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LE FURET. Juin 2008 : création d'un livre des origines
Is@ a répondu à un(e) sujet de Janick11 dans 4 - Rongeurs - lapins - furets
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Plages autorisées 2010
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www.chiens-admis. C'est aussi pas mal d'info dans d'autres pays hors Belgique
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une chute du sixième étage
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ce serait bien en effet que les gens prennent conscience qu'à l'origine ce chien rustique est un chien berger pour les bovins, très endurant, très sportif, il s'accomode mal d'un canapé la journée et 3 tours de paté de maison quotidien, d'où les dérive, d'où les problèmes ... c'est toujours la même chose, les ges prennent un animale pour un coup de coeur sur son aspect physique, et réalise souvent trop tard que pas avoir l'animale adapté à son style de vie devient trés vie un enfer, pour l'animale et pour son propriétaire, suf que celui qui paye la note finale c'est toujours l'animale !!!
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Mythologie grec Fille de Typhon et d'Échidna[2] ou de l'Hydre de Lerne[3], la Chimère est élevée à Pathéra, en Asie Mineure, par le roi de Carie, Amisodarès[4]. Homère en fait un monstre « lion par-devant, serpent par-derrière, chèvre au milieu[5] » ; Hésiode comme un monstre à trois têtes, l'une de lion, l'autre de chèvre, la tierce de serpent[6]. Chez les deux auteurs, la Chimère crache le feu[7]. Elle s'unit avec le chien Orthos et donne naissance au Sphinx et au Lion de Némée[8]. Sa réputation fait craindre à Iobatès, roi de Lycie, pour la vie de ses sujets. Ainsi, demande-t-il à Bellérophon de le débarrasser de cette créature. Celui-ci, monté sur son cheval ailé Pégase, se précipite sur elle, lui enfonce dans la gueule une boule de plomb qui, sous l'action du feu, fond et l'étouffe (selon une autre version, il la crible de flèches). Plutarque en livre une version historicisante : la Chimère n'était pas un monstre mais un capitaine pirate, nommé Chimarros, qui aurait causé de nombreux dommages aux Lyciens. Son bateau était orné d'un lion à la proue et d'un dragon à la poupe, tandis que sur sa voile était représentée une chèvre. Bellérophon l'aurait pris en chasse avec son propre navire, le Pégase, et l'aurait tué. Interprétations Pour Robert Graves, chacune de ses parties correspond, dans la société à filiation matriarcale qui prècéde celle patriarcale des Achéens, aux trois âges de la vie d'une femme: le lion pour la puberté, la chèvre pour la maturité, le serpent pour la ménopause. On attribuait également à ces mêmes animaux les trois saisons du cours de l'année : le printemps pour le lion, l'été pour la chèvre et l'hiver pour le serpent qui est froid, qui mue, se "régénère" dans l'ombre. L'assemblage de ces trois éléments de la compréhension du temps et de la nature symbolisait la vie qui passe, la vie dans son cours : la Déesse-Mère dans son accomplissement. La légende selon laquelle elle fut tuée signifie l'abandon de son culte et de ses prérogatives, remplacés par ceux des nouveaux dieux masculins. Qu'elle crache du feu, etc. correspond au respect qui lui était dû qui, si désobéi, vous embrasait. Le symbole du serpent se retrouve dans la Genèse de la Bible, encore sous la forme d'un animal féminin, mais cette fois là néfaste ; et dans la religion chrétienne on donne encore à la Vierge le pouvoir de dominer son serpent. Mais tandis que dans les temps de la Chimère, en tant que représentante de la Déesse-Mère, le serpent était le symbole d'un âge, d'une époque de l'année, il est devenu un symbole phallique dans la société patriarcale. Les sibylles utilisant l'interprétation chamanique des colchidiens et cimmériens, toujours présente dans les rites Tungus, où la Chimère est le symbole de la connaissance, clé alchimique permettant de forger métaux et pierres grace à la combinaison des forces élémentaires (Lion/Serpent Terre, Poisson/Dauphin eau, Salamandre Feu, Aigle Air). La plupart d'entre elles étant représentée sous la forme d'une Chimère, comme par exemple la sirène Parthénope représentant Aristodème, sibylle de Cumes, la Sphinge d'Érythrée, le Griffon (Lion, Poisson, Salamandre, Aigle) de Colchide et (Dauphin, Aigle, Python, Chèvre) pour la Pythie de Delphes. Le culte de la Chimère, assez complexe, comporta un temps des sacrifices humains, coutumier de tout les cultes de l'époque, pour chacune des formes primaires de la Chimère avant d'y substituer un bouc pour le même usage. Boris Mouravieff, dans Gnôsis (t.2), mentionne la Chimère comme étant un symbole de la condition de l'homme moderne, ayant un centre intellectuel excessivement développé (tête de lion), corrompant l'activité du centre émotionnel (corps de chèvre), tout en laissant libre cours aux instincts vulgaires du centre moteur (queue de serpent). Le Travail ésotérique permet de retrouver un équilibre de ces centres, et donc de la Personnalité, condition essentielle au développement de l'être. Wilképia
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Chimère La Chimère est un monstre femelle à l’apparence terrifiante. Elle possède une tête et un corps de lion, une tête de chèvre sur le dos et une queue à tête de serpent. Comme le dragon, elle crache des flammes. La Chimère répandait la terreur, notamment dans la Turquie actuelle. Ce monstre serait le fruit de l’union d’Echidna (la vipère) avec le géant Typhon. La Chimère est tuée par Bellérophon qui réussit à apprivoiser Pégase, le cheval ailé. Comme il ne peut l’approcher, à cause des flammes qu’elle crache, il la transperce de flèches de plomb. Au contact de sa chair enflammée, le métal fond en elle et la consume. Artis Planetarium, Amsterdam Le mot « chimère » est resté dans notre vocabulaire pour désigner une illusion ou un projet utopique. Peut-être en référence à l’apparence de la Chimère qui était composée de plusieurs attributs empruntés à des animaux différents, ce qui est bien sur impossible. V.B (11.01.2007)
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Poison violent : les animaux les plus dangereux Les animaux les plus dangereux ne sont pas les plus imposants. Sur terre et dans la mer, des créatures souvent méconnues font partie des animaux les plus venimeux de la planète. Au mot venin, on pense immédiatement au serpent. Pourtant, insectes ou amphibiens, notamment les Anoures (batraciens) possèdent des poisons parmi les plus violents. Poison mortel sur terre En 1963, une femme de Tasmanie fut mordue au pied par un minuscule insecte. Un quart d’heure plus tard, elle était morte. L’animal qui lui avait infligé cette piqûre n’était autre qu’une fourmi de l’espèce Bulldog : l’une des bêtes les plus venimeuses de la planète. Les venins qui provoquent la paralysie se trouvent habituellement chez les animaux qui ont intérêt à préserver la vie de leur victime, soit pour en retarder la consommation, soit pour la conserver à l’intention des petits encore à naître. Les guêpes solitaires, par exemple, se contentent de paralyser les chenilles et autres larves, puis elles déposent leurs œufs sur ces corps immobiles que viendront dévorer les jeunes. La quantité de poison injectée doit être mesurée avec une grande précision afin de provoquer la paralysie, mais pas la mort. Nombreuses sont les araignées qui conservent leurs victimes paralysées dans un linceul soyeux, afin de les mettre en réserve. Quelques unes sont des tueuses et peuvent être très dangereuses pour l’homme. La veuve noire est extrêmement venimeuse. Veuve Noire (Latrodectus mactans). By Snaperture De même, l’araignée ermite brune, l’araignée à toile entonnoir, l’araignée à dos rouge d’Australie et l’araignée-bouton d’Afrique du Sud peuvent provoquer la mort. Le venin du scorpion ne provoque en général qu’une simple paralysie. Cependant, le dard caudal de certains scorpions comme l’Androctonus australis, peut infliger une piqûre mortelle. Entre 1936 et 1950, cet animal a causé la mort de 377 personnes en Algérie. Parmi les serpents, le cobra royal est l’un des plus dangereux. On a vu ce serpent tuer des éléphants en les mordant à l’extrémité de leur trompe, là où la peau est tendre. Cependant, le serpent-tigre du sud de l’Australie possède un venin encore plus violent. Son venin est si actif que 0,609 mg suffit pour tuer un homme. Le trigonocéphale du sud-est des Etats-Unis produit assez de venin pour tuer 30 personnes. Le serpent qui détient le record mondial est le Taïpan. Taïpan . By Denn Le champion toute catégorie : L’un des poisons les plus violents du monde n’est pas secrété par un serpent. Ce record est détenu par un batracien :le kokoï de Colombie. Le kokoï est un dendrobate. Livrée écarlate d'un dendrobate. By Charles & Clint Son corps est enduit d’une substance appelée batrachotoxine. Elle ne lui sert strictement à rien, ni à attaquer, ni à se défendre. Pourtant, 0,2 mg suffit pour tuer un homme. Dendrobate tinctorius. By Bsmith4815 Poison violent dans la mer C’est dans la mer que vivent les animaux les plus venimeux. Parmi ces tueurs, le plus terrifiant est le poulpe à raies bleues du Pacifique. Son venin, qu’il inocule à l’aide son bec corné, est si puissant qu’une seule morsure peut tuer un homme en l’espace de deux heures. Les savants ont bien réussi à découvrir la composition chimique de ce poison mais son action est tellement foudroyante que tous les antidotes sont inutiles. La piqûre de la guêpe de mer, une méduse, est encore pire. Elle mesure en moyenne 17 cm de diamètre. Elle laisse traîner des tentacules qui peuvent tuer un nageur en quelques minutes. Elle s’en prend au système nerveux. La victime est saisie de sueurs froides, elle devient aveugle, s’asphyxie et meurt. . D’après les biologistes, aucun autre animal ne fabrique de poison aussi violent. Le poisson-épineux de l’océan indien possède également un poison neurotoxique foudroyant. Il est injecté par les treize épines dorsales et provoque des souffrances atroces, le délire et parfois la mort. Enfin, on peut aussi citer au palmarès des animaux les plus dangereux, le cône des eaux tropicales. C’est l’escargot le plus venimeux du monde. Un homme succombe aux effets de son liquide paralysant qui est inoculé au moyen d’une dent effilée comme une aiguille. Les cônes sont dotés d’un appareil venimeux avec un proboscis, fine trompe qu’ils arment d’un harpon muni de dents radulaires, avec lesquelles ils tuent leurs proies. Les venins des cônes sont thermostables. Ils contiennent des substances actives. Il s’agit de petits peptides : les conotoxines, qui agissent au niveau des canaux ioniques et des récepteurs présents dans le système neuromusculaire et dans le système nerveux central. L’homme, après avoir ramassé un cône et l’avoir conservé à la main, ressent une violente douleur au point de piqûre, suivi d’un œdème, puis, dans les formes graves, des paralysies musculaires avec décès par paralysie des muscles respiratoires. Les cônes les plus souvent en cause sont les cônes piscivores, en particulier Conus geographus, les gros cônes malacophages, dont Conus textile, deux cônes communs dans toute la province indopacifique. V.B (02.2005) Terra Nova
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Bonjour, j'ouvre ce nouveau sujet qui traitent de ces animaux légendaires, issus de l'imagination des hommes le plus souvent, mais pas toujours (voir le sujet : le Cryptozoologie). j'espère que le sujet vous intéressera autant que moi, alors hésitez pas à l'alimenter de vos trouvailles sur le sujet (n'oubliez pas avant, de demander l'autorisation aux sites émetteurs de pouvoir édietr ici leurs textes et de les citer). en route pour le monde des Animaux des Mythes et Légendes !!
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Cryptozoologie Depuis déjà plusieurs années, les médias se sont emparés de la cryptozoologie afin d’orchestrer des émissions à grand spectacle où le mot « monstre » revient régulièrement. Il est vrai qu’un bon gros monstre que l’on jette en pâture au grand public a de grandes chances de faire monter l’audimat. Pour peu que l’on possède une mauvaise photo, qui s’avère de surcroît un canular, et le pas est vite franchi de tout rejeter en bloc en criant au fou ! Il est grand temps de réhabiliter la cryptozoologie qui n’est pas, malgré ce qui a pu être dit à la télévision, une science d’illuminés à la recherche de dragons légendaires. Qu’est ce que la cryptozoologie ? C’est littéralement l’étude des animaux cachés. Qui dit caché, dit inconnu de la science. Mais le fait qu’une espèce soit inconnue et donc non répertoriée, ne signifie pas qu’elle soit « monstrueuse » ou préhistorique. Que signifie d’ailleurs ce mot « monstre » que l’on emploie à tour de bras à propos de tout. Initialement, ce mot est employé pour décrire un être fantastique des légendes et des traditions populaires. Il peut s’agir également d’un être dont la morphologie s’écarte de celle qui est naturelle à son espèce ou son sexe. Il est donc peu approprié d’employer ce terme pour décrire des animaux inconnus qu’ils existent réellement ou non. Parmi les grandes découvertes dans lesquelles la cryptozoologie a joué un rôle, citons le coelacanthe, l’okapi, le soala ou le requin grande gueule. Ces animaux sont aujourd’hui officiellement reconnus mais cela n’a pas toujours été le cas. Eux aussi ont été qualifiés de monstres avant d’être répertoriés car on ne les connaissait qu’à travers des « légendes » locales. Okapi. By Zachary Tirrell Les témoignages des populations locales ne sont jamais prises en compte par les scientifiques. Qui pourrait croire qu’un dinosaure hanterait encore le bassin du Congo ? Qui pourrait prêter foie aux racontars de ces guides africains qui font souvent froid dans le dos ? Il ne s’agit forcement que de mythes pour attirer les touristes. La communauté scientifique a longtemps souri aux histoires des marins et de leur soi-disant « monstres marins ». Le calmar géant existe pourtant bel et bien. Il est toujours difficile de convaincre les scientifiques de l’existence d’animaux non répertoriés. Pour les convaincre, il faut leur apporter la « bête » morte ou vive sur un plateau. Cette attitude peut ce comprendre car la science ne peut avancer qu’avec des preuves solides. Coelacanthe. By Belgian Chocolate Cependant, il faut aussi parfois de la fantaisie et de l’imagination pour sortir des schémas traditionnels et faire avancer la science en empruntant des chemins différents. En savoir plus sur le coelacanthe Ce sont ces chemins qui ont permis à des scientifiques et des non-scientifiques de faire de belles découvertes. Saola : la légende devient réalité L’histoire du saola est celle de toutes les espèces qui ne sont pas censées exister. La légende se situe au Vietnam et a été colporté par quelques aventuriers pendant longtemps. Les indigènes parlaient d’un animal de couleur fauve, très étrange qui ressemblait à la fois à une chèvre et une antilope. Le portrait-robot prêtait à sourire : Un long couUne petite tête 1,50 m de long 90 cm au garrot Environ 100 kg L’animal est rare et craintif et se cache dans les forets difficilement accessibles. Quel beau mythe ! Un animal aussi bizarre qui n’aurait pas été découvert dans un pays comme le Vietnam, colonisé par les Français ! Le pays entier a été quadrillé et un inventaire très précis de la faune a été effectué. Il ne pouvait donc s’agir que de racontars. Seulement voilà, la légende s’est avérée vraie. En 1993, la très sérieuse revue scientifique Nature fit un article sur cette affaire. Des chercheurs se sont donc lancés à la poursuite de la bête dans les montagnes du nord du Vietnam, entre 1000 et 1 600 m dans la cordillère Annmitique. Cette zone s’étend de part et d’autre de la frontière entre le Laos et le Vietnam, dans les provinces de Nghe An et Ha Tinh. Cette région est couverte d’une épaisse jungle. De plus, elle est habitée par des indigènes qui se sont longtemps livrés à des guerres tribales. Saola. WWF-Canon / David Hube Ce n’est qu’en 1994 qu’un chasseur de tortues a finalement capturé par hasard une jeune femelle. Brun, tacheté de blanc et doté de ses petites cornes, l’animal a été exposé dans un parc botanique de Hanoi. Les autorité l’ont baptisé « Vu quang », du nom d’un parc naturel vietnamien où survivraient les derniers survivants. Le soala a été chassé par les indigènes à raison d’une cinquantaine de spécimens par an. C’est énorme quand on sait que la population est estimée à quelques centaines. Bachma.vnn.vn Suite aux premières découvertes, le soala a été étudié et répertorié sous le nom de Pseudoryx nghetinhensis. Pseudoryx car ses cornes ressemblent à celles de l’oryx et le second nom se rapportant à la région où on l’a découvert. Ce bovidé se situe effectivement à mi-chemin entre la chèvre et l’antilope. C’est aujourd’hui l’un des animaux les plus rares qui pourrait bien disparaître si son habitat n’est pas préservé. Des animaux de légende bien vivants Les océans recouvrent les ¾ de notre planète. Nous avons effectués des vols vers la Lune ou Mars. Peut-on pour autant prétendre que nous connaissons parfaitement l’univers ? Voire même notre système solaire ? Il est donc tout autant absurde de penser que nous n’avons plus rien à découvrir des fonds marins. Le requin grande gueule, qui lui aussi a fait l’objet de témoignages prétendument farfelus, n’a été décrit officiellement qu’en 1983. Requin grande gueule. U.S. National Archives Le coelacanthe, pêché depuis bien longtemps par les habitants des îles Comores, a été officiellement répertorié par la science en 1938. Mais, il a fallu toute l’opiniâtreté d’un scientifique pour que cette découverte soit reconnue. Il est évident que les plus belles découvertes qui nous restent à faire proviendront sans doute des profondeurs marines. En savoir plus sur le requin grande gueule Cependant, sur terre, nous sommes loin d’avoir exploré chaque recoin. L’okapi, qui mesure 1,80 m au garrot, n’a été découvert qu’en 1901. L’animal n’était officiellement qu’une légende colportée par les pygmées du Congo belge. Ce « cheval des forêts » se cache toujours craintivement dans la forêt tropicale de l’Ituri au nord-est du Zaïre. En savoir plus sur l'okapi Soyons rationnels mais pas obtus Bernard Heuvelmans a souvent été décrié par les scientifiques et les sceptiques. Il est vrai qu’il a commis de nombreux excès et n’a pas toujours apporté les preuves de ce qu’il avançait. Cependant, sa démarche peu orthodoxe s’est également parfois avérée juste. Il avait raison, par exemple, quand il prétendait que des varans géants vivaient dans les marais du sud de la Nouvelle-Guinée. Cela fut confirmé par deux naturalistes au début des années 1970. Cet homme n'était pas un farfelu et il faut aussi commettre des erreurs pour faire avancer la science. Okapi. By Belgian Chocolate Chaque année, on découvre des centaines de nouvelles espèces mais cela concerne des insectes, des poissons et des petits oiseaux. Des animaux d’aussi petite taille n’intéressent pas le grand public. Il est certain que le dragon de Komodo découvert en 1912 a eu plus de succès auprès des foules. Soulignons d’ailleurs que lui aussi, avant sa découverte officielle, n’était que le fruit de l’imagination de quelques navigateurs et indigènes locaux. Dragon de Komodo. By Terra Nova Il reste de nombreuses créatures à découvrir. Parmi celles qui font fantasmer, le serpent de mer n’est certainement pas une légende si l’on en juge par les tonnes de rapports le concernant. Dans l’immensité des océans, des créatures étranges peuvent évoluer sans avoir une chance sur mille d’être repérées. Si nous voulons vraiment faire avancer la science, il nous faut ouvrir notre esprit sans préjugés. Après tout, nous savons bien que toute légende contient une part de vérité. V.B (19.12.2006)
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Bigfoot canadien soumis à un test d'ADN Un laboratoire doit analyser des échantillons de poils que plusieurs habitants de Teslin, dans le territoire du Yukon, ont transmis. Ils affirment que ces poils ont été laissés par Bigfoot lors d'une visite nocturne début juillet. Les résultats sont attendus aujourd’hui, jeudi 28 juillet 2005. Le généticien David Coltman de l'université d'Alberta, spécialiste de la faune sauvage, a déclaré que les scientifiques avaient à leur disposition un catalogue où étaient enregistrées la quasi-totalité des empreintes génétiques des animaux du Yukon, comme les ours et les bisons. "Nous allons comparer les résultats du test avec chaque empreinte du catalogue et si aucune ne correspond, alors ce sera potentiellement intéressant", a déclaré Coltman, qui suspecte que les poils retrouvés aient été perdus par un banal bison. C'est la deuxième fois en un an que la présence du Bigfoot est signalée près de Teslin. V.B (07.2005) Terra Nova
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Le « sasquatch » existe-t-il ? Des résidents de Teslin, au Yukon, affirment avoir vu un « sasquatch » au cours des derniers jours. Ce n'est pas la première fois que des gens de ce village, situé à environ 180 kilomètres de Whitehorse, rapportent avoir aperçu cette créature légendaire égalemant surnommée « bigfoot ». Trent Smarch est convaincu d'avoir vu, en fin de semaine dernière, quelque chose qu'il n'avait jamais vu auparavant: une créature noire, le visage couvert de poils et d'une taille d'au moins trois mètres. Ceux qui l'ont vu précisent que ses genoux sont à la hauteur d'une automobile et que son corps, avec des bras très longs, ne ressemble à aucun autre animal. Ils sont plusieurs au village à dire qu'ils ont entendu quelque chose dans les bois derrière les résidences, toute la nuit durant. Un autre témoin dit avoir entendu très clairement quelque chose courir, derrière sa maison, quelque chose de plus gros qu'un ours parce qu'il entendait le bruit des branches qui se cassaient. Et puis, surtout, une trace dans un chemin aurait été découverte. Tous ces éléments suffisent à entretenir une légende dont on a beaucoup parlé, l'été 2004, lorsque deux aînés ont rapporté avoir vu, une nuit, une créature traverser la route de l'Alaska en deux pas seulement. Cette fois, des jeunes espèrent avoir en main une preuve de l'existence du « sasquatch ». Ils ont trouvé une touffe de poils en bordure du sentier. Un échantillon a été envoyé dans un laboratoire pour analyse. Les résidents de Teslin espèrent que les résultats permettront d'établir que la créature est plus qu'une légende. V.B (07.2005) Article original sur www.radio-canada.com
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Yéti, Sasquatch ou Bigfoot La chasse à l’homme singe Dans tous les massifs montagneux du monde courent des histoires de créatures inconnues mi-homme, mi-singe. Dans l’Himalaya, on l’appelle le yéti. Mais, dans le reste de l’Asie, on désigne cette créature sous le nom de méti, shookpa, migo ou kang-mi. C’est dans le Caucase, que la créature baptisée almasty, a été la mieux étudiée. Mais qu’il s’agisse du barmanu du Pakistan, du sasquatch des Rocheuses ou du bigfoot du Nord-Ouest américain, toutes ont d’étranges points communs. Il ne s’agit pas à travers ce dossier de répertorier tous les témoignages existants mais d’analyser les maigres preuves dont disposent les scientifiques. Les petits hommes sauvages d’Asie Le 23 mai 1957, Wang Congmer, une bergère, découvre un animal étrange près du village de Zhuanxian, en Chine. Elle prévient aussitôt les villageois qui traquent la bête et la tuent. La créature va dont pouvoir être autopsiée. D’après les témoins, la créature est décrite comme « humanoïde ». Elle possède des ongles et une toison épaisse lui recouvre le corps. Des pousses de bambou et d’herbe ont été retrouvées dans son estomac. Cette créature n’est pas bipède ce qui exclu l’homme sauvage. Un pied et une main ont été conservés ce qui permet d’argumenter sur des preuves indiscutables. Un biologiste chinois, Zhou Guoxing, a fait un rapport : Les paumes des mains et de la voûte plantaire sont nues Sur la face dorsale, on remarque du poil brun, assez épais Les gros orteils sont larges et ressemblent à ceux d’un homme mais ils s’écartent des autres doigts Les échantillons ont été passés au rayon X. Il s’agit probablement d’un jeune individu. Conclusions de l’autopsie : Les mains servent essentiellement à saisir des objets mais peuvent aussi aider à marcher Les pieds sont préhensiles Les paumes ont quelques points communs avec celles de l’homme mais sont assez similaires avec celles des singes Les pieds apparaissent différents de ceux des humains mais présentent des similitudes avec ceux des chimpanzés Les ongles, en dehors du second doigt et du second orteil, sont plats, très proches de ceux de l’homme Les laboratoires de Shanghai ont aidé le biologiste à analyser la microstructure des poils, le groupe sanguin et les empreintes digitales. Il ressort de cet examen que la créature d’un mètre de haut, debout, pour un poids de 20 kg, n’est pas un homme mais une variété inconnue de macaque. C’est cette petite créature que l’on a baptisé « petit homme sauvage » dans toute la région. Cette découverte résout l’énigme des petits hommes sauvages d’Asie mais pas celle des autres créatures. Portrait robot de l’homme sauvage Plusieurs scientifiques se sont intéressés à cet « hominidé » mystérieux. Si l’on recoupe les témoignages recueillis par les chercheurs, se dessine un portrait-robot : Un « homme primitif » au front bas Tête rentrée dans les épaules Bipède Odeur forte Taille d’un homo sapiens Pas de langage articulé mais émet des sons N’utilise ni outils, ni armes Velu comme un orang-outang Aucune trace d’organisation sociale Plutôt solitaire Sur 100 témoignages, 7 sont indiscutables, 25 sont des canulars et les autres vont du « confus » au « peu probable ». Le bigfoot ou le sasquatch ressemble beaucoup à l’almasty. Sa corpulence est toutefois plus importante. L’hypothèse du gigantopithèque Concernant le sasquatch ou le bigfoot, certains experts pensent qu’il s’agit du gigantopithèque. Ce primate immense est en quelque sorte le King Kong de la préhistoire. Il pesait entre 300 kg et 400 kg pour 3 mètres de haut environ. On ne le connaît que grâce aux fragments de mâchoires et aux nombreuses dents retrouvées. C’était un animal terrestre et végétarien. Il a survécu très certainement jusqu’au Pléistocène, il y a environ un million d’années, peut-être même jusqu’à une époque plus récente. Les fossiles ont été retrouvés en Asie uniquement (Chine, Inde et Pakistan). Illustration d'un gigantopithèque Ce primate est beaucoup trop grand et trop lourd. De plus, aucun fossile n’a été retrouvé en Amérique du Nord. La taille des créatures observées ne dépasse pas 2 mètres. La longueur des pieds dépasse 30 cm. Il ne peut donc s’agir d’un homme mais plutôt d’un grand singe. Peut-être mais certainement pas le gigantopithèque. L’homme de Neandertal a-t-il survécu ? Heuvelmans était persuadé que l’homme sauvage d’Asie était un néandertalien. Voici une synthèse de ses théories : Le yéti des Sherpas du Népal n’est pas un hominidé mais une espèce inconnue de singe anthropoïde, un Pongidé Le grand yéti du Tibet et de Chine est un gigantopithèque Autant préciser que ces hypothèses n’ont pas fait l’unanimité. Pour le cryptozoologue russe, Porchnev, l’Asie centrale est hantée par des néandertaliens. Certains experts acceptent l’idée de la survie contemporaine d’une population d’humanoïdes reliques ». Mais la référence à l’homme de Neandertal rassemble peu de votes. Il y a plusieurs raisons à ce rejet. On sait que les néandertaliens vivaient en sociétés organisées. Ils utilisaient des outils et des armes rudimentaires. Ils possédaient très probablement un langage articulé. Le néandertalien mesurait environ 1,60 m pour un poids de 70 kg. Il était vêtu de fourrure. On ne connaît pas sa pilosité. Cependant, cet homme préhistorique n’a rien de bestial et enterre ses morts. Beaucoup trop d’éléments ne cadrent pas. Cette description de notre ancêtre enterre définitivement l’hypothèse néandertalienne que ce soit dans le Caucase, en Amérique du Nord ou au Pakistan. Le problème est que les experts sont incapables de dire à qui ou à quoi correspondent les moulages d’empreintes. Tout ce que l’on peut en dire est qu’elles ne ressemblent pas à celles d’hommes primitifs. L’hypothèse du primate Les créatures observées hantent toutes des régions inaccessibles au climat très rigoureux. Or, parmi les singes, seules certaines petites espèces fréquentent des milieux très froids. Tous les grands singes habitent des régions au climat tropical. Le gigantopithèque vivait lui aussi dans un milieu tempéré. De plus, les gros orteils des pieds des singes sont nettement séparés. Leurs doigts sont longs. Les empreintes ne correspondent pas du tout à celles de singes, grands ou petits. Pour beaucoup d’empreintes, il n’y a pas de gros orteil opposable et la créature marche debout. Comme l’a souligne Yves Coppens, il peut s’agir d’une population qui ne grimpe plus aux arbres et n’a donc plus besoin de gros orteil opposable. Il faudrait également qu’au cours de son évolution, ce grand « primate » se soit adapté au froid. Supposons que l’on soit dans le vrai, de quel singe s’agit-il ? Le sasquatch nord-américain a été étiqueté gigantopithèque mais l’on a vu que c’était très peu vraisemblable. En Asie, il semble que plusieurs créatures cohabitent. L’almasty fait près de 2 mètres alors que le barami est plus petit. Le yéti sème la confusion avec des empreintes de taille variable. Il est donc à peu près certain qu’il ne s’agit pas d’une seule espèce de primate mais de plusieurs. En fait, aucune des hypothèses avancées à ce jour n’est convaincante. Parmi toutes les théories dont certaines complètement farfelues, une seule colle à l’ensemble des éléments. Les différentes créatures seraient des primates inconnus, de taille variable, qui se seraient adaptés au froid. Dans un environnement non forestier, ils seraient devenu peu à peu bipèdes et auraient donc perdu leur gros orteil opposable. Bien sûr, en l’absence d’une créature vivante ou morte, il est impossible d’affirmer que cette théorie est fiable à 100%. Elle a en tout cas le mérite de pouvoir s’appliquer aussi bien au yéti, au sasquatch qu’à l’almasty. V.B (06.10.2005) Terra Nova