Animal 0 Posté(e) le 20 septembre 2007 NOUVELLES DE DERNIÈRE MINUTE!Les laboratoires de recherche Charles River étendent leurs activités à Sherbrooke, au Québec (et ce, grâce au gouvernement du Québec)Les laboratoires Charles River International, Inc. ont annoncé leur intention de construire de nouveaux locaux àSherbrooke, au Québec, pour accroître leur commerce de services précliniques. Situées dans le tout nouveau Parcbiomédical de Sherbrooke, les nouvelles installations Charles River fourniront des services de tests sur les animaux àl’industrie pharmaceutique internationale. Le public a-t’il été consulté sur ce projet?La vente des animaux de laboratoire : un sale commerceLe plus grand fournisseur mondial d’animaux destinés aux expériences de laboratoire offre aussi une gamme deproduits biomédicaux et de services de recherche et développement externes à l’industrie pharmaceutique. L’entrepriseCharles River se spécialise dans la création de modèles d’animaux de recherche tels que souris, rats et lapins destinés auxchercheurs du monde. Plus de la moitié de son chiffre de vente provient de la production et de la vente de petits animaux delaboratoire.Une multinationale cupide et sans compassion pour les animauxAux États-Unis, deux chimpanzés, Ashley et Rex, sont morts pour rien, et un troisième, Topsy, a souffert sous latutelle du complexe pour primates Alamodorgo, exploité par les laboratoires Charles River. Au Royaume-Uni, l’entrepriseCharles River a été ciblée par les défenseurs des droits des animaux. Son complexe Shamrock Farm du West Sussex afermé ses portes en 2000 à la suite d’une campagne de 15 mois menée par des partisans des droits des animaux. Larecherche sur les animaux est surtout motivée par le profit, alors que les entreprises amassent des milliards de dollars envendant des produits souvent inutiles et dangereux. Dans les universités, la recherche sur les animaux persiste surtout parcequ’elle sert l’avancement de la carrière des chercheurs et que l’utilisation des animaux de laboratoire est commode et sansrestrictions.Bonne nouvelle : les affaires ne sont plus aussi bonnes!Avec 8 000 travailleurs de par le monde, les laboratoires Charles River ont enregistré des pertes nettes de55,8 millions de dollars en 2006 pour des revenus de 1,1 milliard de dollars. En plus de la honte de travailler pour unemultinationale qui vend des animaux de laboratoire à l’industrie de la vivisection, les employés doivent réaliser que leurentreprise a beaucoup à perdre à une époque ou les expériences et tests pratiqués sur les animaux sont très mal vus, et ce,tant au point de vue scientifique que social. Développer des alternatives à l’exploitation d’animaux de laboratoire pourraitêtre profitable pour la société Charles River, mais vendre ces animaux est tellement plus facile, et l’entreprise vit de cesordide commerce depuis plus d’un demi-siècle.Québec : un enfer pour les animaux?Les bonnes gens ne veulent pas que les entreprises profiteuses de la misère animale s’accroissent et prospèrent auQuébec. Le Québec accueille déjà les usines à chiots, la chasse aux phoques et les mégaporcheries, ainsi que la plus grandeconcentration de laboratoires de recherche au Canada. Quelle sera la suite? Quand trouverons-nous que c’est assez?Naturellement, la ville de Sherbrooke est prête à accueillir à bras ouverts les nouveaux revenus de ventes et d’impôts, ainsique les nouveaux emplois que les laboratoires Charles River apporteront. Mais la ville réalise t’elle le genre d’entreprisequ’elle attire au Québec? Est-ce vraiment le type de commerce que les Québécois veulent comme modèle dedéveloppement économique socialement responsable? Le Québec veut-il voir son économie reposer sur la cruauté enversles animaux? La recherche et l’expérimentation sur les animaux sont parmi les pires formes d’exploitation animale. Ellesdoivent cesser.Ce que vous pouvez faireInformez votre représentant local, maire ou député, ainsi que les médias que vous ne voulez pas d’entreprisescomme les laboratoires Charles River dans votre province. Aidez l’organisme à leur faire fermer les portes. Nous avons besoin de votre appui Visitez notre site Web au http://www.cah-research.com CAHR Case postale 49125, 7275 rue Sherbrooke Est, Montréal QC H1N 1E9 Canada Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites