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Lutte au circovirus: le fédéral investi dans la recherche

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Lutte au circovirus: le fédéral investi dans la recherche


Yves Charlebois, collaboration spéciale, La Terre de chez nous
23 août 2007




redaction@laterre.ca
Petit baume sur les malheurs des éleveurs porcins de la province : le fédéral annonce une aide pancanadienne de 76 M$ au cours des quatre prochaines années pour aider l’industrie porcine à contrer les maladies, dont le circovirus. Le fédéral compte investir dans la vaccination, la recherche, l’innocuité des élevages, la surveillance et le dépistage.

Le secrétaire d’État à l’Agriculture, Christian Paradis, au nom du ministre Gerry Ritz, a déclaré : « Cet investissement donnera au secteur le coup de pouce dont il a besoin pour réduire les pertes dues aux maladies ».

On ignore cependant quelle part sera allouée à la province. Le secrétaire d’État s’est contenté de rappeler que c’était le rôle d’un comité de travail d’élaborer comment seront dépensés les 76 M$. « Aujourd’hui, je ne suis ici que pour faire l’annonce de ce montant comptabilisé par le ministère ». Donc, on ignore pour l’instant comment seront distribuées les sommes et quand elles seront disponibles.

Pour l’occasion, plus de 300 producteurs de porcs de partout au Québec se sont rendus à la ferme de Rémy Laterreur, à Saint-Narcisse-de-Beaurivage, dans le comté de Lotbinière, où les attendaient un méchoui et des discours de politiciens. En point de presse, M. Paradis a justifié les délais de cette annonce en disant que lorsque le gouvernement s’est aperçu de la gravité de la crise, il a fallu étudier comment aider l’industrie avant d’injecter des sommes considérables.

Le président de la Fédération des producteurs de porcs du Québec, qui est également vice-président du Conseil canadien du porc, Jean-Guy Vincent, souhaite que l’argent consenti puisse rembourser de façon rétroactive le coût des vaccins. « Il en coûte 2 $ par porc pour les vacciner et lorsqu’il s’agit de truies, le prix grimpe à 8 $ », précise-t-il. S’ajoutent aux frais encourus par les producteurs, les pertes d’animaux.

M. Vincent aimerait que les producteurs puissent bénéficier d’aide pour doter leurs installations de système de biofiltration de l’air. Des essais se font présentement à ce sujet au Centre de développement du porc. Il avance que les producteurs québécois ont perdu plus de 50 M$ depuis le début de l’apparition du circovirus.

La ferme hôtesse, chez Rémy Laterreur de Saint-Narcisse-de-Beaurivage, engraisse annuellement 15 000 porcs en plus de faire du transport d’animaux et de la vente de moulée et de ripe.

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