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Nouvelles pontes !!!!!!! des nouvelles du jour !!!
askook a répondu à un(e) sujet de sam3411 dans Vos P'tits Virus
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Photographies d'une partie de nos femelles gravides
askook a répondu à un(e) sujet de sam3411 dans Vos P'tits Virus
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Dans ton premier message, tu compares un "nigriceps" à une "gutt". Je trouve donc cette comparaison osée et risquée. Osé, Un serpent venimeux, ce n'est pas tout à fait la même chose qu'un serpent non venimeux. Risqué dans la mesure, où pour quelqu'un qui débute et à qui l'on a conseillé de commencer par une "gutt", risque de faire l'acquisition d'un "nigriceps" car il aura lu, qu'un "nigriceps ce n'est ni plus ni moins qu'une grosse "gutt"... Après tu parles de manipulation Non, je ne manipule pas mes "nigriceps" de la même façon que mes "gutt". Oui, je manipule mes "nigriceps" au crochets, alors que je manipule mes "gutt" à la main. Je n'ai pas envie de me faire "choper" à chaque manipulation. Je me vois mal attraper la femelle à la main, à moins d'aimer les morsures... D'après David.P et Ineich. I (1999) le Boiga nigriceps est responsable d'envenimation. Un cas d'envenimation mortel a été évoqué, sans certitude, et si cela s'avère vrai, sans en connaître, du moins, les circonstances.
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Mon couple est nés en captivité. Je ne connais pas la raison pour laquelle, l'ancien propriétaire ne les a pas gardé. Ma femelle est très speed, n'hésitant à vouloir mordre à chaque manipulation. Le mâle est quant à lui, très cool, se laissant manipuler sans aucun signe de nervosité ou d'agressivité. Sur les quatre espèces (B. blandingii, B. cyanea, B.dendrophila, B. nigriceps, B. trigonata), que je connais plus particulièrement, je compare le "nigriceps" au "cyanea". Même comportement (des spécimens calmes, d'autres moins), même style d'élevage... Au niveau esthétique, personnellement je préfère le Boiga cyanea. Au niveau envenimation, suite à une morsure de Boiga cyanea par exemple, dans une généralité des cas cela donne: gonflement du membre mordu, ganglion et fièvre. Avec une morsure de "nigriceps" on doit aboutir aux mêmes symptômes.
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mes premiers accouplements et mes premiers oeufs.
askook a répondu à un(e) sujet de erikania1 dans Vos P'tits Virus
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La vision et le sens thermique chez les serpents
askook a répondu à un(e) sujet de Chance-reptil-virus dans Biologie
La vision et le sens thermique chez les serpents L'oeil Les serpents ont une bonne vision, mais ont tendance à ne pas percevoir les objets sans mouvements. L'oeil des serpents est très différents des autres reptiles surtout de celui des lézards. Le globe est le cristallin sont sphéroïdaux et la cornée est très grande: - 125° d'ouverture chez la couleuvre à collier (Natrix natrix) - 135° d'ouverture chez le python molure (Python molurus) L'anneau osseux précornéen, la lame cartilagineuse de la sclérotique et le cône papillaire sont absents. La rétine est simple, peu épaisse, invasculaire, sans vestige de fente. La cornée est efficacement protégée des chocs par une "lunette" transparente. L'iris, large et mince possède une pupille ronde à mouvements courts ou verticale à mouvements étendus. Schémas de l'oeil chez les lézards et les serpents La vision La vision joue un rôle important dans l'univers perceptifs des serpents, sauf chez les espèces fouisseuses, comme les Typhlopidae et Leptotphlopidae, dont les yeux sont atrophiés. Les serpents bénéficient d'une vision binoculaire qui permet d'apprécier les distances et de percevoir le relief. Chez les serpents, le recouvrement des champs perçus par l'oeil droit et par l'oeil gauche est d'environ 30°. Il atteint 45° chez des espèces arboricoles comme les Ahaetulla dont la pupille horizontale a une forme de trou de serrure, et dont le museau est marqué de deux dépressions qui réduisent la région nasale. Cette vision binoculaire sur un angle de 45° constitue un réel avantage adaptif pour des serpents qui se déplacent dans un espace tridimensionnel. spécimen du genre Ahaetulla L'oeil des serpents est généralement capable d'accommoder, c'est-à-dire de réaliser une mise au point des images qui forment sur la rétine. Le mécanisme, original parmi les reptiles et proches des calmars (Céphalopodes), des requins et des amphibiens, met en jeu les muscles ciliaires à la périphérie de l'iris: leur contraction augmente la pression dans le vitré et pousse le cristallin vers l'avant. Chez certaines couleuvres du genre Natrix, la face antérieure du cristallin peut aussi se déformer comme chez les mammifères. Chez les espèces marines, la vision dans l'air s'accompagne d'une diminution considérable du diamètre pupillaire, qui se réduit à la taille d'une tête d'épingle. Les serpents semblent jouir d'une bonne vision des couleurs, du moins en ce qui concerne les espèces diurnes. De nombreuses couleuvres diurnes, à pupille ronde et cristallin jaune, ont une rétine qui ne comporte que des cônes, cellules assurant la vision colorée et fonctionnant en lumière intense. Chez le genre Natrix, on a montré l'existence de cônes sensibles au rouge, au vert et au bleu. Chez les espèces crépusculaires, le cristallin est plus pâle et la rétine contient des cônes et des bâtonnets, ces derniers permettant la vision en lumière faible. Chez les espèces nocturnes, enfin, la pupille est une fente verticale, le cristallin est incolore, et la rétine contient surtout des bâtonnets. On gardera bien de généraliser ce schéma, qui comporte de nombreuses exceptions. Ainsi, chez les vipères d'Europe, plus diurnes que crépusculaires, la pupille est verticale et la rétine comporte à la fois des bâtonnets et des cônes de plusieurs types. Chez les pythons crépusculaires ou nocturnes, la pupille est circulaire mais la rétine contient, en plus des bâtonnets, une quantité notable de cônes. Les cellules visuelles de la rétine des serpents présentent plus de diversité et de complexité que chez les autres groupes de vertébrés. Cette complexité, évidente quant à la structure des cellules visuelles (cônes et bâtonnets), s'étend probablement à leur physiologie, encore mal élucidée. Structure de la rétine La diversité et la complexité des cellules visuelles de la rétine, chez les serpents, sont expliquées par deux interprétations, d'ailleurs complémentaires. La première fait référence à l'origine généralement admise des serpents, qui proviendraient de lézards fouisseurs dont la rétine était modifiée par adaptation de ce mode de vie. La seconde met en cause une rediférenciation cellulaire par abandon du mode de vie fouisseur et passage aux diverses adaptations actuelles des serpents, y compris à un retour éventuel à la vie en profondeur dans la terre. Le type le plus archaïque, caractéristique des Typhloidea et des Leptotyphlopidea, ne comporte que des bâtonnets (type simplex scolécophidien). La rétine des boas et des pythons rappelle dans son organisation celle de la plupart des vertébrés: elle comporte des cônes (vision colorée en forte luminosité) et des bâtonnets (vision crépusculaire). C'est le type duplex. Mais les serpents présentent à partir de ce modèle de base de nombreuses variations, fait unique dans le monde animal. La rétine des colubroïdea comporte quatre catégories de cellules visuelles: des bâtonnets, des cônes semblables à ceux des Booiïdea, et des nouvelles catégories de cônes: épais simples et épais doubles. Cette rétine est dite de type duplex vipérin, car on la trouve dans les genres Vipera, Bitis et Causus, ainsi que chez certains Elapidés terrestres et chez la coronelle lisse (Coronella austriaca). par simplification de ce type duplex vipérin, on aboutit aux autres types de rétines rencontrés chez les serpents: - on note la disparition des cônes analogues à ceux des Booïdea chez les serpents à sonnette (Crotalus), les fers de lance (Bothrops) et les mocassins d'eau (Agkistrodon), qui ne possèdent donc plus que trois types de cellules visuelles (un bâtonnet et deux cônes). - chez de nombreux Colubridae (genre Natrix, Thamnophis et Coluber), ce sont les bâtonnets qui disparaissent. Restent donc les trois types de cônes - En plus de la disparition des bâtonnets, on note celle des cônes identiques à ceux des Booïdea chez le couleuvre de Montpellier (Malpolon monspessulanus), espèce diurne à bonne acuité visuelle. Signalons enfin que chez les espèces du genre Phyllorhynchus les cônes présentent l'aspect de bâtonnets sans toutefois comporter le pigment caratéristique de ces cellules, le pourpre rétinien. Les bâtonnets se reconnaissent à leur segment distal porteur de rhodopsine (figuré ici en rouge). Le choix de couleurs différentes permet de distinguer les 3 catégories de cônes. Les flèches expriment les filiations proposées entre les différents types. Malgré son importance, la fonction visuelle intervient rarement seule dans l'univers perceptif des serpents. Elle précède ou accompagne souvent une fonction sensorielle; chez les crotales et les pyhtons, elle interfère de façon très étroite avec la thermosensibilité. Le sens thermique Capables d'enregistrer la moindre variation de température de l'ordre de 1° C, les serpents sont sensibles au rayonnement infrarouge. Les serpents peuvent ainsi repérer des animaux à sang chaud dans le noir le plus absolu, même si la proie est parfaitement dissimulée, chose interdite à d'autres prédateurs. mais ces récepteurs thermiques ne servent pas seulement à localiser une proie. Ils en restituent également une image, qui permet au serpent de porter sa morsure efficacement et d'en saisir sans l'avoir aperçue au préalable. Les crotalinae et les pythoninae détectent le rayonnement infrarouge émis par une source chaude. Cette particularité trouve surtout une extraordinaire application dans le repérage et la capture de proies à sang chaud:oiseaux et mammifères. Le dispositif de perception diffère selon les groupes. Les crotalinae possèdent des fossettes loréales: ce sont des cavités profondes situées de chaque côté de la tête, entre la narine et l'oeil, et fermées par une mince membrane, où se ramifient plus de 7 000 terminaisons sensorielles. Chez les pythons, les écailles labiales portent de nombreuses dépressions (jusqu'à 13 paires) appelées fossettes labiales. Les terminaisons sensorielles se situent dans l'épithélium qui tapisse le fond de ces fossettes. Chez certains boa (Boa constrictor), le dispositif récepteur se réduit à quelques écailles céphaliques sensibles aux infrarouges. De très faible stimulus (une différence de 0,003 degré au contact de la terminaison nerveuse) suffisent à donner naissance à un message qui gagne l'encéphale. Toutefois, le mécanisme responsable de cette thermosensibilité reste encore mal connu. Les deux aspects de la perception, visuel et thermique d'un crotale Les serpents font preuve d'une précision remarquables dans la localisation des sources infrarouges, le récepteur fonctionnant comme un appareil photographique sans lentille. Le trajet des voies nerveuses issues de ces organes diffère radicalement des modèles sensoriels classiques. Elles font relai dans des structures du tronc cérébral, qui n'existent que chez les crotalinae et les pythoninae, qui gagnent les zones de l'encéphale où sont décodées les informations visuelles: le toit optique. Il existe donc des possibilités de superposition de la fonction visuelle et de la sensibilité thermique: certains neurones -multimodaux - de la région optique traitent simultanément ces deux catégories d'informations. Bibliographie Les serpents de R.Bauchot ( Oeuvre collective). Edt Bordas. 1994 Guide des reptiles de France de J.Fretey. Edt Hatier. 1987 Les maladies des reptiles de J.Brogard. Edt du Point Vétérinaire. 1992 Les reptiles de Angus Bellairs. Edt Rencontre. 1971 -
L'effet des températures sur le sex-ratio Les changements climatiques ont des effets moins évidents que l'allongement des saisons de végétation sur les espèces telles que les crocodiles ou les amphibiens. Chez le crocodile du Nil (Crocodylus niloticus), une température du nid de 32-33° C donne uniquement des mâles, alors que des températures inférieures donnent des femelles. Les températures du nid fluctuent généralement avec la profondeur (dans le sable), ce qui permet d'avoir une quasi répartition des mâles et des femelles. Toutefois, une augmentation des températures pourrait fortement perturber cet équilibre et provoquer la disparition du crocodile du Nil de certaines zones. Il faut noter, qu'une reproduction efficace requiert une population équilibré en mâles et en femelles. Une déviation en faveur de l'un ou l'autre sexe affecte la reproduction, et par la suite la survie de la population et de l'espèce. Les changements climatiques actuels sont donc susceptibles de dévier la proportion des sexes de certains reptiles et amphibiens, voire d'invertébrés, ce qui aura une incidence sur de nombreux maillons des écosystèmes et pourrait conduire à la disparition d'espèces. Photo pour illustration. Source: Google Crocodylus niloticus voit le sexe de sa descendance déterminé par la température du nid. Le réchauffement climatique pertubera l'équilibre entre les sexes. L'effet des températures sur le sex-ratio est d'ailleurs l'une des hypothèses avancées pour expliquer la disparition des dinosaures. L'impact d'une météorite et le nuage de poussière soulevé auraient causé des changements climatiques favorisant la naissance des dinosaures mâles, d'où leur extinction. Source: Sciences et Avenir. Hors série N°150 Mars/Avril 2007
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La façon de se déplacer avec prestance, des ophidiens, bien qu’ils ne possèdent pas de pattes peut donner l’impression que leur corps ne se déforme pas, même quand il est en mouvement. Des études anatomiques et l’analyse des mouvements ont permis d’élucider le mystère de leur reptation, ainsi que certaines spécialisations de ce mode de locomotion apode. Les ophidiens soumis aux lois de la physique La progression d’un animal est assurée par la réaction du milieu à la force produite par son système musculaire. Chez un quadrupède ou un bipède, ce sont les membres qui prennent appui sur le substrat, la force de poussée étant obtenue pendant la phase d’extension. Dans le cas des ophidiens, il n’existe pas de points d’appui privilégiés : tout point du corps peut exercer une poussée sur les reliefs du sol. La colonne vertébrale est alors parcourue d’une onde de flexion qui se déplace d’avant en arrière dans un plan horizontal et tend à presser la paroi du corps sur ces reliefs. La propulsion résulte de la somme des réactions du relief. Par conséquent, le mouvement est continu, et la force de propulsion appliquée au centre de gravité du serpent, résulte de la somme des forces de réaction du relief. Ainsi, l’ensemble de la colonne vertébrale et sa musculature constituent l’organe locomoteur des ophidiens, comme de tout autre vertébré apode (sauriens apode par exemple). Bien que certains membres des familles des Typhlopidae, des Leptotyphlopidae et des Boïdae conservent des vestiges de ceinture pelvienne et de membres postérieurs. Ceux-ci ne jouent aucun rôle locomoteur. Les mécanismes responsables de la progression résident entièrement dans le squelette et la musculature du système vertébrocostal, ainsi que dans le fourreau formé par la peau et la musculature. Vestiges des membres postérieurs des ophidiens A. Reconstitution de la ceinture pelvienne et des membres postérieurs, avec les vertèbres et les côtes chez un embryon d'un Trachyboa boulengeri B. Section longitudinale passant par la ceinture du membre gauche et par le fémur d'un embryon d'un Trachyboa boulengeri, montrant l'articulation de la hanche. C. Aspect extérieur du membre postérieur gauche et de la "griffe" d'un Trachyboa boulengeri adulte en vue latérale. D. Ceinture pelvienne vestigiale et membre postérieur d'un Leptotyphlops humilis, vus du côté gauche. E. Le même, vu par dessus. Illustration extraite de "Les amphibiens et les reptiles" d'Angus Bellairs & H.W Parker (1971) Le squelette Les serpents possèdent au moins 130 vertèbres entre la tête et le cloaque, et ce nombre peut dépasser 300. Le nombre de vertèbres est relativement constant pour chaque espèce, bien qu’il puisse présenter quelques variations individuelles ou sexuelles. Les valeurs les plus faibles se rencontrent chez les membres de la famille des Viperidae, les plus élevés chez les membres de la famille des Boidae et les spécimens du genre Atractaspis de la famille des Atractaspididae. Anatomie d'une vertèbre Chaque vertèbre, à l’exception des 3 ou 4 premières, porte une paire de côtes ossifiées, articulées par une tête unique sur une facette latérale, et se terminant par une petite pièce cartilagineuse. A la face inférieure des vertèbres, se prolongent obliquement vers l’arrière les hypapophyses, présentes au moins dans la portion antérieure de la colonne vertébrale (jusqu’à l’emplacement du cœur) ou sur toute la longueur du tronc (jusqu’au cloaque). La vertèbre est constituée d’un corps massif sur lequel repose l’arc neural, qui délimite l’espace occupé par la moelle épinière. Les corps vertébraux forment en avant une cavité, ou cotyle, et en arrière une saillie : le condyle. Ce type de vertèbres procoele permet la rotation de chaque condyle dans le cotyle qui le suit. Les surfaces en contact sont revêtues de cartilage. Les arcs neuraux se prolongent latéralement par des lames qui forment des surfaces de glissement : les zygapophyses (les antérieures orientées vers le haut, les postérieures vers le bas). Ainsi, l’arc neural de chaque vertèbre repose sur l’arc suivant. Enfin, cet arc neural forme, sur sa face antérieure, un massif saillant au-dessus du canal : le zygosphène, qui porte de chaque côté une facette de glissement orientée vers l’extérieur et vers le bas. L’ensemble constitue un tenon qui s’engage dans une mortaise correspondante : le zygantrum, creusé dans la face postérieure de l’arc neural de la vertèbre précédente. Vertèbres dorsales antérieure de Boa constrictor. A.Vue par-derrière B.Vue par-devant, montrant la surface articulaire concave du centrum Abréviations: conc: surface concave de la partie frontale du centrum, s'articulant avec le condyle En: Epine neurale (neurapophyse) Sar: Surface articulaire de la tête de la côte Illustration extraite de "Les amphibiens et les reptiles" d'Angus Bellairs & H.W Parker (1971) Tous les vertébrés dont les membres, et leur rôle locomoteur, sont réduits présentent un allongement du corps. Celui-ci prend une forme cylindrique, dont la circonférence représente le dixième de la longueur totale, parfois moins. Chez les ophidiens, le mode d’articulation des vertèbres (proche de celui des lézards) figure parmi les plus complexes existant chez les vertébrés. La manipulation de quelques vertèbres permet de se rendre compte des possibilités des dispositifs. Seuls certains mouvements sont possibles, et avec une amplitude limitée. On définit les mouvements suivant les trois dimensions de l’espace, en prenant le condyle pour référence. Selon chaque axe, deux mouvements sont possibles: - la rotation -l a translation. La disposition des facettes articulaires n’offre à première vue que 3 des 6 degrés de liberté théoriques : - la flexion latérale (rotation autour de l’axe vertical) - la flexion dorsoventrale (rotation autour de l’axe transversal) - le déboîtement (translation le long de l’axe longitudinal) Cependant, compte tenu des dimensions des facettes en présence, la course des deux premiers mouvements est limitée, et le déboîtement est bloqué (par les ligaments et par les muscles). En fait, l’amplitude de chaque mouvement est faible. La flexion latérale, de loin la plus ample, est souvent comprise entre 10 et 20°, tandis que la flexion dorsoventrale n’est que de quelques degrés seulement. Enfin, seule une infime torsion de la colonne vertébrale est possible (rotation autour de l’axe longitudinal). En effet, un jeu très faible subsiste entre les facettes de l’ensemble zygosphène-zygantrum d’une part et les zygapophyses d’autre part. Ces limitations dans l’amplitude des mouvements ente deux vertèbres peuvent paraître contradictoires avec l’aptitude évidente des serpents à courber leur corps jusqu’à réaliser de véritables boules (Calabaria reinhardtii). Calabaria reinhardtii Photo pour illustration. Source:google La mobilité de l’ensemble du corps résulte en réalité de la somme des petits mouvements d’un grand nombre de vertèbres. Ainsi la colonne vertébrale d’un python peut-elle subir une torsion de 60° par addition du jeu des articulations sur une portion du corps comprenant 40 vertèbres. Le mouvement dominant consiste en une flexion latérale, qui traduit l’orientation presque toujours horizontale des facettes des zygapophyses, et sur laquelle reposent les différents modes de reptation. Les mouvements de flexion dorsale sont néanmoins utilisés, en particulier dans la région antérieure du corps, comme en témoigne la capacité des najas à élever leur tête en soulevant leur corps jusqu’au tiers antérieur. Enfin, la déroulement latéral (une forme de reptation) s’accompagne d’une torsion de la colonne vertébrale entre les portions statiques et les portions mobiles du corps. Caractéristiques morphologiques des vertèbres des ophidiens A.Vue latérale et ventrale de deux vertèbres de pythons. Les corps vertébraux s'articulent entre eux par un système de condyle (Co) postérieur engagé dans le cotyle (Cot) antérieur de la vertèbre qui suit. Ils portent de chaque côté une facette d'articulation pour les côtes (Cos). Les arcs neuraux, terminés par une crête, la neurépine (N), glissent l'un par rapport à son voisin grâce à un système double comprenant les zygapophyses (Zap) et l'ensemble formé par le zygosphène (Zys), situé à l'arrière. A. Amplitude maximale de flexion latérale entre deux vertèbres successives.