Animal 0 Posté(e) le 19 septembre 2007 19 septembre 2007 Laurent Lessard a confié mercredi à M. Coulombe le soin de discuter avec les producteurs de porcs et les transformateurs afin de remettre la filière sur les rails. Il fera rapport au ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation du Québec (MAPAQ) au plus tard le 3 mars. http://www.cyberpresse.ca/article/20070919/CPSOLEIL/70919148/5019/CPSOLEIL Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Caro18 0 Posté(e) le 20 septembre 2007 Aux courageux agriculteurs du Québec Le Québec est bon: on a ici des organismes qui s'occupent d'instaurer des projets de marchés équitables dans les pays exploités, mais est-ce qu'il y a au moins une personne qui s'est demandé si ici même, dans notre pays, le marché était équitable? Pourquoi est-ce que la chose la plus précieuse qu'on a au Québec est en train de s'enfouir dans l'histoire? Pourquoi les gens s'amusent tant à rabaisser l'agriculture? Pourquoi l'Environnement s'acharne à taper sur la tête des cultivateurs et s'amuse à les mettre dans des situations illogiques alors que l'agriculture a toujours existé, qu'elle est à la base de la vie, et même à la base de l'économie? Êtes-vous au courant de tout ce que doit faire un cultivateur pour arriver à faire rouler sa business? J'en doute fort... Les agriculteurs travaillent les fins de semaine et les congés fériés, de tôt le matin jusqu'à tard le soir, car même si c'est congé pour tout le monde, les animaux ont besoin de soins quand même... Jusque là ça va parce que c'est la vie qu'ils ont décidé de mener, celle de cultivateur. Mais est-ce normal que tout coûte plus cher, médicaments obligatoires, moulée, machineries, mais que le prix de vente de la matière première soit inférieur à ce que le producteur a dû payer pour faire vivre son animal? Est-ce normal que cette business que l'on fait marcher serrée toute l'année s'endette au lieu de s'enrichir? Ils sont comme tout le monde, ces gens, ils ont une famille à faire vivre et des comptes d'électricité élevés à payer, ils ne peuvent pas se permettre de se faire couper l'électricité, eux. Chaque matin le fermier entre dans sa business en sachant qu'il travaille pour rien puisque la situation n'est pas près de changer, parce que le gouvernement ne fait rien et qu'on importe à la place des produits d'ailleurs. Les enfants des fermiers espèrent aussi que la situation va s'améliorer parce qu'ils avaient prévu reprendre la ferme familiale... En 20 ans le prix du porc vendu par les producteurs du Québec n'a pratiquement pas augmenté, sinon pas du tout. Les transformateurs font de l'argent comme de l'eau, pendant que l'agriculteur, lui, fait tout le gros boulot en plus de vivre sans cesse avec le stress, celui de devoir bientôt déclarer faillite, celui de savoir s'il aura de quoi nourrir ses enfants pour la semaine. Et puis il se raccroche en se disant qu'un miracle va peut être se produire, que les choses vont finir par changer. Il travaille davantage, se fatigue de plus en plus, et voilà que tout augmente encore, mais pas le prix du porc! Mais dites-vous une seule chose: s'ils restent des gens bons sur cette terre, qui ont un sens profond des bonnes valeurs, et bien les agriculteurs en font certainement partie... Sachez que ce ne sont pas eux qui vous auront laissé tomber car ils se seront battus jusqu'à y laisser leur peau. Karine Scalabrini, 18 ans Saint-Isidore-de-Clifton http://www.cyberpresse.ca/article/20070920/CPOPINIONS/709200755/5284/CPOPINIONS Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites