Vinch

À ce lien, un ver parasite zombifie des criquets et des mantes religieuses et les pousse à se "suicider" par noyade dans l'eau pour se libérer:
http://www.spi0n.com/vers-parasite-force-un-cricket-a-se-suicider/
(attention, âmes sensibles, les images sont impressionnantes!)

Sinon voici la vidéo qui illustre l'article d'Askook:

En Europe, en France même, nous avons aussi notre fourmi-zombie !!!

Du fait que la fourmi est un des deux hôtes intermédiaires de la Petite Douve du Foie...

Le cycle de la Petite Douve du Foie est ainsi:
- les oeufs sont éjectés via les féces par l'hôte définitif, le mouton...
- ces fèces sont mangés par un escargot, dans lequel commence le stade larvaire de la douve...
- l'escargot cague des larves via des petites crottes en boulettes..
- la fourmi en raffole et les mange, ces boulettes...
- la larve va infecter le cerveau de la fourmi qui perd ainsi le contrôle de ses mouvements et se retrouve contre son gré sur des hautes herbes au petit matin pour se faire grailler par le mouton qui verra son foie parasité par le ver adulte... Et cycle bouclé...

Merci pour cette réponse très complète.

mejdinho a écrit:

Oui ça existe depuis longtemps ça et j'aime pas mal ce petit guide illustré si je puis dire llooll!

Mais les photos de Booms sont magnifique et on se rend compte de la véritable beauté des bêtes et des différentes souches...

Je vois bien que ça existait depuis 2006, mais je ne les découvre que maintenant... ça a l'air très bien fait, je trouve...

Question que je voulais poser à Boomslang par rapport à ça: est-ce bien fidèle à la réalité ?

Tiens, j'ai trouvé ça sur le net:


Tu connaissais, Boomslang ?

Kalessin a écrit:

Concrètement un hybride désigne le descendant issu de l'accouplement de deux spécimens d'espèces différentes (Pantherophis guttatus x Lampropeltis getula par exemple) tandis qu'un intergrade désigne le descendant d'un accouplement entre deux spécimens de sous-espèces différentes (Boa constrictor constrictor x Boa constrictor imperator par exemple).

(A la base le terme intergrade est un terme anglais, mais qui semble toléré dans les publications françaises ; on peut aussi parler d'hybridation intra-spécifique).

ce n'est pas tout à fait ça.

Un intergrade désigne un croisement entre deux sous-espèces dans une zone d'intergradation (ou d'hybridation naturelle), là où leurs aires de répartition se chevauchent.

En captivité, on ne peut pas reproduire ces zones d'intergradation. Ce serait faux et abusif d'utiliser ce terme à la place d'hybride.
Encore plus abusif de l'utiliser pour un hybride entre deux sous-espèces dont l'aire de répartition ne se chevauche pas du tout dans le milieu naturel.

Voici son sosie sur le continent américain, qui a poussé la ressemblance jusqu'à avoir presque exactement la même morphologie, la même façon de se déplacer latéralement, les mêmes moeurs, soit un beau cas d'évolution convergente: Crotalus cerastes

J'en ai un aussi.

Très bon matériel, mais souvent sujet à quelques petits problèmes techniques.

Le mien, par exemple, refuse de mémoriser la température lorsque je fais des coupures la nuit, pour incuber des oeufs de tortues.

D'autres personnes ont cette fonction de mémorisation mais il semblerait que la résistance ne soit pas trop au top et l'appareil tombe en panne après un certain nombre d'interruptions...

Sinon, pour l'hygrométrie, attention à bien la maîtriser dès le départ car cet incubateur est très étanche et retient très bien une hygrométrie fixée à 90%, même en fonction ventilation. Je vous conseilles d'utiliser des éponges ou des lingettes-éponges mouillée pour la faire monter ou des éponges sèches pour la faire baisser.

Utilisez bien des hygromètres à cheveu, correctement étalonnés, pour mesurer l'hygrométrie, car aucun hygromètre courant dans le commerce ne la mesure de façon précise et les écarts sont souvent très importants.

Je vous fait part d'un post que j'avais fait sur mon forum www.tortues-du-monde.net sur l'étalonnage d'un hygromètre et qui pourrait peut-être vous être utile:

L'étalonnage ne marche que sur les hygromètres dits "à cheveu" et pourvu d'une vis au dos.
Il est absolument inopérant sur les autres modèles.

Voilà la méthode :TDM: point par point pour étalonner correctement un hygromètre à cheveu:

En principe, l'hygromètre, s'il est mécanique (les meilleurs sont les hygromètres à cheveux, évidemment très chers), doit pouvoir être étalonnable. via une vis de réglage au verso..

Voici ce que dit ce lien sur la conservation des cigares (!!! :stop: FUMER EST DANGEREUX POUR LA SANTÉ DE NOS CARAPACES !!! )
http://www.shortcut-cigars.com/fr/content/conservation.htm

Mais comment être sûr de la mesure de son hygromètre ?

Eh bien oui, un hygromètre peut indiquer par exemple 75% d'humidité alors que la réalité est tout autre. Même un hygromètre électronique peut se tromper de 10% voire plus. En conséquence, vous pourriez penser conserver vos vitoles à 75% d'humidité relative alors qu'elles ne seraient qu'à 65%.

Il ne s'agit pas d'être alarmiste, mais si vous voyez que vos cigares semblent trop secs ou vraiment trop mous en dépit d'un hygromètre qui affiche 70%, il serait judicieux d'étalonner votre appareil.

Pour étalonner son hygromètre, il y a deux méthodes :

La méthode du sel

* Remplir un bouchon de boisson gazeuse (ou un petit contenant) avec du sel.
* Humecter avec suffisamment d'eau pour que le sel forme une pâte (sans se liquéfier pour autant).
* Placer dans un sac en plastique hermétique le bouchon ainsi que l'hygromètre.
* Refermer hermétiquement le sac en prenant garde de laisser suffisamment d'air dedans pour permettre une circulation entre le bouchon et l'hygromètre.
* Laisser le sac dans un endroit tempéré pendant 6 à 8 heures.
* L'hygromètre doit indiquer 75% d'humidité relative.

Dans le cas contraire, corriger l'hygromètre (ndTDM: via la petite vis au verso de l'hygromètre). S'il n'est pas réglable, il faudra compenser mentalement la différence lors de chaque lecture.

La méthode du gant de toilette

* Imbiber d'eau un gant de toilette.
* Enfouir l'hygromètre au milieu de ce gant mouillé.
* Après une dizaine de minutes, l'hygromètre doit indiquer 99% d'humidité relative.Dans le cas contraire, corriger l'hygromètre (ndTDM: via la petite vis au verso de l'hygromètre). S'il n'est pas réglable, il faudra compenser mentalement la différence lors de chaque lecture.

ndTDM: l'étalonnage de l'hygromètre à) cheveux doit se faire de 1 à 2 fois par an afin de conserver une bonne stabilité des données.
L'étalonnage peut aussi se faire en couplage avec un hygromètre digital de bonne qualité…

On dit une involution ou encore, une dégénérescence...

Mais je crois plus à un accident dans les paramètres d'incubation qu'à un problème génétique.

Merci pour ta réponse, Boomslang.

Ah bah oh !!! Le critiquez pas !!!
C'est vraiment formidable, je le pense sincèrement, qu'il nous fasse ce post et nous permette de découvrir autant de taxons différents chez Boa constrictor..

Une question que je voulais lui poser:
Je trouve que certains taxons sont très individualisés au niveau de leurs couleurs, leurs biotope, forme.. Et ils sont géographiquement séparés.
ne devraient-ils pas être élevés en tant qu'espèce distincte, au lieu de n'être considérés que comme population ou sous-espèce de Boa constrictor ?

Oh super !!! Merci Askook !

Je vais vous embêter un peu, mais ce serait plus approprié de dire "phases" plutôt que "mutations"... Une mutation est ponctuelle, nouvelle. Une phase, c'est quand la mutation aura été fixée, transmise, reproduite...

Quant au Jungle Python et ses dérivés, ils ne s'agit pas de phases, mais d'hybrides appelés rémoles ou Bateater, Python Reticulé (Python reticulatus) x Python Birman (Python molurus bivittatus) (voir ce lien où il y a la même photo, où c'est d'ailleurs un remole X réticulé, soit un back-cross vers le réticulé: http://www.darksidereptiles.com/forum/index.php?topic=1192.0 )

askook a écrit:

Jungle

http://www.newenglandreptile.com/nerd/index.php/reticulated-pythons/jungle.html

Il n'est actuellement pas dispo en gratuit, je crains fort.... J'ai déjà cherché partout.

askook a écrit:

Il existe un article:
Das, Indraneil, Joseph K Charles and David S. Edwards. 2008. Calotes versicolor (Squamata: Agamidae)—A New Invasive Squamate for Borneo. Current Herpetology 27(2):109-112

Je vais essayer de le trouver...

http://www.bioone.org/doi/abs/10.3105/1881-1019-27.2.109

http://www.jstage.jst.go.jp/article/hsj/27/2/27_109/_article

Sinon, il a aussi été introduit à Oman, Singapour et aux USA, en Floride notamment..

C'est ça, un Calotes versicolor. Un mâle nuptial, vu ses joues.

À Bornéo, ce n'est pas une espèce native, c'est une espèce introduite considérée comme invasive.

Voici les identifications.

1ère série de photos:
Touraco à Joues Blanches (Tauraco leucotis)
Tinamou Élégant (Eudromia elegans)
Pigeon Nicobar (Caloenas nicobarica)
Ibis Rouge (Eudocimus ruber)
Flamant Nain (Phoeniconaias minor)
Zébu Nain de Ceylan (Bos indicus)
Harfang des Neiges (Bubo scandiacus), femelle.
Harfang des Neiges (Bubo scandiacus), mâle.
Milan Noir (Milvus migrans)

Deuxième série:
Vautour Palmiste (Gypohierax angolensis)
Pintade Vulturine (Acryllium vulturinum)
Calao Trompette ( Bycanistes bucinator )
Wallaby de Bennett (Macropus rufogriseus)
Perroquet Gris du Gabon (Psittacus erithacus)
Conure Soleil (Aratinga solstitialis)

Dernière série:
Conure Dorée (Guaruba guarouba) , avec un sacré problème au bec !!! Devrait voir un véto rapidement pour lui tailler le bec...
Conure Dorée (Guaruba guarouba)
Conure Dorée (Guaruba guarouba)
Bihoreau Gris ( Nycticorax nycticorax )

Le titre exact:
Molecular diversity in venom proteins of the Russel's Viper (Daboia russellii) and the Indian Cobra (Naja naja) in Sri Lanka.

Crotalius a écrit:

Peut être de la vipère péliade il me semble.

En principe, on n'en trouve pas en Dordogne, ou alors, elle est très rare et très localisée.
http://inpn.mnhn.fr/espece/cd_nom/78141

Oui, tu as raison, c'est du mimétisme mertensien, dans ce cas précis.

vipère Aspic
Couleuvre à Collier
Couleuvre Verte et Jaune
Couleuvre Vipérine
Couleuvre d'Esculape (rare)
Coronelle Lisse (très rare)
Coronelle Girondine

Rudy a écrit:

Apres parce que certains vont forcément me sortir l'exemple... que le Lampropeltis triangulum ai évolué en imitant la coloration du Micrurus lemniscatus, pourquoi pas vu qu'ils ont la même aire de répartition...
Et encore généralement dans le règne animal des couleurs pétantes sont assimilés à un animal venimeux, donc certaines espèces pourraient bluffer sans pour autant en "copier" d'autres.

Askook, si tu as des articles sur l'imitation d'espèces par d'autres, je prends.

L'inverse a été supposé également... Micrurus lemniscatus pourrait avoir évolué pour copier Lampropeltis triangulum .
Le mimétisme de copiage d'autres espèces par leur livrée est appelé mimétisme batésien.
Lampropeltis triangulum pourrait avoir acquis sa propre coloration pour ne pas être mangé, car rouge vif, jaune et noir très contrasté est souvent synonyme de toxicité, et on le voit souvent sur certaines espèces de champignons, de fruits, de fleurs.. Il s'agit là de mimétisme aposématique.