hop 0 Posté(e) le 11 septembre 2007 Nouvel article dans Le Monde "Coups de cornes contre la tauromachie" de Jean-Louis Andreani Je ne sais pas s'il essaie de faire un topo objectif de la situation...: "Cela [ l'affrontement de l'homme et de l'animal et son cortège de symboles ] ne peut pas faire oublier que c'est bien la vue du sang coulant à gros bouillons, les mugissements de détresse, plus que de défi, du toro épuisé, les scènes finales souvent proches de la boucherie, qui rendent malades certains spectateurs de hasard et leur font détester la corrida, voire les révoltent. "Qu'on le veuille ou non, le statut de l'animal a changé avec la civilisation urbaine. De gibier ou d'instrument de travail, il est devenu un sujet, digne d'être protégé."" mais , quoiqu'il en soit, il ne peut pas s'empêcher de "peindre en beau" la corrida et de la défendre : "La tauromachie est une culture, avec ses milliers d'érudits passionnés, ses centaines de livres. Il y a quelque chose d'absurde à considérer comme des barbares jouissant de la souffrance des animaux Picasso, Ernest Hemingway ou Jean Cocteau, pour ne citer qu'eux. Il est tout aussi vain de nier la vérité du combat d'un homme qui joue sa vie devant une paire de cornes acérées, même si elles ont parfois été afeitadas (rasées, en fait limées de quelques millimètres, puis retaillées en pointe). Il est encore faux de nier l'émotion esthétique qui peut se dégager de la corrida." "La tauromachie est aussi un secteur économique qui, de l'Andalousie à la Castille, et même dans le sud de la France, occupe des hommes et d'immenses territoires. Au passage, avec sa disparition, la biodiversité risquerait de perdre l'un de ses très anciens représentants. Que faire alors du toro de combat espagnol, né, élevé, sélectionné depuis des siècles pour l'arène ? L'un des arguments de la plaidoirie des amateurs est d'ailleurs que la fureur de cet animal de combat, face aux hommes qui le narguent, lui fait oublier la souffrance. Les défenseurs de la corrida font aussi observer que l'animal mène une existence de rêve, sans contrainte et sans connaître la main de l'homme, pendant presque toute sa vie, jusqu'au jour du départ pour l'arène, et l'ultime quart d'heure." etc...etc... Coups de corne contre la tauromachie - 11/09/07 http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3232,36-953725,0.html Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
hop 0 Posté(e) le 12 septembre 2007 Le grand souci d'objectivité de J.-L. Andreani ne leur a pas échappé non plus...Newsletter Les chretiens et les animaux :Citation :Le Monde" et la tauromachieDans "Coups de corne contre la tauromachie" (Le Monde, 12/9), Jean-Luis Andreani écrit un article qui se veut objectif. Malheureusement pour l'article, M. Andreani se croit obligé de répéter le refrain des aficionados sur les "consciences" des pro-corrida, c'est à dire Picasso, Ernest Hemingway, Jacques Cocteau, "pour ne citer qu'eux". Mais pourquoi ne parle-t-on jamais des "consciences" abolitionistes, c'est à dire Albert Schweitzer, Marguerite Yourcenar, Alfred Kastler, Théodore Monod, Jacques Derrida et tant d'autres du même calibre? 12.9.2007 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites