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Animal

Des chats sont tués en Suisse pour leur fourrure!

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30/08/2007-En Suisse, la loi ne dit rien sur la production légale des peaux de chats


«Cela aurait été plus clair de tout interdire. Mais on a sans doute considéré que le phénomène était marginal en Suisse.» Le PDC valaisan Christophe Darbellay était intervenu en 2005 dans le débat sur la révision de la loi sur la protection des animaux (LPA). Cette dernière prévoit notamment que, dès 2008, «l'importation de peaux de chats (...) est interdite». Sur la production locale et l'exportation, elle reste cependant cruellement muette.

Aux Grisons, où se trouve la tannerie Rätische Gerberei qui commercialise des peaux de chats, Marie-Louise Degonda, du Service vétérinaire, rappelle en effet que ce commerce n'est pas interdit en Suisse. Elle ne peut cependant imaginer que des centaines de chats soient abattus dans sa région pour en faire le commerce des peaux.

Christophe Darbellay revient sur le contexte des discussions: «Il s'agissait à l'époque de lutter contre la mise à mort de milliers de chats en Asie. On s'est dit que, probablement, on pouvait avoir la situation sous contrôle en Suisse.»

La Rätische Gerberei, dirigée par Jürg Flütsch, existe depuis 1949 et compte parmi les plus importants grossistes en peaux de Suisse.

http://www.lematin.ch/pages/home/actu/suisse/actu_suisse__1?contenu=292795

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Bardot interpelle Calmy-Rey


BB est scandalisée par la mise à mort de chats pour leur fourrure en Suisse. Elle l'a fait savoir à Micheline Calmy-Rey, présidente de la Confédération, et a été la première à signer la pétition de l'Association SOS Chats


Fabrice Eschmann - 10/09/2007
Le Matin

Le combat de SOS Chats contre le commerce des peaux de chats en Suisse a éveillé l'intérêt de Brigitte Bardot. Elle a personnellement écrit à la présidente de la Confédération, Micheline Calmy-Rey, pour lui demander d'agir contre la production locale de peaux de chats et leur exportation dans l'Union européenne. Elle demande que la Suisse fasse un effort supplémentaire pour ne pas devenir une plaque tournante en Europe. Elle a accordé au «Matin» une interview exclusive.

Brigitte Bardot, avez-vous l'habitude d'écrire aux chefs d'Etat? J'écris toujours aux chefs d'Etat pour dire ce que j'ai à dire. En général, cela fonctionne plutôt bien, je reçois des réponses. Mais j'ai plus de succès à l'étranger qu'en France.

Aviez-vous imaginé qu'un commerce de peaux de chats puisse avoir cours en Suisse? Pas du tout! Pour moi, la Suisse est un pays exemplaire. C'est scandaleux qu'une telle chose se passe chez vous, cela me déçoit beaucoup. Quoi qu'il en soit, le commerce de la fourrure ne devrait plus exister. Et celui des animaux domestiques encore moins.

Il semblerait que les peaux produites en Suisse proviennent de chats errants, que l'on devrait de toute façon éliminer.
Ce n'est pas une raison! Est-ce que l'on prend la tignasse des gens qui meurent pour en faire des perruques?

L'usage de ces peaux est essentiellement thérapeutique, disent les fournisseurs. Pour soulager l'arthrose, notamment.
Nous ne sommes plus au Moyen Age, enfin! Cela n'a plus lieu d'être aujourd'hui. Il existe des étoffes synthétiques pour cela. Moi, j'ai de l'arthrose, j'ai mal aux hanches. Eh bien, je me mets des chats vivants sur les genoux!

Avez-vous peur que la Suisse devienne une plaque tournante européenne dans le commerce de ces peaux?
J'ai obtenu en janvier 2006 que la France interdise l'introduction, l'importation et le commerce de peaux de chats. L'UE doit voter sur le même objet à la rentrée. Si la Suisse continue d'en produire et d'en exporter, elle fournira les marchés de l'UE. Nous avons d'ailleurs fait le test en commandant des peaux en Suisse. Elles sont arrivées par colis en France sans problème. On saura dorénavant d'où ça vient.

Vous êtes la première signataire de la pétition de SOS Chats, qui demande l'interdiction de tout commerce de peaux de chats en Suisse. Pensez-vous que cela sera efficace? Cela peut changer les choses, comme cela peut ne pas le faire. Nous vivons d'espoir, vous savez. Si l'on ne fait rien, ça ne risque pas d'aller mieux.

Vous allez avoir 73 ans le 28 septembre. Que vous souhaitez-vous? Que des choses qui concernent le mieux-être des animaux! La veille de mon anniversaire, je suis invitée par le président Nicolas Sarkozy. Je lui demanderai notamment que les animaux abattus par égorgement lors de rituels religieux soient préalablement étourdis. C'est une trop grande souffrance pour eux.



http://www.lematin.ch/pages/home/actu/suis...?contenu=296626

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Des peaux de chats en vente par correspondance


Paris, le 10 septembre 2007 – Alertée par l’association suisse « SOS Chats de Noiraigue », la FONDATION BRIGITTE BARDOT dénonce le scandaleux trafic de peaux de chats qui s’est opéré en toute impunité entre la Suisse et la France.

Choquant ? Le commerce de peaux de chats est pourtant légal sur le territoire suisse.
L’importation, elle est tout à fait interdite en France. Il semble cependant facile d’en recevoir par colis postal, comme a pu le démontrer une correspondante de SOS Chats.

Un « cadeau » particulier

Lorsque Tomi Tomek, cofondatrice de l’association SOS Chats, se fait passer pour une cliente et appelle une tannerie de Coire (dans les Grisons), le patron lui confirme qu’il dispose d’une centaine de peaux de chats en stock, de couleur et de poils variés. Il déclare même envoyer « 10 000 paquets par an en Suisse, en France et en Allemagne »…
La commande passée, elle reçoit chez elle trois peaux, indiquant la race : « Felis Catus » (= chat domestique) et la provenance : la Suisse.
Conscient de l’interdiction d’exporter ces peaux en France, le patron prend soin d’envoyer un colis sans inscription, avec la seule mention « cadeau », et une facture dans un courrier séparé.
Selon le vendeur, les chats proviennent de tirs de gardes-faune ou de paysans en hiver, « lorsque le pelage est bien épais ».
Un détail choque néanmoins : si c’est le cas, alors où sont les blessures des balles ?
La secrétaire en dit un peu plus à une sympathisante de l’association : les chats seraient, selon elle, capturés dans les jardins…



Une absurde croyance populaire

« Les amateurs de peaux de chats motivent leur achat par des rhumatismes à soigner », rapporte la vendeuse. Une affirmation totalement fausse : les peaux de chats n’ont d’abord aucune vertu magnétique, et en termes de conservation de la chaleur, il est prouvé que les textiles modernes sont bien supérieurs aux peaux d’animaux. Même les Inuits ne sortent plus au froid arctique vêtus de peaux d’ours blanc, mais dans des combinaisons en Gore-Tex®️ doublées de fourrure synthétique !

L’appui de la France est nécessaire

Scandalisée par cette importation illicite, la Fondation Brigitte Bardot a contacté ce matin les Ministres français de l’Economie et de l’Agriculture, afin de les sensibiliser d’urgence sur le sujet.
En effet, la France a adopté le 13 janvier 2006 un arrêté ministériel interdisant « l’introduction, l’importation et la commercialisation » de peaux de chiens et de chats. Dans quelques jours, la France, comme tous les Etats membres de l’UE, aura à statuer sur la proposition de la Commission Européenne d’interdire toute forme de commerce de peaux de chiens et de chats. Il est indispensable que la France soutienne ce règlement, le défende, et adopte une démarche diplomatique auprès de la Suisse afin qu’elle prenne des dispositions similaires.
Brigitte Bardot est également intervenue à ce sujet auprès de la Présidente de la Confédération Suisse, Mme Calmy-Rey. La Suisse, qui interdit le commerce de peaux de chiens et de chats, en autorise néanmoins la production locale.
Brigitte Bardot a déclaré aujourd’hui « quelque soit l’espèce, la production de fourrure me révolte car le martyr d’animaux sauvages élevés intensivement dans des hangars, enfermés dans des cages, ou bien piégés dans la nature, ces millions d’animaux gazés, électrocutés, parfois écorchés vifs pour un « luxe » cruel, inutile, tout cela m’écœure et me scandalise."

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