catou1111 0 Posté(e) le 14 octobre 2007 Voilà, c'est envoyé à Madame Lortie! J'ai retouché à peine le commentaire pour le personnaliser. Je lui dis à la fin que j'espère la voir joindre le mouvement pour l'abolition de la viande un jour. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Valou011 0 Posté(e) le 14 octobre 2007 Génial Catou, comme d'habitude !!! En espérant que tes lettres fassent réagir (dans le bon sens) ces deux bourreaux manqués ! J'essaie de terminer aujourd'hui mes deux lettres (à Lagacé et Lortie) et de leur envoyer (je ne sais pas encore si je vais utiliser mon vrai nom ou un peudo). Ils nous ont vraiment déclaré la guerre ! À + Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Animal 0 Posté(e) le 14 octobre 2007 Bravo à toutes les deux Caro et Valou ! En voici un autre de nos valeureux journalistes du Québec ! Michel Vastel Et les enfants maltraités?14/07/2007 Le rapport annuel du Directeur de la protection de la jeunesse méritera-t-il autant d'attention que les vidéos amateurs sur le gavage des palmipèdes? Le Réseau d'action global a réussi un beau coup en diffusant, en plein milieu de l'été, des images tournées clandestinement en hiver, c'est-à-dire qu'il a fait parler de lui. Fera-t-il interdire le gavage des oies et des canards? Il s'en fout. Ce n'est pas le sort des canards qui l'intéresse mais le commerce du foie gras. Il veut le faire interdire et il lui fera sûrement grand tort, en particulier aux Etats-Unis. Ces gens-là se vantent d'être végétariens - comme si cela devait les rendre plus crédibles ! Mais c'est un fait que la bonne chère fait mauvais ménage avec les coeurs sensibles. Avez-vous déjà vu tuer un petit agneau, ou un veau de lait, ou un poulet? Avez-vous déjà vu une truite se débattre au bout d'un hameçon, ou une morue tenter de se défaire du filet du pêcheur? «Mais maudit que c'est bon !», finissent toujours par dire les âmes sensibles après s'être apitoyées sur le sort de l'animal. Le RAG, qui a pignon sur la rue Sainte-Catherine à Montréal, ne manque pas d'argent, d'autant qu'il maintient des liens avec les grandes associations américaines, responsables des campagnes contre la chasse aux phoques. suite... http://www.canoe.com/infos/chroniques/michelvastel/archives/2007/07/20070714-085002.html Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Animal 0 Posté(e) le 14 octobre 2007 Élisé François mise sur la tempête médiatique pour améliorer les pratiques d’élevage de canards ... «J’ai été choqué par ce que j’ai vu. C’est immoral. Nous avons interrogé le jeune qui s’en prenait à un canard avec son couteau. Il avait un nouveau couteau de chasse et quelqu’un lui a dit «Montre-moi comment on tue un canard avec ça». Mais il n’y a pas d’abattage Aux champs d’Élisé. Ça se fait dans un abattoir reconnu, supervisé par les services gouvernementaux. Ce jeune ne pouvait pas savoir comment faire. Quant à l’autre employé, il a voulu abréger les souffrances d’un canard tourmenté par le jeune... La méthode qu’il a employée n’est pas acceptable», affirme-t-il. Sur la vidéo, on voyait l’homme faire tournoyer le canard en le tenant par les pattes et lui frappant la tête contre le sol. Mais n’y avait-il pas un superviseur sur place pour arrêter ces agissements? Manque de chance, explique M. François, le superviseur avait été exceptionnellement envoyé faire un transport en l’absence du chauffeur habituel. http://www.hebdos.net/jdc/edition412007/articles.asp?article_id=186266 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Animal 0 Posté(e) le 14 octobre 2007 Choqué, Élisé François mise sur la tempête médiatique pour améliorer les pratiques d’élevage de canards ...«J’ai été choqué par ce que j’ai vu. C’est immoral. Nous avons interrogé le jeune qui s’en prenait à un canard avec son couteau. Il avait un nouveau couteau de chasse et quelqu’un lui a dit «Montre-moi comment on tue un canard avec ça». Mais il n’y a pas d’abattage Aux champs d’Élisé. Ça se fait dans un abattoir reconnu, supervisé par les services gouvernementaux. Ce jeune ne pouvait pas savoir comment faire. Quant à l’autre employé, il a voulu abréger les souffrances d’un canard tourmenté par le jeune... La méthode qu’il a employée n’est pas acceptable», affirme-t-il. Sur la vidéo, on voyait l’homme faire tournoyer le canard en le tenant par les pattes et lui frappant la tête contre le sol. Mais n’y avait-il pas un superviseur sur place pour arrêter ces agissements? Manque de chance, explique M. François, le superviseur avait été exceptionnellement envoyé faire un transport en l’absence du chauffeur habituel. p.s.: Avez-vous remarqué que dans tous les journaux, on a évité de nous montrer des images de la salle de gavage ??? Mensonge par omission ! http://www.hebdos.net/jdc/edition412007/articles.asp?article_id=186266 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
linda lachapelle 0 Posté(e) le 14 octobre 2007 la tolérance zéro envers les actes de cruauté est appliquée dans l’industrie du canard, mais il y a un petit pourcentage qui échappe à la surveillance et c’est à cette partie qu’il faut s’attaquer (Peux-être qu'ils n'ont pas tous les compétences pour être avec un animal surtout pour faire surbir cela à un animal faut pas avoir de coeur alors la compétence ne peux pas y être) Mais n’y avait-il pas un superviseur sur place pour arrêter ces agissements? Manque de chance, explique M. François, le superviseur avait été exceptionnellement envoyé faire un transport en l’absence du chauffeur habituel.( Ils ne sont même pas assez intelligent pour prévoir un remplaçant quand quelqu'un doit quitté d'urgence, pour s'assurer que les animaux sont bien traité) Le gavage, comme il l’explique souvent, se fait deux fois par jour et ne dure que quelques minutes chaque fois. (les deux minutes suffit pour maltraité ces animaux, sa n'a pas besoin de beaucoup de temps l'acte comme telle est cruautée alors que sa soit deux minutes ou une heure c'est de la cruauté fait aux animaux, le gavage comme tel est un acte qui ne devrait même pas être permis) Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Caro18 0 Posté(e) le 14 octobre 2007 Et que dire de Gendron Mardi 10 Juillet 2007 La cruauté animale pour bien manger. Je suis tanné d'en entendre parler. Ce matin, on rapporte deux nouvelles: 2 organismes du complexe écolo-environemental du Mexique portent plainte à une Commission de l'ALÉNA pour la façon dont le Canada fixe les quotas de chasse aux phoques. Après Brigitte Bardot, les gros seins à Pamela Anderson, Heather Mills, Paul McCartney, l'Italie et la Belgique, voilà que le Mexique s'en mêle. Imaginez la blague... le Mexique va nous faire la leçon en matière de développement agro-alimentaire alors que l'on détruit l'environnement là-bas sur une base quotidienne ! Le débat sur cette question est démagogique et ridicule. C'était de voir McCartney approcher un blanchon pour dénoncer la chasse aux phoques sur une banquise canadienne alors que cette même chasse aux blanchons est interdite depuis longtemps ! Quelle désinformation. On ne dit surtout pas d'ailleurs que les phoques sont rendus à Québec tellement il y a surpopulation ! Si ça continue comme cela, les phoques vont se ramasser sur la rivière Châteauguay en plein centre-ville de Huntingdon au printemps prochain. Mais là où l'inflation continue, c'est dans l'affaire de la lutte au foie gras. À l'époque, la Californie avait emboîté le pas. Gros débat sur la prohibition. Puis des municipalités américaines ont suivi en passant des règlements interdisant la transformation ou la vente du précieux mets. Vive les frites McDo au détriment de la gastronomie ! Ce matin, La Presse rapporte l'infiltration des Élevages du Périgord (tout juste à côté de chez nous), à St-Louis-de-Gonzague. Une entreprise florissante et très bien cotée qui fait vivre des centaines de familles. J'aimerais souligner qu'il s'agit de transformation agro-alimentaire et de chaîne alimentaire. Il est donc normal de tuer les canards en question. Avant de condamner de quelque façon que ce soit, il faut faire les constats suivants: L'employé espion a manqué à son devoir de loyauté envers l'entreprise; L'employé espion doit être congédié sur le champ; L'employé espion a causé un tort irréparable à l'entreprise et devrait être poursuivi; Une fois le "déchet" expulsé de l'entreprise, il y a lieu de s'interroger sur une seule question: Les procédures de mise à mort sont elles conformes aux standards fédéraux et provinciaux ? Au lieu de dénoncer dans La Presse, le petit "déchet" aurait pu utiliser la voie de la plainte et interpeller les organismes de contrôle. Là, on vient de jeter le discrédit sur toute une entreprise. Ridicule. Démagogie encore du complexe écolo-environnemental. Je dirais même plus, c'est carrément du terrorisme à l'endroit des entreprises. Bien évidemment, le gavage soulève bien des passions. Voir ce vidéo capté sur YouTube en cliquant ici. Et puis après ? Avez-vous déjà vu une mort qui n'était pas - en soi - cruelle ? Bien sûr, on pourrait retourner à une vision bucolique de l'agriculture, et attendre que le canard meurt de sa belle mort. Le problème, c'est que le jenne canard est meilleur au goût que le vieux duck. Même chose pour la vache de réforme ! Rien de mieux qu'un bon veau tendre à se mettre sous la dent. Pour cela, il faut les assassiner dans la jeunesse afin que le sang et la viande soient meilleurs. C'est le carnivore qui parle. Voilà, c'est fait. Je fonde illico l'Association pour la défense des carnivores de l'Amérique. Personnellement, je considère que la mise à mort forcée sera toujours cruelle en soi, mais c'est le prix à payer pour déguster un foie gras qui saura toujours nous apporter un plus grand bonheur que la vie même d'un simple canard. Bon appétit ! Stéphane Gendron J'ai faim ! Et Vous ? Réagissez http://www.bloghuntingdon.com/article-6915850-6.html Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Caro18 0 Posté(e) le 14 octobre 2007 Animal a écrit:Bravo à toutes les deux Caro et Valou ! En voici un autre de nos valeureux journalistes du Québec ! Michel Vastel Et les enfants maltraités? Pour écrire à Vastel Courriel: michel.vastel@lactualite.rogers.com Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Valou011 0 Posté(e) le 15 octobre 2007 Bon, deux semaines plus tard dans les Maritimes, voici finalement ma lettre à Lagacé, que je viens de poster sur son blogue (et une copie à lui directement, au cas où). Elle est très longue, je sais, mais j'ai coupé autant que j'ai pu... Elle était beaucoup plus longue au départ, à peu près le double ! Bonne lecture, camarades. P.-S. : Version corrigée M. Lagacé, Je croyais, à tort, que vous aviez un minimum de sympathie pour les exploités de ce monde, que vous défendiez des principes de liberté, de justice et d’objectivité. C’était, hélas, sans connaître votre opinion sur les « animaux de boucherie », sans savoir que, dans ce dossier, souffrant d’un grave handicap compassionnel, vous aviez la panse beaucoup plus grosse que le cœur. Ainsi, par l’entremise de divers mécanismes de défense (déni, évitement, déplacement, projection, refoulement), vous résistez fortement à toute compassion envers les canards et les autres « animaux de boucherie », parce que regarder la réalité en face vous ferait peut-être trop mal (vous aimez certains animaux, dont les chiens, semble-t-il). Vous préférez donc fermer les yeux et croire à n’importe quelle absurdité qui vous confortera dans votre « jouissance » à ingurgiter de la viande. Au lieu de tenter de défendre votre position (strictement hédoniste), vous vous lancez maladroitement dans un procès d’intention à l’égard de l’organisme RAG, attaquant ses messages, ses méthodes ainsi que la personnalité de ses activistes... Classique : quand on veut tuer son chien, on dit qu’il a la rage. Non content de votre paresse intellectuelle à ce niveau, vous rajoutez l’insulte à l’injure en répétant certains préjugés entendus à droite et à gauche à l’endroit des végétariens, nous mettant tous dans le même panier, nous traitant « d’intégristes », « d’ayatollahs », etc. Et ce, question de vous éviter une difficile mais cruciale remise en question de la légitimité de l’alimentation carnée dans nos sociétés actuelles, ainsi que du traitement réservé aux « animaux de boucherie ». Vous préférez étaler publiquement l’étendue de votre inconscience et de votre indifférence à l’endroit de la souffrance des canards gavés, notamment, sous prétexte qu’il y a d’autres luttes à mener et qu’ils ont été « produits », de toute façon, pour votre plaisir… Vraiment, vous me décevez. Premièrement, entre le fait de manger des animaux sans trop se soucier des impacts éthiques et écologiques que cela implique, et le fait de défendre bec et ongles la viande et son industrie en dénigrant les animaux et les végétariens – dans un journal à grande distribution –, il y a quand même un monde… Cela dit, que l’animal ait été spécifiquement « fabriqué » pour votre plaisir ne change rien à sa souffrance, elle est la même que n’importe quel autre animal, humain ou non, qui se retrouverait dans la même situation. N’importe quel animal, humain ou non, ne supporte pas la séquestration, l’entassement, les privations de mouvements, de lumière, d’oxygène, de sommeil; les mutilations, le gavage, l’alimentation malsaine, les manipulations brutales, les coups, les chocs électriques, les cris menaçants des employés sous pression, les grossesses incessantes, la perte de sa progéniture à répétition, l’allaitement continuel, la traite perpétuelle, etc., etc. Nous sommes tous faits de chair et de sang, dotés d’un système nerveux et conçus pour vivre en liberté et en harmonie avec notre environnement. Si l’homme capitaliste moderne a inventé de nouvelles règles du jeu et si l’État les légalise, les subventionne et que la population, en général, ne proteste pas, ça ne veut pas dire que c’est bien ! La légalité n’est pas la légitimité (je croyais que vous le saviez ?) ! Vous accusez RAG de présenter des canards au lieu de « cochons pleins de merde », juste pour faire brailler les « matantes »… Je ne m’attarderai pas ici sur la teneur simpliste, réductrice, sexiste, âgiste, machiste voire carrément misogyne de votre remarque, qui pourrait à elle seule faire l’objet d’un débat et d’une autre plainte à l’endroit du journaliste que vous êtes. Je vous rappellerai seulement qu’Hugo Latulippe en a fait un documentaire alarmant sur les mégaporcheries québécoises en 2001 : est-ce que quelque chose a changé depuis ? Oui : tout est pire. Le film en a présenté des images de « cochons pleins de merde », de porcelets torturés (les dents taillées, la queue coupée et castrés, à froid, bien sûr); de truies inséminées condamnées à vivre couchées sur le côté et à accoucher et allaiter jusqu’à l’usure maximale, machines à saucisses vivantes; de guerres et de cannibalisme dans les enclos surpeuplés, de détresse psychologique extrême, etc., etc., sans compter l’essentiel du propos du cinéaste, soit la destruction de la campagne. Est-ce que ça a fait diminuer la consommation de bacon au Québec ? Est-ce que ça a empêché les gouvernements de subventionner grassement l’industrie pour qu’on en produise encore plus ? Bien sûr que non ! Mais j’imagine que vos préoccupations à propos des cochons sont uniquement d’ordre environnemental. À ce titre, les mégaporcheries sont effectivement des cataclysmes sans précédent et il y a raison de s’alarmer. RAG et tous les végétariens s’en préoccupent, évidemment, que croyez-vous donc ??? Quand on est animaliste, M. Lagacé, on se préoccupe de tous les animaux de la Terre, mais on ne peut pas se battre sur tous les tableaux à la fois et il faut bien commencer quelque part. Et comme on vous l’a éloquemment souligné avant moi, les canards à foie gras ne sont que la pointe d’un immense iceberg de cruauté. Quand on est animaliste, on prend en compte la souffrance de chaque être, unique en soi, condamné à subir sa propre souffrance et sa mise à mort. Chaque être torturé et assassiné n’en a habituellement rien à foutre que 1000 ou 100 000 autres êtres souffrent et meurent autant que lui au même moment; dans la souffrance et la mort nous sommes tous égaux, dans la souffrance et la mort nous sommes tous fondamentalement seuls, uniques, victimes; personne n’a choisi de venir au monde et encore moins de subir de tels traitements. Quand on a un cœur, M. Lagacé, on ressent de la compassion pour tous les êtres souffrants de ce monde et pas uniquement pour une partie d’entre eux. Offrir sa compassion avec discrimination, dans ce cas-ci c’est du spécisme, et c’est désolant. Désolant comme le sexisme et le racisme. Désolant comme le réflexe de tout ramener à soi et de glorifier uniquement sa race, humaine, aux dépens de toutes les autres espèces sur Terre. Désolant, en plus, de nous tirer dans le pied du même coup. Utopistes, les animalistes ? Peut-être pas davantage que l’étaient les suffragettes et les anti-exclavagistes d’un passé très récent. D’ailleurs si, pour vous, dénoncer la cruauté d’une industrie est plus condamnable que d’opérer et de cautionner cette industrie, permettez-moi de douter de la logique de votre système de valeurs… En tout cas, vous commencez à être une bonne petite clique de chroniqueux petits-bourgeois pro-foie gras, pro-exploitation, anti-animaux et anti-animalistes dans votre seule Presse ! On voit d’ailleurs comment vous vous inspirez les uns les autres dans cet indécent et ridicule délire gastronomique, dans cette exaltation des plaisirs de la table qui sont, forcément à vos yeux, consommés aux dépens des animaux (pourquoi, effectivement, inventer une nouvelle manière de s’alimenter si cela ne sauve, chaque année, que 50 milliards d’animaux, 10 millions d’humains et à peu près tout ce qu’il nous reste de forêts et d’eau potable sur Terre) ?! Je suis d’ailleurs fort surprise de constater que vous semblez tous connaître quelles sont les « bonnes » causes que nous devrions défendre, quelles sont les « bonnes » cibles que vous devrions viser, merci pour vos sages conseils. Les cochons, ça viendra, ne vous en faites pas, c’est seulement un marché 1000 fois plus gros que le foie gras, mais ce n’est pas comme si nous n’étions pas habitués de jouer aux David contre Goliath... Si nous n’avions pas, en plus, une harde de journaleux farouchement carnivores à nos trousses, prêts à tout pour défendre leurs quartiers de viande, quitte à nous mordre, à nous vautrer dans la fange, à nous accuser de tous les torts, le défi – déjà surhumain – serait peut-être un tout petit peu moins pénible… Je sais qu’il est de bon ton, présentement, de casser du sucre sur le dos des animalistes, nouveaux boucs émissaires du trop-plein hormonal de chroniqueux suralimentés à la viande, qui travaillent trop et qui ne savent plus sur quel sujet écrire, qui ne savent plus se taire à force de tout dire, obligés d’avoir une opinion sur tout… Mais faudrait pas pousser trop loin le bouchon : faites donc un peu attention à ceux et celles qui ne possèdent pas votre carapace de « dur à cuire ». Même si vous méprisez profondément les « animaux de boucherie », vous n’avez pas à mépriser ceux et celles qui tentent de leur venir en aide, vous n’avez pas à tabasser médiatiquement – à plusieurs ! – des personnes plus sensibles que vous qui souffrent énormément, soit dit en passant, de leur conscience et de leur compassion. De la même manière qu’un homme consommant des prostituées n’a pas à dénigrer le travail des personnes qui tentent d’aider ces femmes, ou qu’une personne méprisant les itinérants n’a pas à cracher sur les gens qui essaient d’améliorer leurs conditions de vie... Alors, si vous n’avez pas vous-même d’actions dans l’industrie et que votre seul souci est de continuer à bouffer votre gros steak et votre poutine au foie gras, de grâce, ne protestez pas la bouche pleine et « give us a break » !!! Au fond de la cuisine de vos convives cochons et toqués ou dans le salon des Martineau, Durocher ou Lortie de ce monde (« tous unis contre les animaux et les animalistes »), vous pouvez vous permettre d’exprimer de telles inepties, de désinformer, de véhiculer tous les préjugés que vous voulez et de vous amuser à démoniser les activistes, mais dans un journal distribué à plus de 300 000 exemplaires… ? Et quelle est donc cette mode de vénération des plaisirs gastronomiques glanés sur la souffrance animale ? Quelle est donc cette nouvelle bourgeoisie qui incite à produire et à manger du foie gras au Québec ?! Quel est donc cet engouement, ce loisir, ce nouveau sport qui consiste à bouffer de la viande, à parler de viande, à écrire sur la viande, à lire sur la viande, à regarder des photos de viande, à visionner de la viande, à défendre la viande, à glorifier la viande, à jouir de la viande… C’est vraiment rendu une obsession !? Pourtant, je vous rappelle qu’on doit manger pour vivre et non pas vivre pour manger… Ce que ça vous prend, M. Lagacé, c’est peut-être davantage une thérapie qu’une tribune, question d’aller vous reconnecter un brin avec vos émotions perdues. Souvenez-vous, enfant, du petit canard rencontré à la ferme : aviez-vous alors ressenti la légitimité qu’on le séquestre, le torture, le gave puis l’assassine ??? Renouez donc un peu avec votre cœur d’enfant. D’ailleurs, à quand remonte votre dernière visite dans une ferme ? Industrielle ? À quand remonte la dernière fois où vous avez rencontré votre « viande en sursis » et que vous l’avez caressée, que vous l’avez regardée droit dans les yeux ? Avez-vous seulement déjà visité une ferme d’élevage intensif ? Un abattoir ? Vous devriez. Ça remet les choses en perspective. M. Lagacé, je ne suis pas docteure, mais je me permets tout de même de répondre à votre question : oui, vous êtes un monstre, mais malheureusement un « banal et vulgaire » monstre, qui ne pense pas plus loin que le bout de sa fourchette. Une bête humaine centrée sur ses intérêts, résistant au progrès, défendant avec véhémence ses mauvaises habitudes alimentaires sans se soucier que celles-ci cautionnent une industrie qui, en plus de torturer et d’assassiner 50 milliards d’animaux par année, contribue directement au réchauffement climatique, à la déforestation, à la contamination de l’eau et au vol des ressources alimentaires, agricoles, d’eau potable et d’habitation des populations les plus pauvres de la planète… Et qui, bien sûr, menace l’avenir de nous tous ici bas, votre enfant y compris. Qu’est-ce que ça va nous prendre pour comprendre, réagir et poser des actions concrètes, au Québec ? Qu’est-ce que les gouvernements attendent pour agir, légiférer, prendre les menaces écologiques au sérieux ? Quand va-t-on comprendre que l’ampleur et la gravité de l’exploitation et de la cruauté animales représentent actuellement l’une des pires aberrations éthiques et écologiques qui soient ? À défaut d’écouter vraiment les écologistes et les animalistes, seul l’avenir (rapproché, on a déjà les deux pieds dedans) nous le dira. En attendant, bon appétit. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Valou011 0 Posté(e) le 15 octobre 2007 Merde ! Je réalise que dans cette version-ci, j'oublie totalement de parler de l'impact sur la santé humaine en plus (de la consommation de viande) !!! Je suis trop distraite !!! Désolée les girls ! De toute façon, je vais en écrire une version écourtée et l'envoyer au courrier de la Presse. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
animo-aequoanimo 0 Posté(e) le 16 octobre 2007 Bravo pour toutes ces belles lettres. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
catou1111 0 Posté(e) le 16 octobre 2007 Ce fut encore un véritable délice de te lire Valou! Tu mets le doigt sur les bobos avec tant d'authenticité et d'à propos. Que Lagacé entende, faute du Ciel! Citation :vous résistez fortement à toute compassion envers le traitement cruel réservé aux canards et aux autres « animaux de boucherie », La seule petite erreur que j'ai décelée dans ta lettre est dans cette partie de phrase. C'est envers les canards que la compassion doit s'exercer, non envers le traitement cruel qui leur est réservé. Détrompe-moi si je me trompe. Citation :Au lieu de tenter de défendre votre position (strictement hédoniste), vous vous lancez maladroitement dans un procès d’intention à l’égard de l’organisme RAG, attaquant ses messages, ses méthodes ainsi que la personnalité de ses activistes... Classique : quand on veut tuer son chien, on dit qu’il a la rage. Non content de votre paresse intellectuelle à ce niveau, vous rajoutez l’insulte à l’injure en répétant certains préjugés entendus à droite et à gauche à l’endroit des végétariens, nous mettant tous dans le même panier, nous traitant « d’intégristes », « d’ayatollahs », etc. Et ce, question de vous éviter une difficile mais cruciale remise en question de la légitimité de l’alimentation carnée dans nos sociétés actuelles, ainsi que du traitement réservé aux « animaux de boucherie ». Vous préférez étaler publiquement l’étendue de votre inconscience et de votre indifférence à l’endroit de la souffrance des canards gavés, notamment, sous prétexte qu’il y a d’autres luttes à mener et qu’ils ont été « produits », de toute façon, pour votre plaisir… Vraiment, vous me décevez. Tout à fait. Citation :Cela dit, que l’animal ait été spécifiquement « fabriqué » pour votre plaisir ne change rien à sa souffrance, elle est la même que pour n’importe quel autre animal, humain ou non, qui se retrouverait dans la même situation. N’importe quel animal, humain ou non, ne supporte pas la séquestration, l’entassement, les privations de mouvements, de lumière, d’oxygène, de sommeil; les mutilations, le gavage, l’alimentation malsaine, les manipulations brutales, les coups, les chocs électriques, les cris menaçants des employés sous pression, les grossesses incessantes, la perte de sa progéniture à répétition, l’allaitement continuel, la traite perpétuelle, etc., etc. Nous sommes tous faits de chair et de sang, dotés d’un système nerveux et conçus pour vivre en liberté et en harmonie avec notre environnement. Je trouve excellent que tu énumères une partie des maltraitances subies par les animaux exploités parce que cela met ainsi mieux en évidence ce qui est tellement passé sous silence. Dire que les animaux souffrent de l'exploitation qu'on leur fait subir, c'est vrai mais insuffisant face à des individus qui semblent ignorants. J'ai tendance à être trop synthétique, ce qui ne touche pas suffisamment l'imagination susceptible d'enclencher la compassion. Citation :Si l’homme capitaliste moderne a inventé de nouvelles règles du jeu et si l’État les légalise, les subventionne et que la population, en général, ne proteste pas, ça ne veut pas dire que c’est bien ! La légalité n’est pas la légitimité (je croyais que vous le saviez ?) ! Voilà! Citation :Vous accusez RAG de présenter des canards au lieu de cochons pleins de merde, juste pour faire brailler les matantes… Je ne m’attarderai pas ici sur la teneur simpliste, réductrice, sexiste, âgiste, machiste voire carrément misogyne de votre remarque, qui pourrait à elle seule faire l’objet d’un débat et d’une autre plainte à l’endroit du journaliste que vous êtes. Vraiment bravo d'avoir mis cela en évidence. Citation :Le film en a présenté des images de cochons pleins de merde, de porcelets torturés (les dents taillées, la queue coupée et castrés, à froid, bien sûr); de truies inséminées condamnées à vivre couchées sur le côté et à accoucher et allaiter jusqu’à l’usure maximale, machines à saucisses vivantes; de guerres et de cannibalisme dans les enclos surpeuplés, de détresse psychologique extrême, etc., etc., sans compter l’essentiel du propos du cinéaste, soit la destruction de la campagne. Est-ce que ça a fait diminuer la consommation de bacon au Québec ? Est-ce que ça a empêché les gouvernements de subventionner grassement l’industrie pour qu’on en produise encore plus ? Bien sûr que non ! Ton propos sur les cochons est bien imagé encore une fois, c'est succinct mais l'essentiel est là pour donner à voir. Par ailleurs, le fait de montrer, de dénoncer les conséquences funestes des mégaporcheries, et pour les cochons et pour l'environnement, ne fait pas nécessairement bouger les choses dans le bon sens. C'est comme si beaucoup de gens et l'État (vendu en bonne partie aux intérêts privés, aux lobbies les plus puissants) n'avaient pas la volonté nécessaire pour amorcer les changements qui s'imposent pour le bien de tous. C'est fou, c'est suicidaire, mais c'est ainsi. Citation :dans la souffrance et la mort nous sommes tous égaux, dans la souffrance et la mort nous sommes tous fondamentalement seuls, uniques, victimes; personne n’a choisi de venir au monde et encore moins de subir de tels traitements. Ce passage m'a particulièrement émue. Citation :Quand on a un cœur, M. Lagacé, on ressent de la compassion pour tous les êtres souffrants de ce monde et pas uniquement pour une partie d’entre eux. Offrir sa compassion avec discrimination, dans ce cas-ci c’est du spécisme, et c’est désolant. Désolant comme le sexisme et le racisme. Désolant comme le réflexe de tout ramener à soi et de glorifier uniquement sa race, humaine, aux dépens de toutes les autres espèces sur Terre. Désolant, en plus, de nous tirer dans le pied du même coup. Utopistes, les animalistes ? Peut-être pas davantage que l’étaient les suffragettes et les anti-exclavagistes d’un passé très récent. J'aime beaucoup ta formulation du spécisme. Citation :D’ailleurs si, pour vous, dénoncer la cruauté d’une industrie est plus condamnable que d’opérer et de cautionner cette industrie, permettez-moi de douter de la logique de votre système de valeurs… Et vlan! Son attitude est tellement absurde! Citation :En tout cas, vous commencez à être une bonne petite clique de chroniqueux petits-bourgeois pro-foie gras, pro-exploitation, anti-animaux et anti-animalistes dans votre seule Presse ! On voit d’ailleurs comment vous vous inspirez les uns les autres dans cet indécent et ridicule délire gastronomique, dans cette exaltation des plaisirs de la table qui sont, forcément à vos yeux, consommés aux dépens des animaux (pourquoi, effectivement, inventer une nouvelle manière de s’alimenter si cela ne sauve, chaque année, que 50 milliards d’animaux, 10 millions d’humains et à peu près tout ce qu’il nous reste de forêts et d’eau potable sur Terre) ?! C'est tellement évident cette collusion débile! Cela ne semble pas déranger cependant La Presse... Faudrait peut-être aussi se demander qui est derrière La Presse. Ce journal embaucherait-il une Valou? J'en doute fort. Citation :Je suis d’ailleurs fort surprise de constater que vous semblez tous connaître quelles sont les « bonnes » causes que nous devrions défendre, quelles sont les « bonnes » cibles que vous devrions viser, merci pour vos sages conseils. Les cochons, ça viendra, ne vous en faites pas, c’est seulement un marché 1000 fois plus gros que le foie gras, mais ce n’est pas comme si nous n’étions pas habitués de jouer aux David contre Goliath... Si nous n’avions pas, en plus, une harde de journaleux farouchement carnivores à nos trousses, prêts à tout pour défendre leurs quartiers de viande, quitte à nous mordre, à nous vautrer dans la fange, à nous accuser de tous les torts, le défi – déjà surhumain – serait peut-être un tout petit peu moins pénible… Surprenant, pour ne pas dire paradoxal et incohérent... Bravo, tu fais très bien voir leur absurdité et l'abus du pouvoir qui est le leur, ce pouvoir d'exprimer publiquement et largement son opinion, d'influencer donc l'opinion de ses concitoyens. Imagine un peu si ce pouvoir était mieux partagé, cela pourrait peut-être favoriser l'avènement de sociétés humaines plus évoluées éthiquement. Citation :Je sais qu’il est de bon ton, présentement, de casser du sucre sur le dos des animalistes, "De bon ton", l'expression semble tellement coller à la situation. Citation :nouveaux boucs émissaires du trop-plein hormonal de chroniqueux suralimentés à la viande, Citation :qui travaillent trop et qui ne savent plus sur quel sujet écrire, qui ne savent plus se taire à force de tout dire, obligés d’avoir une opinion sur tout… Mais faudrait pas pousser trop loin le bouchon : faites donc un peu attention à ceux et celles qui ne possèdent pas votre carapace de « dur à cuire ». Je me disais la même chose. C'est fou ou doit rendre fou cette "production industrielle journalistique"! Comment peut-on dans un tel contexte trouver le temps de faire des recherches approfondies, de réfléchir? À moins d'avoir la science infuse, je ne vois pas comment. Alors, c'est souvent du simple garrochage de préjugés ou d'opinions formatées qui ressortent du lot... Et si en plus, certains, comme Lagacé, ont comme marque de commerce, comme style, de se moquer des "travers" de leurs contemporains, de jouer dans le registre plus "libre" du ton sarcastique ou des billets d'humeur, cela ne peut que déraper. Citation :Même si vous méprisez profondément les « animaux de boucherie », vous n’avez pas à mépriser ceux et celles qui tentent de leur venir en aide, vous n’avez pas à tabasser médiatiquement – à plusieurs ! – des personnes plus sensibles que vous qui souffrent énormément, soit dit en passant, de leur conscience et de leur compassion. De la même manière qu’un homme consommant des prostituées n’a pas à dénigrer le travail des personnes qui tentent d’aider ces femmes, ou qu’une personne méprisant les itinérants n’a pas à cracher sur les gens qui essaient d’améliorer leurs conditions de vie... Excellent parallèle! Citation :Alors, si vous n’avez pas vous-même d’actions dans l’industrie et que votre seul souci est de continuer à bouffer votre gros steak et votre poutine au foie gras, de grâce, ne protestez pas la bouche pleine et give our a break !!! Ce serait pas plutôt "give us a break"? Citation :Au fond de la cuisine de vos convives cochons et toqués ou dans le salon des Martineau, Durocher ou Lortie de ce monde (« tous unis contre les animaux et les animalistes »), vous pouvez vous permettre d’exprimer de telles inepties, de désinformer, de véhiculer tous les préjugés que vous voulez et de vous amuser à démoniser les activistes, mais dans un journal distribué à plus de 300 000 exemplaires… ? Et quelle est donc cette mode de vénération des plaisirs gastronomiques glanés sur la souffrance animale ? Quelle est donc cette nouvelle bourgeoisie qui incite à produire et à manger du foie gras au Québec ?! Quel est donc cet engouement, ce loisir, ce nouveau sport qui consiste à bouffer de la viande, à parler de viande, à écrire sur la viande, à lire sur la viande, à regarder des photos de viande, à visionner de la viande, à défendre la viande, à glorifier la viande, à jouir de la viande… C’est vraiment rendu une obsession !? Dérision et questionnement ô combien justifiés! Citation :Pourtant, je vous rappelle qu’on doit manger pour vivre et non pas vivre pour manger… C'est bien de rappeler ce sage adage. Citation :Ce que ça vous prend, M. Lagacé, c’est peut-être davantage une thérapie qu’une tribune, question d’aller vous reconnecter un brin avec vos émotions perdues. Souvenez-vous, enfant, du petit canard rencontré à la ferme : aviez-vous alors ressenti la légitimité qu’on le séquestre, le torture, le gave puis l’assassine ??? Renouez donc un peu avec votre cœur d’enfant. D’ailleurs, à quand remonte votre dernière visite dans une ferme ? Industrielle ? À quand remonte la dernière fois où vous avez rencontré votre « viande en sursis » et que vous l’avez caressée, que vous l’avez regardée droit dans les yeux ? Avez-vous seulement déjà visité une ferme d’élevage intensif ? Un abattoir ? Vous devriez. Ça remet les choses en perspective. Il y a malheureusement des humains (je connais pas la proportion) peu aptes - congénitalement, suite à des traumatismes physique ou psychologique, ou consécutivement à de simples mécanismes psychologiques de défense/protection - à l'empathie... Citation :M. Lagacé, je ne suis pas docteure, mais je me permets tout de même de répondre à votre question : oui, vous êtes un monstre, mais malheureusement un « banal et vulgaire » monstre, qui ne pense pas plus loin que le bout de sa fourchette. Une bête humaine centrée sur ses intérêts, résistant au progrès, défendant avec véhémence ses mauvaises habitudes alimentaires sans se soucier que celles-ci cautionnent une industrie qui, en plus de torturer et d’assassiner 50 milliards d’animaux par année, contribue directement au réchauffement climatique, à la déforestation, à la contamination de l’eau et au vol des ressources alimentaires, agricoles, d’eau potable et d’habitation des populations les plus pauvres de la planète… Et qui, bien sûr, menace l’avenir de nous tous ici bas, votre enfant y compris. Excellente cette mise en lumière. Mais il est peut-être aveugle... Citation :Qu’est-ce que ça va nous prendre pour comprendre, réagir et poser des actions concrètes, au Québec ? Qu’est-ce que les gouvernements attendent pour agir, légiférer, prendre les menaces écologiques au sérieux ? Quand va-t-on comprendre que l’ampleur et la gravité de l’exploitation et de la cruauté animales représentent actuellement l’une des pires aberrations éthiques et écologiques qui soient ? Citation :À défaut d’écouter vraiment les écologistes et les animalistes, seul l’avenir (rapproché, on a déjà les deux pieds dedans) nous le dira. Citation :En attendant, bon appétit. Ironie finale de notre Valou nationale. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Animal 0 Posté(e) le 16 octobre 2007 ENCORE UNE FOIS, UN TRÈS GROS BRAVO VALOU !!!!!!!!!!!!!! TU ÉCRITS TELLEMENT BIEN ! ÇA NE TE TENTERAIS PAS DE FAIRE APPLICATION POUR TRAVAILLER AU JOURNAL LA PRESSE ? Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Valou011 0 Posté(e) le 16 octobre 2007 Merci beaucoup les filles pour vos encouragements, c'est très apprécié. Merci Catou d'avoir pris le temps et la peine de commenter ma lettre et d'avoir relevé, notamment, ces deux erreurs. Je vais les corriger au moins ici (ça paraît que je suis poche en anglais, ah ! ah !). Tu as bien raison, le rhytme de production d'articles ne permet pas à la plupart des journalistes à temps plein d'approfondir l'étude de leurs sujets. Et dans le cadre de billets d'humeur comme le fait Lagacé, la porte est grande ouverte à tous les dérapages. Je trouve qu'habituellement il s'en sort quand même bien, mais là il s'est vraiment planté. Je me demande comment sera sa réception... Il est peut-être, comme tu le soupçonnes, trop atteint pour s'ouvrir éventuellement à la compassion animale... Dommage. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
catou1111 0 Posté(e) le 17 octobre 2007 Je ne sais pas ce qu'on peut faire de plus en ce qui le concerne. S'il n'a pas les capacités d'empathie ou le temps suffisant pour sérieusement s'attarder à la question animale, il se peut qu'il en reste à une position primaire. Même sans beaucoup de temps à consacrer à cette question, il pourrait faire un pas dans la bonne direction si au moins il nous lit attentivement. Mais il part de loin... Je connais très peu P. Lagacé. C'est normal. Je me suis distanciée volontairement - pour ne pas trop polluer mon esprit et parce qu'il n'y a que 24 heures dans une journée - de la télé et des journaux. Je m'informe surtout grâce à Internet, et de diverses questions, pas seulement des questions dites d'actualité. C'est sûr que les médias - quels qu'ils soient: gros ou petits, main stream ou alternatifs - jouent un rôle important dans le façonnage de l'esprit du temps. Moi je me sens plus dans mon élément dans les zones marginales, ce qui ne m'empêche pas de suivre, grâce à ce forum par exemple, l'actualité main stream et d'intervenir parfois sur ce plan. On ne peut pas être partout à la fois, sur tous les fronts, il faut choisir. Pas facile... En ce qui concerne P. Lagacé, j'en avais entendu parler une première fois parce qu'il avait abordé un sujet aux Francs-tireurs, sujet que je connais certainement mieux que lui, et qu'il l'avait abordé de manière biaisée, avec une foule de préjugés. Et ce qu'il a écrit récemment n'est pas non plus de nature à me le rendre sympathique, ne m'incite nullement à le lire. À propos des médias dans nos sociétés dites démocratiques, j'ai lu des propos intéressants de Chomsky recueillis dans Le monde diplomatique en août 2007: Plus efficace encore que les dictatures - Le lavage de cerveaux en liberté. Voici le lien si cela t'intéresse ou intéresse quelqu'un d'autre ici: http://www.monde-diplomatique.fr/2007/08/CHOMSKY/14992 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Caro18 0 Posté(e) le 19 octobre 2007 Records de ventes de foie gras en 2006 Les ventes de foie gras ont battu des records en France en 2006, malgré la baisse de consommation des produits avicoles due à la grippe aviaire. Une nouvelle hausse est attendue cette année. Les ventes de foie gras en France ont enregistré en 2006 une hausse de 4,4% en volume et de 6,8% en valeur par rapport à 2005. Pour 2007, une nouvelle hausse de la consommation est prévue, avec une production française en progression d'environ 4% sur l'année précédente(19.552 tonnes en 2006). La France -qui représente 78% de la production mondiale, loin devant la Hongrie et la Bulgarie, et 75% de la consommation- exporte de plus en plus. Les exportations, principalement vers l'Espagne, la Belgique, le Japon et la Suisse, se sont élevées à 90 millions d'euros en 2006, dégageant un excédent commercial de 50 millions d'euros, en progression de 50% sur celui de 2005. Malgré l'envolée des prix des céréales, nourriture de base des canards et des oies, les industriels du foie gras ont décidé, avant les fêtes de fin d'année, de retarder à l'an prochain l'augmentation prévue de 10% des foies gras transformés. La hausse ne s'appliquera qu'aux seuls foies gras crus. Interrogés sur les actions des défenseurs des animaux, les dirigeants du «Comité interprofessionnel des palmipèdes à foie gras» (Cifog) disent les «surveiller» mais ne pas craignent pas une interdiction de production ou de commercialisation dans l'Union européenne. Le Cifog a réalisé un film de promotion de la filière, prochainement disponible sur le net. http://www.pleinchamp.com/article/detail.aspx?id=29419&menu_id=2&local=false&pub_id=2 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Animal 0 Posté(e) le 19 octobre 2007 jusqu'à ce qu'ils se retrouvent avec une amylose, bon appétit ! Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Valou011 0 Posté(e) le 20 octobre 2007 Tu as bien raison Catou, il n'y a pas assez d'heures dans une journée pour qu'on perde notre temps à éplucher les médias au service de la pensée unique, nécessairement capitaliste. Je lis l'un de ces journaux par « devoir », pour savoir de quoi on gave la population et pour conserver des d'archives, des pièces à conviction de la bêtise humaine, mais je commence à pu être capable de lire toutes ces conneries et de perdre mon temps – et mon argent. Quand je vais me désabonner de La Presse, ils vont savoir pourquoi, en tout cas... Merci pour le lien du texte de Chomsky, vraiment pertinent et intéressant. Merci aussi pour le lien que tu as laissé, l'autre jour, sur le mouvement pour l'abolition de la viande, extrêmement audacieux et inspirant. http://abolitionblog.blogspot.com/ Dommage que le Québec soit encore loin d'être prêt à en entendre parler... Mais ce n'est pas une raison pour ne pas commencer à lancer l'idée. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Valou011 0 Posté(e) le 20 octobre 2007 Animal a écrit: ÇA NE TE TENTERAIS PAS DE FAIRE APPLICATION POUR TRAVAILLER AU JOURNAL LA PRESSE ? Ouain... Je devrais peut-être leur envoyer mon c.v. avant ma lettre d'insultes...? Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Animal 0 Posté(e) le 5 février 2008 La Couronne aurait tranché pour exonérer les Champs d'Élisée de tout blâme, faute de preuves suffisantes ... Si vous trouvez cette nouvelle dans les journaux aujourd'hui, s.v.p. venir afficher le lien Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Caro18 0 Posté(e) le 5 février 2008 L'entreprise Aux Champs d'Élisé est exonérée de tout blâme Le 4 février 2008 - 17:57 | Olivier Caron L'entreprise Aux Champs d'Élisé, qui produit essentiellement du foie gras, est finalement exonérée de tout blâme relativement à une affaire de mauvais traitements envers des animaux. Un organisme de défense des droits des animaux, le Réseau d'action global (RAG), avait dénoncé l'automne dernier cette entreprise de Marieville pour le traitement fait à aux canards. Sur un document vidéo, on voyait entre autres un employé couper violemment le cou d'un canard vivant. Un avocat de la Couronne a estimé que les preuves étaient insuffisantes et qu'il n'y avait pas matière à déposer des accusations. L'entreprise ne compte pas poursuivre le Réseau Action Globale. ça serait bien la cerise sur le sundae http://www.matin.qc.ca/articles/20080204175727/lentreprise_aux_champs_delise_est_exoneree_tout_blame.html P.S Ça va prendre quoi au juste comme preuve pour porter des accusations? On envoie un beau message aux entreprises et aux employés, vous pouvez vous faire prendre à commettre des gestes de cruauté et vous aller vous en sortir avec rien! C'est outrageant et révoltant Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Animal 0 Posté(e) le 5 février 2008 Merci Caro ! Oui c'est tout simplement révoltant et écoeurant ! Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Animal 0 Posté(e) le 5 février 2008 Regarder la nouvelle en vidéo http://lcn.canoe.ca/lcn/infos/faitsdivers/archives/2008/02/20080204-182743.html (PC) - La ferme d'élevage Les Champs d'Elisé, de Marieville, en Montérégie, a été exonérée de tout blâme par la Couronne, malgré une enquête du Réseau action globale, qui présentait des images de traitements cruels infligés à des canards engraissés pour en faire du foie gras. Selon TVA, le procureur de la Couronne affecté au dossier a indiqué que l'entreprise n'a rien à se reprocher. Il a déterminé que la preuve était insuffisante dans ce dossier. Le Réseau action globale avait présenté une vidéo dans laquelle on avait vu un adolescent de 14 ans en train d'égorger un canard vivant avec un couteau de chasse. Le jeune avait été congédié. Le propriétaire de l'élevage, Elisé François, interrogé par TVA, a déclaré que le réseau avait agi de façon immorale et a profité de l'inexpérience du jeune homme pour lui demander de faire des gestes inappropriés. Malgré la mauvaise presse, M. François n'entend pas poursuivre le réseau. (PARCE QUE, DIT-IL, IL N'EN A PAS LES MOYENS......) Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites