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Tu as raison Elfy, c'est très touchant pour nous de voir que les gens sont sensibles à notre situation. Pour le club canin ou le comportementaliste, nous ne savons pas trop...chien échaudé craint l'eau froide... Le 1er comportementaliste a été un fiasco et le club canin où nous étions avec bucky également, alors difficile de s'y retrouver entre tout le monde, d'autant que certains ne font pas dans le détail et considère qu'en gardant Eston nous prenons le risque qu'il morde un jour. Plus le temps passe et moins nous savons quoi faire, les avis sont tellement divergents et la situation tellement particulière. En plus le soucis avec le déménagment, c'est que je vais probablement me retrouver seule avec les 2 chiens dans la nouvelle maison, avec un boulot prenant et Jérôme encore en 57, attendant sa mutation. Je ne veux même pas imaginer quand Jérôme viendra nous retrouver la réaction d'Eston envers lui si ça ne s'améliore pas avant ! Il rique de réellement le considérer comme un intrus...

Nous les promenons 2 à 3 fois par jour durant 20 minutes à chaque fois et jouons dans le jardin 2 à 3 x 20 minutes également (un peu plus le week-end). En été, les week-ends ou pendant les congés, nous les emmenons à la pêche où nous avons un grand terrain, plein d'odeurs d'autres animaux... C'est sûr quand ils reviennent ils sont crevés, mais Eston souille toujours sa pièce et démonte quand même des choses après 1 demi journée de calme... Sinon, Eston n'a aucun traitement, donc pas la faute à la cortisone s'il fait pipi... Même quand on part 1 heure on y a droit... et certaines nuits où il se fait dessus, il est seul dans son panier...

Eston est déjà passé par la phase cage et autant dire que c'était catastrophique : nous avions une kennel que nous avions utilisé pour notre première chienne, à laquelle elle s'était très bien habitué. Pour Eston, c'était de la torture. Nous avons tenté dès les premiers temps cette utilisation. Non seulement, il aboyait du matin au soir, que bucky soit vers lui ou pas, mais en plus il se faisait dessus, il tremblait de peur dans cet espace clos. Il a carément défoncé la porte en métal de la kennel au final... Dès qu'on le mettait dedans, on sentait un stress énorme en lui, c'était pire que tout, donc pour ce qui est des cages, non, ce n'est pas la solution pour notre chien. J'en profite pour vous remercier de vos mesages, quels qu'ils soient, ça nous fait chaud au coeur.

J'ai oublié de préciser que si nos chiens et surtout Eston, Bucky étant indépendante, dorment avec nous, c'est en raison de son "incontinence". Il nous est arrivé à plusieurs reprises, au début, alors qu'il dormait avec Bucky sur un canapé qui leur est réservé, de retrouver au petit matin la maison entière souillée de pipi...

Eston se fait dessus certaines nuits. Les analyses faites chez le véto ne révèlent pas de défaut physiologique, mais nous on se demande quand même s'il nest pas en partie incontinent. Quand je joue avec eux avant de partir, je demande tjrs à eston d'aller faire pipi avant de les rentrer et il fait sans pb. En fait le week-end, quand nous sommes là, on remarque qu'il a besoin de sortir régulièrement. Il ne se retient pas entre les besoins du matin et ceux du midi et pareil entre le midi et la fin d'après-midi. Concernant les nuits, ils dorment avec nous. La véto nous a immédiatement dit de le sortir de la chambre après les derniers épisodes aggressifs. On y travaille et on essaie de changer nos réactions, de casser ses sâles habitudes : l'ignorer quand il fait des bêtises pour se faire remarquer par exemple. Nous ne répondons pas à ses demandes de jeu. C'est nous qui decidons (depuis quelques temps). Il lui arrive effectivement de se coucher dans le passage. Pour ce qui est des gamelles, nous leur donnions parfois avant nous, mais sommes attentifs depuis peu à changer l'odre des choses sur le conseil de notre véto. Nous n'assitons pas aux repas d'ailleurs. Sinon, quand nous rentrons du travail et ouvrons la "porte des horreurs" de leur pièce, j'avoue que nos réactions sont variables en fonctions des dégâts. Il m'est arrivé de le punir en l'isolant dehors. Nous ne savons pas vraiment comment réagir et la colère l'emporte parfois. Ce qui est sûr, c'est que nous ne nettoyons jamais devant lui. Il jappe parfois derrière la porte quand il nous entend arriver et veut nous faire la fête en sortant. Ces derniers temps, je veille à ne pas répondre à cette demande et le câline plus tard, une fois qu'il se calme. Notre gros soucis réside dans le rituel lorsque nous partons le matin : leur pièce est située à l'étage et nous oblige à leur donner l'ordre de monter et d'aller à leur place. Après une ou deux croquettes, je pars et ferme la pièce en leur parlant (apparement grosse erreur). Je traine encore un peu dans la maison avant de partir et Eston connait très bien le son des clés qui referme la porte d'entrée. Lors des week-ends, nous ne sommes pas systématiquement vers eux et leur laissons vivre leur vie. Il arrive que nous soyons à la cave pour le linge, lieu auquel les chiens n'accèdent pas. Eston n'est donc pas en permanence "scotché" après nous, mais jamais très loin pour autant. Il nous attend en haut des escaliers de la cave. Quand nous bougeons dans la maison, il ne se pose pas, contrairement à Bucky. Il suit tous les mouvements. Voilà où nous en sommes...

Nous sommes en contact avec les éleveurs régulièrement. Le frère d'Eston est très difficile également, ses maîtres ont du en arriver à la cage en leur absence. Ce qui n'est pas une solution à nos yeux, Eston étant déjà trouillard et malheureux seul, je ne me vois pas l'enfermer dans un espace restreint où il ne peut pas bouger en prime. Une de ses soeurs est morte en raison du même pb de coeur (la propriétaire du père est au courant de cette anomalie génétique chez son mâle mais continue de le faire saillir...). Notre vétérinaire nous propose de travailler avec un vétérinaire comportementaliste (en formation), mais notre expérience avec un précédent comportementaliste( Eston avait alors 5 mois), nos lectures et discussions sur le domaine laissent apparaître qu'ils ne pensent pas tous pareil, voire pire, qu'ils sont en contradiction parfois...d'où notre réticence. Eston n'a effectivement pas été en club canin, ou disons, que le club c'est passé à la maison, puisque nous avons travaillé avec lui comme avec Bucky à l'époque, avec d'autres chiens également. Il n'a pas de pbs avec ses congénères chiens, c'est des hommes qu'il se méfie. Nous invitons régulièrement du monde (puisqu'on ne veut pas le laisser seul) et au bout d'un quart d'heure, après avoir tourné en rond, à force de voir Bucky, il vient se faire câliner, voire même faire des bisoux ! et après ça il s'appaise.

Bonjour à tous, Nous avons 2 boxers : Bucky, femelle (stérilisée) de bientôt 5 ans et Eston, mâle castré de 1 an et demi. Bucky est notre tout premier chien. Avec elle, tout s'est déroulé relativement facilement. Nous l'avions déjà rencontré alors qu'elle n'avait que 3 jours et par la suite nous la voyons toutes deux semaines avant qu'elle n'arrive chez nous. Bref, 5 ans de bonheur, avec une chienne hyper sociable, câline et joueuse. Il y a un peu plus d'1 an, nous avons décidé de recueillir Eston, un mâle de 3 mois, du même élevage, présentant une malformation caridaque et avec un testicule pas descendu. Les éleveurs pensaient le piquer, nous avions de la place... Cela fait plus d'un an que nous ne vivons plus : Eston n'a pas appris le détachement. En fait, il a faillit mourir alors qu'il n'avait que quelques jours, en raison de son pb cardiaque et depuis ce jour, les éleveurs l'on régulièrement pris vers eux pour avoir un oeil dessus, du coup sa mère n'a certainement pas pu faire l'apprentissage de la séparation et à toujours être vers les éleveurs il n'a pas du tout connu l'autonomie. Lorsuque nous le laissions seul les premiers temps pendant que nous étions au travail, il passait son temps à aboyer à tue tête. Nous avons eu droit aux commentaires des voisins biensurs et du trouver une solution. Nous aviosn pris contact avec un comportementaliste qui nous avait conseiller de le laisser avec Bucky, afin qu'il ne soit pas seul et s'ennuie moins. LEs aboyements ont belle et bien cessés, mais nous retrouvons régulièrement Bucky avec des morsures dans le cou, dans un sâle état et celà nous pèse bcp. S'ajoute à celà une peur des gens, que nous avons réussi à réduire, mais qui rest toujours présente et risquée. Eston est également destructeur, il défonce les murs, les prises de courant, mord tout ce qu'il trouve dans leur pièce. nous jouons plusieurs fois par jour avec eux + des ballades, essayons de trouver de nouveaux "jouets" pour l'occuper...C'est un carnage, auquel s'ajoute des déjections quotidiennes. Nous avons vu avec le véto pensant qu'il y avait un soucis physiologique chez lui qui fait qu'il ne se retient pas. Après diverses examens (prises de sang, toucher rectal, urographie...), sa prostate étant très gonflée et son testicule toujours pas descendu, nous l'avons fait castrer, sur avis du véto. Depuis ce jour, rien ne va plus, de jour en jour, il devient agressif et s'est rebiffé contre Jérôme, son maître, à plusieurs reprises. Ce week-end, il est descendu sur lui comme s'il s'agissait d'un intru dans la maison. Eston est sans arrêt dans la provocation avec nous, malgré une fermeté appliquée dès le début. A celà s'ajoute un déménagement imminent début décembre... Nous sommes complètement perdus et en pleine déprime. Nous ne savons plus quoi faire de lui. La raison nous apelle à nous séparer de lui chez le vétérinaire, mais les émotions l'emportent et nous laissent dans une déprime profonde. Faut-il le placer chez quelqun qui sera là pour s'occuper de lui toute la journée, pour lui ouvrir la porte quand il ne peut pas se retenir,... ? Nous ne parvenons pas à nous projeter dans la prochaine maison avec lui, avec ces pbs, avec cette peur qu'il finisse par mordre, avec l'agressivité de territoire qui s'ajoute également au reste, avec la culpabilité d'infliger tout ça à notre chienne... Nous avons grand besoin de conseils et d'écoute, pas de jugement par contre, car la culpabilité et la sensation d'être responsable de ce carnage sont bien là. Nous n'avons plus la force de supporter tout ça. Aidez nous... Jérôme et Julie