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Papyroutier

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Tout ce qui a été posté par Papyroutier

  1. ~ CORTE, capitale historique de la Corse ~ Corte (prononcer « Corté », Corti en langue corse) est une commune française du département de la Haute-Corse et de la collectivité territoriale de Corse, qui a le rang de sous-préfecture. Corte se trouve au centre de la Corse, à 70 kilomètres de Bastia et 85 kilomètres d'Ajaccio, villes auxquelles elle est reliée par la route RN 193 et par le rail (gare de Corte du réseau des Chemins de fer de Corse). La ville est située à 450 mètres d'altitude, elle se trouve en bas de deux vallées : la vallée du Tavignanu et la vallée de la Restonica. Corte était l'ancienne capitale de la Corse, quand celle-ci était indépendante. Siège du Palazzu Naziunale sous Pascal Paoli, elle abritait également une université. Durant la seconde guerre mondiale et l'occupation italienne, les premiers membres de la mission secrète Pearl Harbour (Toussaint et Pierre Griffi, Laurent Preziosi et Roger de Saule) sont venus coordonner le 2ème réseau de résistance après avoir crée le 1er dans la région de Piana/Cargése. Ils étaient arrivés clandestinement par le sous marin Casabianca dans la baie de Topiti le 14 décembre 1942. Rouverte en 1981, l'Université de Corse accueillait en 2007 4 900 étudiants, ce qui en fait la plus petite ville de France siège d'une université. Des administrations régionales sont également implantées dans la ville, qui bénéficie outre son passé historique d'une position centrale au sein de l'île.Corte est le siège d'une université, d'une école d'ingénieurs mais également du Fonds régional d'art contemporain de la région corse. Corte a été le siège de la maintenance des confréries de pénitents du 18 au 20 mai 2007 (500 confrères présents). Une grande procession a eu lieu dans la ville depuis l'église de l'Annonciation. Corte est la ville ou se trouve U museu di a Corsica. Voir le PPS de Marité
  2. ~ ~ La transhumance La transhumance, du latin trans (de l'autre côté) et humus (la terre, le pays), est la migration périodique d'une part du bétail (bovidés, cervidés, équidés et ovins) de la plaine vers la montagne ou de la montagne vers la plaine, d'autre part des abeilles d'une région florale à une autre, et ce en fonction des conditions climatiques et donc de la saison En ce qui concerne le bétail, on distingue deux types de transhumance : • La transhumance estivale (ou transhumance normale), qui est la montée dans les pâturages d'altitude comme les alpages, les montagnes (dans le Massif central), des troupeaux originaires des basses plaines (dans le Valais et en Vallée d'Aoste on parle d'inalpe). • La transhumance hivernale (ou transhumance inverse), qui est le fait de troupeaux de montagne, lesquels, l'hiver venu, fuient les rigueurs du climat montagnard en descendant vers les plaines tempérées (dans le Valais et en Vallée d'Aoste on parle de désalpe). En Europe, l'estive dure en général de fin mai à mi-octobre. À la fin du XVIIIe siècle la race Mérinos d’Arles (croisement du Mérinos espagnol avec la race Cravenne), très adaptée à une existence rustique, apparaît en France, la production ovine s’améliore. Au XIXe siècle le pastoralisme et la grande transhumance sont très importants. La rentabilité faible est contrebalancée par des troupeaux de grands effectifs. 400 000 moutons transhument de Basse Provence vers les hautes vallées des Alpes du Sud. La Crau et la Camargue, dont les sols sont pauvres, offrent de nombreux parcours loués à bas prix. Dans les garrigues de Montpellier, la céréalicultures et élevages extensifs de moutons sont associés. Les grands transhumants ont des phases de progression et de régression, liées, jusqu’au XIXe siècle, à la demande en laine. Dans l’intervalle des XIXe et XXe siècles, on distingue, en France, trois périodes principales. Autour de 1850, la France atteint un pic démographique et l’élevage de mouton connaît un maximum. Après 1860, alors que la laine est le principal produit de l’élevage ovin, la suppression des droits de douanes entraîne la chute du cours de la laine. En même temps l’urbanisation croissante induit une plus forte demande de production de viande. Ces deux phénomènes conduisent à une conversion de la production vers celle de la viande et à un fort recul de la production ovine (Coste, 1986). Les gros propriétaires terriens réduisent les effectifs et se tournent vers d’autres cultures (notamment la vigne). De 1852 à 1955, le nombre de brebis mères passe de plus de 33 millions à seulement 8 millions. Les plaines arides de la Crau sont mises en valeur grâce au drainage, au colmatage, et à l’irrigation rendue possible par la dérivation des eaux de la Durance. La création de prairies et la construction de bergeries dans la Crau, rendent les éleveurs plus dépendants des propriétaires terriens. Au lendemain de la seconde guerre mondiale les troupeaux du bas Languedoc sont rejetés sur les garrigues et pratiquent des transhumances courtes vers les Cévennes et les causses comme le Larzac. La production de coureurs ou broutards (agneaux nourris au lait maternel et à l’herbe) chute et l’engraissement d’agneaux en bergerie devient privilégié. Cependant la transhumance se maintient en basse Provence. En 1954, 350 000 moutons estivent dans les Alpes, dont trois cinquièmes originaires de Crau et de Camargue. Le transport par bétaillères se généralise. Entre 1870 et 1930, malgré la consommation croissante de viande, le cheptel français diminue de moitié. Son niveau minimum est atteint en 1950. Depuis 1950, cependant, la concurrence sur les terres s’accroît (lotissements, champs militaires, vergers, vignobles, stations de ski, etc.) avec pour conséquence un certain recul de l’agriculture, libérant ainsi de nombreux parcours pour les ovins. En 1935, un troupeau sur dix transhumait encore (soit un million de bêtes). En 1960 seules 600 000 bêtes prennent encore la route, 350 000 vers les Alpes, 200 000 vers les Pyrénées et 50 000 vers le Massif central. Les années 1960 et 1970 voient une politique productiviste (Mendras 1984 ; Duby, 1977). Entre 1955 et 1980, le nombre de brebis mères passe de 6 millions à 8 millions et la production de viande d’agneau progresse de 60%. La consommation de viande, qui double pendant cette période, était alors assurée à 80% par la production française. Une forte spécialisation des espaces conduit à la création de bassins de production. Ce qui rend les régions tributaires des firmes qui encadrent la production, imposant leur recherche de régularité et des coûts de production moindres (Mendras, 1984). La grande transhumance se maintient dans les Alpes mais décline considérablement dans le Massif central et les Pyrénées. Partout, la longueur des transhumances diminue et l’élevage tend à une sédentarisation incitée par les pouvoirs publics. C’est la transhumance hivernale descendante qui décline le plus vite. Les bergers abandonnent les déplacements lointains vers les plaines qui sont occupées par d’autres cultures et ils cherchent à augmenter le pâturage dans les régions alpines et préalpines. À partir de 1982, l’élevage ovin est à nouveau en recul. Dans les années 1980, le marché français de la viande s’ouvre encore, notamment grâce aux améliorations du transport frigorifique. Les importations à bas prix affectent fortement l’élevage français. Depuis 1980, le cheptel ne cesse de diminuer. La production régresse fortement et les importations augmentent. C’est une période de renforcement de la concentration et de la spécialisation géographique. Alors que la consommation de viande ovine ne cesse d’augmenter, le cheptel perd plus d’un million de têtes en dix ans et la production de viande baisse régulièrement. La consommation est alors satisfaite par un recours massif à l’importation, principalement en provenance du Royaume-Uni, d’Irlande, de Nouvelle-Zélande et d’Australie. A partir de 1985, alors que la Politique agricole commune (PAC) européenne incitait à la réduction des coûts de structure, la relative défaite des systèmes intensifs d’élevage ovin conduit à un retour au modèle extensif. Extensif, mais centralisé (12% du cheptel national est regroupé en Provence) et fortement spécialisé. Lorsque les exploitations se diversifient, c’est presque exclusivement pour adjoindre à l’élevage, la culture du foin complémentaire. Dans nombre de cas, la culture du foin supplante d’ailleurs la production ovine en termes de revenu pour l’exploitation. En France La transhumance depuis quelques années devient un moment de l'animation des vallées par des fêtes, qui permettent de redécouvrir le terroir mais aussi les métiers du pastoralisme. Ceci en Alsace, dans les Pyrénées, les Alpes, le Massif central (en particulier sur le plateau de l'Aubrac1 et dans le Cantal2), etc. Les pratiques de conduite des troupeaux, qui avaient disparu au profit des transports en camions, revoient le jour. En Suisse En Suisse également, la transhumance est un moment de l'année qui concerne de nombreux éleveurs et c'est l'occasion pour ces derniers de se retrouver dans une ambiance festive. Aujourd'hui encore, la période de la transhumance (inalpe et désalpe) est souvent marquée par des animations locales, qu'il s'agisse de faire revivre les coutumes et traditions ancestrales (culinaires, artisanat, etc.), ou d'assister à des combats de reines spontanés sur les pâturages alpins le jour de la montée des troupeaux de bovins. Les animaux portent des décorations florales ou autres, selon notamment le rang qu'ils ont gagné lors compétitions précédent la montée des troupeaux et durant la période d'estive, ou tout simplement dans un but décoratif comme pour la Poya. En Italie Dans la Vallée d'Aoste, la fin de la saison estivale est marquée par des combats de vaches ou Batailles de reines, comme dans les régions alpines limitrophes (Pays de Savoie et Valais). La race concernée est la Valdostaine pie noire (ou Pi nèira, en patois valdôtain). La reine du lait (ou Reina di lacë), c'est-à-dire la vache la plus productive, est décorée d'un bouquet de fleurs (ou bosquet) sur les cornes. La finale régionale a lieu dans l'arène de la Croix-Noire, à Saint-Christophe. Ces dernières années[réf. nécessaire] les combats de reines se sont développés depuis l'importation d'animaux de la race d'Hérens par quelques éleveurs passionnés. Ils marquent désormais les périodes de transhumance dans cette région du nord-ouest de l'Italie. Voir le PPS Voir la Vidéo Transhumance au Montagnon par bielle64
  3. ~ Golfe de Porto : les calanques de Piana ~ Les calanques de Piana (en langue corse calanche di Piana, au singulier calanca) sont des calanques situées sur la côte ouest, à Piana, à mi-chemin entre Ajaccio et Calvi, sur la route du bord de mer corse. La route sur laquelle se trouve ce site relie le village de Piana à Porto-Ota. C'est une route sinueuse qui passe à travers des roches de couleur rouge-orangé dont on pourrait croire qu'elles ont été taillées à coups de hache et sculptées au burin. Ces formations rocheuses d'origine granitique, sont percées de cavités, les taffoni, dues à l'action des variations de température et de l'humidité couplées aux embruns de la mer Méditerranée, aux vents forts et au ravinement des eaux de pluie. Depuis la route, la vue est souvent assez dégagée pour permettre d'admirer la mer surmontée de hauts récifs, comme c'est le cas sur la majeure partie de la côte ouest de l'île. Il est impossible d'accéder à la mer depuis la route dans les calanques de Piana. Voir le PPS de Marité Le PPS est trop gros, Picdo et Casimages ne le prennent pas en charge Alors regardez les vidéos Les Calanques de Piana 2009_1 par amiens80
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