animo-aequoanimo 0 Posté(e) le 14 septembre 2007 «La vie sur Terre disparaît vite»: tel est le constat alarmant dressé par l'Union mondiale pour la nature dans sa liste rouge 2007 des espèces menacées, qui dénombre plus de 16 300 animaux et végétaux risquant l'extinction dans le monde, dont le gorille de plaine, le vautour à tête rouge ou le dauphin du fleuve Yangtzé. Les chiffres du rapport annuel de l'Union mondiale pour la nature (UICN) sont accablants: un quart des mammifères sont menacés d'extinction, mais aussi un oiseau sur huit, un tiers des amphibiens et 70% des plantes. Pas moins de 188 nouvelles espèces ont fait leur entrée cette année dans cette liste rouge. Au cours des 500 dernières années, 785 espèces au total ont disparu de la surface du globe et 65 autres ne survivent qu'en milieu artificiel comme les zoos, selon ce rapport publié mercredi à Genève. «Si nous continuons à détruire le monde naturel, nous allons ébranler le système même duquel nous dépendons pour survivre», prévient Russ Mittermeier, chef de la division primates à l'UICN. Et son collègue Peter Walsh, spécialiste des gorilles, d'enfoncer le clou: «Toutes les espèces dépendent les unes des autres. La perte d'une espèce peut gravement affecter la chaîne alimentaire ou les niveaux d'oxygène dans l'air. Par exemple, tous les végétaux que nous mangeons sont pollinisés par les abeilles. La disparition des abeilles serait grave». Les grands singes, parce qu'ils sont nos plus proches parents dans le règne animal, retiennent une attention particulière. Parmi eux, le gorille de l'Ouest, pourtant le plus répandu des gorilles dans le monde, est désormais classé dans la catégorie «en danger critique», dernière étape avant l'extinction globale. Sa principale sous-espèce, le gorille de plaine, a été décimé par le virus Ebola, qui a anéanti, au cours des 15 dernières années un tiers de sa population vivant en zones protégées. Mais il n'y a pas que la maladie, l'homme a aussi une grande part de responsabilité dans cet état de fait: la chasse à des fins commerciales, les guerres civiles ou la perte d'habitat due à la déforestation contribuent également au déclin inquiétant des grands singes qui, à l'allure où vont les choses, pourraient disparaître d'ici «10-12 ans», selon M. Walsh. «La totalité des grands singes restants dans le monde pourraient tenir dans deux ou trois grands stades de football», renchérit Russ Mittermeier. A l'autre bout de la planète, en Chine, le dauphin du fleuve Yangtzé, lui, est «peut-être» déjà éteint, tué par les propulseurs des bateaux, par des explosions ou par électrocution. Ce cétacé au long museau n'a plus été vu de manière certaine depuis 2002. Son habitat a été passé au peigne fin en novembre et décembre derniers, sans résultats, mais de nouvelles recherches sont nécessaires avant de parler d'extinction car un habitant pense en avoir repéré un le mois dernier. Suite ==> http://www.cyberpresse.ca/article/20070913/CPENVIRONNEMENT/70913039/6108/CPENVIRONNEMENT Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites