Le chardo est en danger partout. En France , c'est l'utilisation des désherbants par les agriculteurs mais aussi et surtout par les jardiniers du dimanche qui prive les oiseaux de nourriture. C'est par une prise de conscience de ces derniers et d'un entretien moins rigoureux de leur espace cultivé que viendra le sauvetage de l'espèce (les "mauvaises herbes" apportent la nourriture de beaucoup de granivores).
Pour les pays où la capture est autorisée, le prélèvement des jeunes dans leur nid juste avant l'envol est beaucoup moins traumatisante que la capture des adultes ; les parents nourissent trés bien les petits à travers les grilles de la cage. Les jeunes ainsi capturés sont beaucoup plus sociables avec l'homme, et vivent beaucoup mieux leur captivité (le prélèvement des indigènes n'est concevable de mon point de vue que si l'on s'abstient de tout commerce).
Pour ceux qui continuent à prélever des adultes, je leur rapelle ce proverbe espagnol "àun que la jaula sea de oro no deja de ser prision".
Pédro