finale d’autoriser l’expérimentation ou un simple rôle consultatif.

Sce :
(3) "Classification rétrospective des expériences sur animaux selon leur degré de gravité (catégories de contrainte)" - Office vétérinaire fédéral, Berne 1994 : http://ethique.ipbs.fr/sdv/SUISSE%20116105.pdf
(4) "Trends in animal use and animal alternatives", De Greeve, De Leeuw, van Zutphen, 2004 :
(5) article 7.2 de la Directive européenne 86-609
(6) The principle of humane expérimental technique, Russel and Burch, 1959
(7) "Expérimentation animale, : biologie, éthique et réglementation" , I. Veissier , revue Productions Animales, Inra www.inra.fr/internet/Produits/PA/an1999/tap1999/veissier995.pdf
"Statistics of Scientific Procedures on Living Animals", Great Britain, 2006 / "Statistiques des expériences sur animaux 2005" , Office Vétérinaire Fédéral (Suisse) / "4ème rapport sur les statistiques concernant le nombre d’animaux utilisés à des fins expérimentales…", Commission des Communautés Européennes, Bruxelles 2005
Gircor (Groupe Interprofessionnel de Réflexion et de Communication sur la Recherche - France)

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J'm'a trompé. ohnon Heureusement que t'as l'oeil.

Citation :
Est-ce que je corrige tout simplement 2 pour 3 et ensuite, dans la liste des sources, je crois qu'il faudra aussi intervertir, n'est-ce-pas ?

voui. embaraembaraembara

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