Animal 0 Posté(e) le 16 septembre 2007 16 septembre 2007- Les consommateurs ne se contentent plus de la viande bio. Ils veulent savoir si la bête qui se retrouve finalement dans leur assiette a eu une vie décente. Ils veulent connaître les méthodes de production des fruits, légumes et céréales du supermarché. Pour renseigner ces clients de plus en plus curieux et exigeants, les sceaux de certification se multiplient. C'est l'ère postbio de la surspécialisation alimentaire. Les images de canards maltraités filmées dans une ferme québécoise montrées à la télévision ont touché de nombreux consommateurs cet été. On veut bien être carnivore, mais de là à rudoyer les animaux d'élevage... http://www.cyberpresse.ca/article/20070916/CPACTUALITES/709160412/6730/CPACTUALITES Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
hop 0 Posté(e) le 16 septembre 2007 Citation :Les porcs certifiés Humane sont bien nourris, ont un espace de vie décent, disposent d’eau fraîche en tout temps et ne subissent pas de stress inutileC'est quoi le stress"utile" ?Le traitage aux petits oignons pour les animaux d'élevage, c'est quand même surtout post mortem. Ce type d'élevage n'est pas l'enfer des élevages industriels, ok. mais est-ce que ces éleveurs certifiés humane ou l'auteur de l'article prendraient la place de ces cochons si dorlotés ? (je sais ma question est idiote, mais bon...)Dans Terre sauvage * aussi, il y a un article (en relation avec l'expo qui se tient à Paris "bêtes et hommes") sur l'élevage Bio. Citation :"Bienvenue aux "Bienheureux gorets" (c'est le nom de l'exploitation). Dans ce petit coin de Mayenne, éleveur et cochons vivent et travaillent ensemble."et pour mourir, c'est ensemble aussi ? ah ! on dirait que non ! :Citation :Philippe est aux petits soins pour ses 307 cochons (...) mais pas au point de s'y attacher comme avec des animaux de compagnie. "Je suis producteur de viance, il y a des moments ou je dois me séparer de ma production"(...)Terre Sauvage : Comment se sépare-t-on de son "stock" après l'avoir bichonné pendant plus de vingt-six semaines ?Philippe l'éleveur : Jusqu'à la fin on fait attention à eux. (...) Dans les camions, ils sont un peu serrés, c'est vrai. Ensuite, on les installe dans des grandes salles équipées de brumisateurs, pour les détendre.Et on change de sujet d'un coup ! C'est comme ça que se termine la vie d'un bienheureux goret, il meurt détendu par les brumisateurs. * Terre Sauvage, septembre 2007 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites