Caro18 0 Posté(e) le 2 octobre 2007 Encore aux champs à 92 ans Grâce au travail de la terre, elle a pu élever ses sept enfants après la mort de son époux. Sa plus grande satisfaction, c’est d’avoir pu les faire réussir dans la vie. Elle s’occupe toujours de sa plantation. Rooneeah Rampertab vit entourée de ses enfants et de ses petits-enfants. “Je n’arrêterai jamais le travail de la terre”. A 92 ans, Rooneeah Rampertab passe encore la majeure partie de la journée dans sa plantation de cannes et son jardin potager à Saint-Julien-d’Hotman. Après la mort de son époux, Govind, en 1971, elle a assumé la responsabilité de chef de famille pour élever ses sept enfants. “Sans ma plantation de cannes, je n’aurais jamais pu réussir. Nous l’avons héritée du grand-père de mon époux. A l’époque, il avait acheté le terrain à Rs 100 l’arpent”. La plus grande satisfaction de la nonagénaire, c’est d’avoir pu envoyer tous ses enfants à l’école et les faire réussir dans la vie. Aujourd’hui, elle a deux fils et une fille qui se sont établis en Angleterre. Le benjamin, Raj, est avocat et conseiller à Londres. Au départ, elle marchait au moins un kilomètre pour se rendre à la plantation de cannes. Elle participait aux différents travaux, dont celui du dépaillage. Aujourd’hui, elle y surveille les travailleurs. “Le travail de la terre me garde toujours en bonne santé”, affirme-t-elle. 12 kilomètres à pied Après sa journée au champ, Rooneeah trouve du temps pour s’occuper de son jardin potager dans sa cour. Elle a la chance d’être toujours entourée de ses quatre enfants à Maurice et de ses petits-enfants (10 à Maurice et 12 en Angleterre). “J’ai visité l’Angleterre à plusieurs reprises. Le voyage est trop long. Maintenant, je préfère que mes enfants viennent ici”. Rooneeah avait tout juste 16 ans lorsqu’elle s’était mariée à Govind. “C’était un mariage arrangé par les parents. Saint-Julien-D’Hotman était beaucoup moins développé que mon village natal, Paillotte. La maison était en chaume et il n’y avait pas encore l’électricité”, raconte-t-elle. Tous les jours, elle parcourait pieds nus une distance d’environ 12 kilomètres pour aller chercher à Nouvelle-Découverte des fagots pour cuisiner et du fourrage pour ses vaches. “A cette époque, il fallait faire beaucoup de sacrifices pour réussir. Aujourd’hui, la vie est meilleure”. Maintenant, Rooneeah suit un régime végétarien. Elle accompagne toujours ses repas d’un chutney très pimenté. “La consommation de légumes protège des maladies”. http://www.lexpress.mu/display_article_sup.php?news_id=94966 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
