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Tout ce qui a été posté par ponyriri
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Saison 5 Episode 2 : Something in the night
ponyriri a répondu à un(e) sujet de nivelaire dans Version Original & Sous Titré Français
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Saison 5 Episode 2 : Something in the night
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Saison 5 Episode 2 : Something in the night
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Saison 5 Episode 2 : Something in the night
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Saison 5 Episode 1 : "Finding Freedom"
ponyriri a répondu à un(e) sujet de Laptitana dans Version Original & Sous Titré Français
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Saison 5 Episode 2 : Something in the night
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Saison 5 Episode 2 : Something in the night
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Bonjour tout le monde ! Alors, j'ai trouvé de nouvelles infos sur l'épisode qui passe ce soir, si ça interresse quelqu'un (je vous traduit une partie du texte qui est ICI. Pendant ce temps, Ty prépare un dîner pour Amy qui est interrompu par une certaine espèce d'animal dans la caravane. (Vous pouvez faire le rapprochement avec le nom de l'épisode). Dans le preview de la saison 5, on pouvait voir Amy et Ty qui courait à l'extérieur de la caravane. Bien, c'est une partie de cette épisode. Voilà ! -
Saison 5 Episode 2 : Something in the night
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Chestnut Hill, tome 2, chapitre 1 à 4.
ponyriri a répondu à un(e) sujet de ponyriri dans Chestnut Hill
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Saison 5 Episode 2 : Something in the night
ponyriri a répondu à un(e) sujet de nivelaire dans Version Original & Sous Titré Français
Bonjour tout le monde ! D'abord, merci beaucoup à nos supers admin's pour tout ce qu'elles font ! Ensuite, je sais que certains ont déjà publiés des extraits du résumé qui est sur le site de CBC, mais si ça intéresse quelqu'un je l'ai traduit en entier. Je ne suis pas du tout bilingue et je n'utilise pas de traducteur alors mon texte est surement bourré de fautes, alors n'hésitez pas à me corriger. Se qui est en italique, c'est moi qui l'ait rajouté, hein c'est pas dans le texte de base : ). Je vous met le lien du texte original : Ici ! Bien, la semaine dernière CBC a sorti le premier épisode de la saison 5 d’ Heartland et ce dimanche, l’épisode suivant –Quelque chose dans la nuit- sortira à l’heure habituelle de 19h00 à travers le Canada (19h30 pour le Newfoundland ). Ce nouvel épisode est écrit par David Preston et dirigé par John Fawcett, et ce sera l’épisode où vous allez enfin rencontrer l’animal acteur (connu dans beaucoup de productions l’été dernier) dans le rôle d’ « Elvis » ! Donc voici un aperçu de ce que vous pourrez voir ce dimanche sur Heartland… Quand Tim est obligé d’aller avec Jack à une mission secrète, Amy est de retour à Heartland avec Janice pour préparer un nouveau cheval de course (Cisco) à sa première course. Malheureusement, Amy et Janice ont eu des difficultés (surprise !) à cause de leurs méthodes opposées pour entraîner le jeune cheval de course. Sur la route, Jack force Tim à parler à Miranda et apprend pourquoi elle ne veut pas que Shane ait quelque chose à faire/voir avec Tim ou avec Heartland (désolé, je savais pas trop comment traduire ça…). Pendant ce temps, le gros plan de Ty pour un dîner spécial e amoureux avec Amy est gâché par des faiseurs de troubles. Et, au milieu de tout ça, Mallory retombe amoureuse. Je sais beaucoup de vous regrettent que Lou et son nouveau bébé n’aient pas été dans le première épisode de la saison. Je dois vous informer que elle ne sera pas dans cet épisode non plus… Dans l’histoire (ils disent « storyline » en anglais, traduisez comme vous voulez), Lou et Peter rendent visite aux parents de Peter, leur montrant leur nouvelle petite-fille. La vérité est que quand les premiers épisodes ont étés écrits, Michelle Morgan n’avait pas encore donné naissance à sa propre fille, il a donc été décidé de ne pas inclure Lou dans les premières séquences de tournages (2 épisodes), comme ça Michelle n’auraient pas à revenir travailler immédiatement après avoir eu sa fille. Mais soyez patients juste un peu plus longtemps, car dans une semaine vous allez voir le bébé, vous allez apprendre son nom, (Ouais ! Plus de « Bébé X » ou « Bébé mystérieux » sur Twitter ) et pas seulement : vous allez rencontrer les parents de Peter (joués par les parents de Gabriel Hogan selon la rumeur) et quelque chose que tout le monde veut que ça arrive va finalement prendre place. Bref, c’est tout dans l’épisode 503. CE dimanche c’est l’épisode 502, et –làjesaispascommenttraduire- it also has a lot going on in it. J’espère que vous allez l’aimer. Je SAIS que certains de vous allez vaiment aimez la scène d’où vient la derniere photo de ce post (he heh…). Voir dans la rubrique photos du fow’. Donc appréciez le nouvel épisode ce dimanche, bla bla sur le site CBC… Voilà, si vous avez quoi que ce soit pour améliorer cette traduction, n'hésitez pas ! Et encore merci à Kate, Liverpool Laptitnana et les autres ! -
Chestnut Hill, tome 2, chapitre 1 à 4.
ponyriri a répondu à un(e) sujet de ponyriri dans Chestnut Hill
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Bonjour tout le monde, J'ai vu que certaines personnes aimeraient bien avoir les livres Chestnut Hill, et comme je les ais tous, je me suis dir que je pourrais les recopier (si ça vous plait bien sûr). J'ai commençé par le tome 2 car le 1 est chez ma mère, mais je m'y mettrais dès que je l'aurais. Pour l'instant je n'ai recopié que le chapitre 1, je ferais la suite avec plaisir si vous la souhaitez. Chapitre 1 : Spoiler: Chapitre 1 : Une sonnerie stridente retentit dans le couloir. Laurie O’Neil poussa un grognement. Le réveil sur sa table lui indiquait huit heures une. -Je rêve ! C’est quoi, ce délire ? On est samedi ! -On devrait aller se plaindre à Mme Herson ! enchérit Mélanie Hernandez, qui partageait la chambre avec elle et Alexandra Cooper. Laurie se renfonça sous sa couette. -Vas-y tu es le plus près de la porte ! Elle reçut aussitôt un oreiller sur la tête » et éclater de rire. Elle adorait le week-ends à Chestnut Hill. Comme elles n'avaient pas cours, non seulement elle avait le droit de faire la grasse matinée, mais elle pouvait passer autant de temps qu'elle le voulait à l'écurie ou avec ses amies. « S'il fait beau, on aura peut-être la permission d' aller se balader à cheval « , songea-t-elle. Soudain, elle écarquilla les yeux, affolée. « Oh non, comment ai-je pu oublier quel jour on était ? » Quelqu'un frappa d'un coup sec. La porte s'ouvrit à toute volée. Mme Herson, la surveillante des élèves de première année, entra en trombe. -Vous n'avez pas entendu la première sonnerie, il y a une demi-heure ? -On dormait, madame, tenta d'expliquer Mélanie. En se redressent, elles aperçurent Alexandra, déjà habillée, qui leur tournait le dos, assise à son bureau, des écouteurs, sur les oreilles, plongée dans un livre. -Vous avez cinq minutes pour descendre au petit déjeuner ! Continua Mme Herson en se dirigeant vers Alexandra. Elle lui tapota l'épaule. Alex leva les yeux et éteignit aussitôt son lecteur. -On s'active ! Vous avez chacune quelque chose à faire pour le week-end des anciennes ! Lança la surveillante. Sans attendre leur réponse, elle tourna les talons et claqua la porte. Mélanie et Laurie échangèrent un regard. -Pfiou ! Quelle énergie ! murmura Mélanie. C'était la première fois que Laurie voyait leur surveillante aussi excitée. Elle se leva d'un bond et enfila un jean et un tee-shirt. Elle jeta un regard par la fenêtre pendant qu'elle s'attachait les cheveux. Leur chambre donnait directement sur les paddocks. Seuls quelques chevaux broutaient sous le soleil d'automne. Les autres attendaient dans leur stalles d'être pansés pour la présentation de l'après-midi. Laurie sentit un frisson d'excitation la parcourir, elle aussi. La semaine précédente, elle avait réussi à se qualifier dans l'équipe d'obstacle junior. Depuis, elle s'entraînait sans relâche pour cette présentation de bienvenue. Elle appuya sont front contre la vitre. Dire qu'elle avait failli rater la sélection ! Se sentant rejetée par les autres élèves, elle s'apprêtait même à quitter Chestnut Hill, mais Margaux Walsh, l'avait convaincue de rester. Laurie sourit en repensant à la faon dont Margaux, qui avait, elle, décroché le poste de remplaçante de l'équipe, s'était envolée dans la dernière partie du parcours avec Morello. Ils formaient un couple impressionnant, et elle était sûre qu'ils se distinguerait aujourd'hui. Cette démonstration devant les anciennes élèves leur fournirait à toutes l'occasion de voir comment l'équipe fonctionnait sous la pression. C'était important : dans trois semaine à peine aurait lieu leur première rencontre inter-scolaire ! Mélanie repoussa ses bras et étira paresseusement les bras au-dessus de sa tête. -Dis Alex, tu n'aurais pas pu nous réveiller ? Ronchonna-t-elle en extirpant un pantalon du tas de vêtements jetés au pied de son lit. Alexandra referma son livre et se retourna : -Si tu veux savoir, mon non plus, je n'ai pas entendu la cloche. J'avais mi mes écouteur pour couvrir vos ronflements. -N'importe quoi ! Soupira Mélanie. Laurie rit intérieurement. Ses deux camarades de chambre ne se comprendraient jamais ! Alexandra était une bosseuse, alors que Mélanie ne pensait qu'à s'amuser. -Sur quoi tu travailles, Alex ? Demanda-t-telle. -Je lisais Virginia Wolf, pour l'exposé sur les femmes écrivains. C'était tellement captivant que je n'ai pas vu le temps passer. -Eh bien, même les écrivains ont faim ! Lui rappela Laurie. Si on descendait avant qu'il ne reste plus de croissants ? Chapitre 2 : Spoiler: Dès que Laurie poussa la porte de la cafétéria, elle fut assaillie par une délicieuse odeur de pain frais. Derrière les grandes baies vitrées, elle aperçut la pelouse et l’air de pique-nique dont la tranquillité contrastait avec l’effervescence qui régnait à l’intérieur. Margaux l'appela à grands gestes de l'autre bout de la salle. Après leur mésentente du début, Laurie s'était beaucoup rapprochée d'elle. Elle aimait bien Pauline aussi, malgré son accent anglais, qui la faisait paraître, à tort, un peu snob. -Hé, les files, vous feriez mieux de vous servir avant qu'ils ne ferment les cuisines ! Lança Margaux. Surtout que le menu se limite des céréales ! Laurie baissa les yeux vers le plateau de son amie, catastrophée. Le week-end, ils avaient toujours droit à des petits déjeuners fabuleux. Or Margaux, qui s'empiffrait d'habitude de croissants et de crêpes, n'avait devant elle qu'un bol où flottait quelques grains ramollis. -Ils appellent ça pompeusement du riz soufflé au caramel, ajouta-t-elle. -Tu veux rire ! Ronchonna Alexandra. -Non. Le personnel des cuisines prépare le buffet des anciennes. Et on est même pas invitées ! Soupira Margaux. Heureusement que ça n'arrive qu'une fois par an sinon il y aurait de quoi se révolter ! « Une chance qu'on ait encore accès à la machine à café! » songea Laurie en regardant sa tasse. Mélanie attrapa le carnet d'Alex : -Je vais lancer une pétition ! -Laisse tomber ! Fit Laurie. Allons plutôt goûter ses délicieuses céréales. Le temps d'aller remplir leur bol et de revenir, la salle s'était déjà vidée. Tous les élèves devaient participer aux préparatifs. En plus de la démonstration de la section d'équitation, il y aurait des représentations du groupe de théâtre, de la chorale et de l'orchestre. Une exposition de peinture était également organisée dans la galerie campus, ainsi qu'une visite guidée, assurée par les élèves. -J'espère qu'on nous traitera aussi royalement dans quelques années, marmonna Margaux d'un ton faussement grognon. -En parlant de traitement royal, je vous signale que Sa Majesté Audrey Harrison fonce droit sur nous, les avertit Margaux. On lui fait une place ? Pauline se leva : -Ça tombe bien, je m'en allais. Audrey, vêtue d'un pull en cachemire bleu pâle et d'une jupe brodée assortie à ses bottes en daim bleu nuit, traversait la cafétéria accompagnée de Patty qui la suivait comme un toutou. Jessica, une autres de ses amies, s'arrêta devant la machine à café. Laurie serra les dents : cette pimbêche d'Audrey la mettait mal à l'aise, et, en plus elle le savait. -Alors ? Lança cette dernière. Fin prêtes pour la parade ? J'espère que vous chemises sont bien repassées, et vos bottes bien cirées ! -Laurie se tortilla sur sa chaise. Le bruit courait que la tenue d'équitation d'Audrey sortait de chez un grand couturier, alors que la sienne venait d'un supermaché. Heureusement, les autres filles de l'équipe se fichaient bien de leur apparence. Elles tenaient surtout à prouver aux anciennes élèves que le niveau de l'école n'avait pas baissé, faisant ainsi honneur à la nouvelle instructrice et responsable du centre équestre, Annie Carmichael. -Tes soeurs vont venir ? S'enquit Alexandra, voyant que ni Laurie ni Margaux ne répondaient. -Tu penses ! Rachel était capitaine de l'équipe senior l'an dernier. Et Mélissa n'aurait manqué ça pour rien au monde !Elles sont toutes les deux des championnes, alors il faudra assurer les filles ! Laurie et Margaux levèrent le yeux au ciel. Audrey ne manquaient jamais une occasion de leur rappeler que toutes les femmes de sa famille avaient fait leurs études dans cette école d'élite et que son père sortait de la non moins prestigieuse institution Saint-Christopher,un autre fleuron local. -Vous avez vérifié votre équipement ? Insista Audrey en fronçant les sourcils ? -Oui, chef ! Nos résilles sont prêtes ! Répondit Margaux, pince-sans-rire. Et nous avons tellement craché sur nos bottes que j'en ai la bouche toute desséchée. -Tu es vraiment répugnante, Margaux Walsh ! Soupira Audrey alors que les autres éclataient de rire. Jessica se tourna vers Margaux en rejetant ses longues natte noire dans son dos : -Ne me dis pas que tu stresses ! -Et comment ! J'ai rêvé cette nuit que j'étais la seule à ne pas réaliser un sans-faute. Morello refusait le dernier obstacle et m'éjectait de la selle. Pourtant, en tant que cavalière de réserve, je dois juste exécuter le tour d piste. Je n'imagine pas l'angoisse si je devais participer à la démonstration de dressage avec vous ! Laurie sourit. Elle savait combien Margaux aurait aimé prendre part à ce quadrille, quitte à mourir de trac. Elle même adorait cet exercice qui exigeait des quatre chevaux une synchronisation parfaite. En revanche, le saut d'obstacles lui donnait des cauchemars, à elle aussi. Je n'ai pas bien dormi, moi non plus, avoua-t-elle. J'ai rêvé que Hardy ne voulait pas ancer et qu'il renversait les barrières les unes après les autres. Ça ne risque pas d'arriver ! la rassura Margaux. Laurie lui sourit, touchée par son soutien. Vous n'avez pas oublié qu'on doit porter notre culotte d'équitation marron, cet après-midi ? Reprit Audrey d'un air hautain. C'est vraiment gentil de nous le rappeler, ironisa Margaux, mais nous avons la liste de tout ce qu'il nous faut, tu sais !Alors, arrête de nous harceler. Ce n'est pas parce que tu as le trac que tu dois nous le refiler ! N'importe quoi ! Comme vous n'avez pas l'habitude de monter à ce ne niveau, je voulais juste m'assurer que vous n'aviez rien oublié. C'est bon, la prochaine fois, je vous laisserai vous débrouiller toutes seules. Oh non ! Gémit Margaux. Comment on va s'en sortir sans toi ? Laurie remarqué que les yeux verts de son amie avait virés au noisette, signe qu'elle était sur le point d'exploser. Mais Audrey mit fin à la discussion d'un geste désinvolte, et les deux filles firent mine de s'ignorer. Laurie se demanda encore comment elles pouvaient cohabiter. Elles s'étaient mal entendues dès le début, et Margaux n'avait pas pardonné à Audrey le mépris ont elle avait fait preuve envers Laurie en apprenant qu'elle était la fille d'un petit commerçant. Laurie fut tirée de ses pensée par Mme Herson, qui se précipitait vers leur table : Vous feriez bien de vous presser, mesdemoiselles ! Il ne nous reste plus qu'une heure avant l'arrivée des anciennes. Les filles finirent leurs tasses d'une traite et se levèrent. Laurie se tourna vers Margaux. Tu viens ? Nous avons rendez-vous avec deux beaux chevaux. J'espère que le mien ne s'est pas roulé dans le fumier comme hier. Pas de souci ! Nous avons du temps devant nous et des résilles de rechange pour nos cheveux. Que veux-tu qu'il nous arrive ? Chapitre 3 : Spoiler: Chapitre 3 Laurie sentit son moral remonter dès qu'elles se trouvèrent devant l'écurie. Elle adorait Chestnut Hill, avec ses bâtiments traditionnels en pierre et sa grande écurie en bois, flanquée de deux carrières, intérieure et extérieure. « J'aurais tant aimé que maman connaisse cet endroit! » songe-t-elle. Sa mère, morte deux ans auparavant, lui manquait terriblement. Un petit sourire triste se dessina sur ses lèvres au souvenir de sa première rentrée des classes. Elle avait raté son bus, et c'est en robe de chambre que sa mère avait dû la conduire à l'école. Et, lorsque la directrice s'était approchée de la voiture pour la saluer, elle n'avait même pas cillé. J'aurais adoré voir la tête d'Audrey si ça nous été arrivé le jour de la rentrée à Chestnut Hill « pensa-t-elle ne s'engouffrant dans l'écurie à la suite de ses amies. Bluegrass, le magnifique rouan d'Audrey, dressa les oreilles et poussa un petit hennissement en la voyant arriver. Laurie lui glissait souvent une sucrerie quand elle venait voir Hardy. Désolée, mon grand, mais je n'ai pas le temps, ce matin. Ne t'inquiètes pas, Audrey ne devrait pas tarder. Claire Houlder, une élève de troisième année, émergea de la sellerie : Personne n'a vu la selle de Snap ? Margaux secoua la tête : Non, et si elle n'est pas là je ne vois pas où elle peut-être. Camille a déjà harnaché Snapdragon, lui rappela Julie, l'une des deux jeunes filles employées à l'écurie à plein temps. Elle fait un démonstration de dressage avant toi. Claire plaqua ses mains sur ses hanches, offusquée : Quoi ? Elle monte avant toi, répéta Mélanie. Tu n'as pas regardé le planning ? Comme si j'avais que ça à faire ! Bougonna Claire sans voir Annie Carmichael qui arrivait derrière elle. C'est bien dommage ! Rétorqua cette dernière. Claire se retourna d'un bond, les joues écarlates. Car si tu avais pris la peine de le consulter, continua l'instructrice en tapotant son bloc-notes, tu aurais vu que, pour celles qui partagent un poney, la première qui le monte doit le seller. La seconde devra effectuer des réglages avant son passage. Et ce sont Julie et Elsa qui se chargeront en principe du pansage, car, ce matin, on compte sur vous pour les préparatifs au pensionnat. Oui, madame, répondit Claire d'une petite voix. Laurie entra dans la stalle de Hardy, qui était encore couché sur la paille. Il leva vers elle un regard endormi. Debout, paresseux ! Elle éclata de rire en le regardant se redresser et s'ébrouer. Elle détacha sa couverture et constata avec soulagement qu'il était propre. Un brossage rapide, un coup d'éponge, et il serait fin prêt. Elle démêlait les crins de sa queue lorsqu'elle entendit bougonner dans le box voisin. Curieuse, elle se mit sur la pointe des pieds pour regarder par dessus la cloison. Y a un problème ? Margaux et Mélanie considéraient d'un air consterné le flanc de Morello, un poney paint, à la robe marron et blanc. Cette tache est indélébile ! Se lamenta Margaux en montrant une auréole verte qui s'étalait sur une partie blanche. C'est l'abominable tache des neiges, déclara Mélanie, sans réussir à dérider son amie. Et nous n'avons pas encore tressé sa crinière !gémit Margaux, de plus en plus affolée. Calme-toi, tu vas finir pas l'effrayer ! L'avertit Laurie en constatant que Morello commençait à s'agiter. Margaux respira profondément et passa la main sur l'encolure du cheval. Désolée ! Ce n'est rien, je suis juste nerveuse. Laurie baissa la tête pour cacher son sourire : Margaux avait le don de tout dramatiser. Mme Carmichael surgit devant le box de Morello. Je ne tolérerai aucun énervement dans l'écurie. Alors, si tu as l'intention de craquer, remonte dans ta chambre ! Rabroua-t-elle sa nièce. Mais regarde-le ! Protesta celle-ci en montrant le ventre du cheval. Il me faudrait un Kärcher pour enlever une tache pareille ! Pas d' affolement ! Les employées sont tout à fait capables de préparer les chevaux pour cet après-midi. Du moins, si on les laisse travailler en paix...Tout ce qu'on vous demande, les filles, c'est de vérifier si les poneys sont sellés à temps. Mais... Il n'y a pas de mais. Filez ! On doit vous chercher au pensionnat. Ne revenez pas avant une heure. Ne t'inquiètes pas, Margaux, ta tante s'occupe de tout, déclara Mélanie alors que les trois filles quittaient docilement l 'écurie. Je parie qu'elle vas nous préparer les poneys comme pour les jeux olympiques. Margaux poussa un gros soupir : Tu as raison. Je panique pour rien. Le problème, c'est que Morello a toujours du mal avec le premier obstacle des combinaisons. Et il déteste la barrière après le virage. C'est vrai, quoi ! Et si je suis la seule à ne pas faire un sans-faute ? Au moins tu n'as pas de soucis avec tes transitions au galop. Moi ça fait trois reprises quadrilles que Hardy par à faux. J'entends déjà les réflexions : « Mais bon sang ! Pour quoi a-t-on accordé une bourse à cette demeurée ? » Laurie s'était vue octroyer une bourse de six ans d'études à Chestnut Hill après avoir été repérée par Diane Rockwell, une ancienne élève de l'école qui avait concouru en équipe nationale. La jeune fille avait eu du mal à croire à sa chance, et aujourd'hui elle doutait carrément de la mériter. Ça suffit ! Les coupa Mélanie. Vous allez finir par me rendre nerveuse, moi aussi, alors que je ne monte même pas ! D'accord, je promets de ne plus parler de mon problème de pied de départ au galop, déclara solennellement Laurie. Mais je trouve que Hardy à tendance à sauter plat... Elle éclata de rire tandis que Mélanie la secouait affectueusement par les épaules. Dès onze heures et demie, le pensionnat grouillait de monde. J'ai dû servir au moins cinq cents tasses de thé à la menthe, murmura Laurie en contemplant le buffet où traînaient toutes sortes d'amuse-gueules. Margaux lui tendit un plat de mini-sandwichs au concombre. Laurie fit non de la tête : Je ne peux rien avaler. J'ai l'estomac noué. Tu as vu les soeurs d'Audrey ? Demanda Margaux en l'aidant à empiler les tasses. Tiens, où est-elle, d'ailleurs ? Tu crois qu'elle aurait échappé à la corvée de service sous prétexte qu'elle a des invitées de marque ? -Je ne l'ai pas croisée depuis le petit-déjeuner, et je dois dire que ça ne m'a pas manqué. JE n'ai aucune envie de l'entendre m'énumérer les trente-six façons dont je vais me planter cet après-midi ! Y Lan, qui partageait la chambre de Patty et Jessica, les rejoignit, chargée d'un plateau de verres sales. Vous connaissez la dernière ? Leur lança-t-elle. Nous devons déjeuner dans nos dortoirs ! Les troisièmes années ont réquisitionné les tables de l'aire de pique-nique, les anciennes seront installées dans la salle à manger, et y a plus de place pour nous. Tu plaisantes ! Lâcha Margaux, indignée. Eh bien, non...La consolation, c'est que dans quelques années, ce sera notre tour de regarder les autres manger sur leurs genoux ! Elles furent interrompues par deux anciennes élèves qui s'approchèrent du comptoir et tendirent leurs tasses à Laurie tout ne poursuivant leur conversations. A votre avis, elles sont quoi ? Chuchota Laurie alors qu'elles s'éloignaient en faisant claquer leur talons aiguille. Avocates ? Banquières, décréta Y Lan. On dirait ma mère ! Elle est directrice financière d'une grande compagnie d'assurances. Margaux secoua la tête : Trop simple ! Je les vois plutôt en détectives privés, avec un énorme budget fringue pouvoir se mêler à la haute société. Laurie fit une grimace en consultant sa montre : Allez, on se bouge ! Il est temps de se préparer. Elle espérait qu'elle de sentirait mieux en tenue d'équitation...Ce n'était pas seulement sa réputation qui était en jeu. Elle savait que la nomination d'Annie Carmichael à la direction de la section d'équitation avait été controversée. Tout le monde regrettait Elisabeth Mitchell, qui avait permis à l'équipe de Chestnut Hill de remporter un nombre incalculables de récompenses et de trophées. Venant d'une écurie moins renommée, située au fin fond du Kentucky, Annie Carmichael n'était pas connue sur le circuit de compétition de la côte Est. Et les anciennes cavalières comme Rachel, la soeur d'Audrey, avaient sûrement hâte de voir comment elle s'en sortait. Il incombait donc à l'équipe junior de prouver qu'elle était à la hauteur. Chapitre 4 : Spoiler: Chapitre 4 Désolée, les filles, mais vous devez vous débrouiller toutes seules pour le déjeuner ! Nous sommes débordées à la cafétaria, déclara Mme Herson en posant une grosse boîte sur la table du foyer. Les deux employées qui l'accompagnaient déposèrent un panier de fruits et une glacière remplie de boissons avant de repartir derrière elle. Laurie attendit que le défilé des élèves cesse pour se servir. C'est tout ce que tu prends ? Demanda Margaux. Laurie regarda son petit sandwich au fromage : Le trac me coupe l'appétit... L'assiette de Margaux débordait, elle de sandwichs, de chips et de fruits. Je n'ai pas cette chance, lâcha la jeune fille. Moi, ça me donne une faim de cheval ! A propos de cheval, Mme Carmichael nous attend dans un quart d'heure, annonça Laurie. Oh, non ! Margaux engouffra une poignée de chips et se dirigea vers le coin ou Alexandra, Y Lan, Mélanie, Pauline et Jessica s'étaient assises, leur assiette sur les genoux. Que je suis contente de ne rien avoir à faire pour le théâtre ! Jubilait Jessica. Elle se tourna vers Margaux et Laurie : C'est bientôt votre tour ? Dans une heure, répondit Margaux. On viendra vous encourager, promit Alexandra. C'est sympa ! Fit Laurie avec un sourire crispé. Elle avait vraiment intéré à assurer si, en plus des anciennes élèves, il y avait toutes les filles de son dortoir. Je n'arriverai jamais à avaler ça, ajouta-t-elle en contemplant son sandwich. J'y vais. Mélanie se leva d'un bon et fit signe à Pauline : On t'accompagne. Margaux les suivit en fourrant deux pommes dans ses poches. Bonne chance ! Leur lancèrent leurs amies. On viendra vous applaudir ! Mélanie et Margaux gagnèrent la stalle de Morello pendant que Laurie et Pauline se dirigeaient vers celles de Hardy. On avait attaché le hongre alezan au fon de so box pour l'empêvher de se salir. Il balança la tête et hennit doucement en reconnaissant Laurie. Que tu es beau ! Lui dit-elle en le grattant derrière les oreilles. Au même moment, elle enttendit un seau tomber avec fracas et posa aussitôt sa main à plat sur les naseaux de Hardy pour le rassurer. Désolée ! Lança Peggy Rivers depuis la stalle voisine. Laurie n'enleva sa main que lorsque le poney se fut calmé. Je vais voir si elles ont réussi à enlever la tache de Morello, dit-elle à Pauline. Ah, oui, l'abominable tache des neiges ! Laurie éclata de rire. Je cours chercher ta selle, proposa Pauline alors qu'elles sortaient du box. Lorsquez Laurie arriva devant la stalle de Morello, Aude Phillips, la monitrice d'obstacle, était accroupie contre le flanc du poney. Elle se redressa et préenta le résultat des ses efforts en brandissant une craie de couturière : Et voilà le travail ! Le ventre de l'animal était d'un blanc digne d'une publicité de lessive. C'est fantastique ! S'écria Margaux ! Qui aurait cru que ce petit bâton pouvait réaliser un tel miracle ? C'est l'élément indispensable quand on a un paint. Surtout pas un mot à Audrey, sinon elle de demandera de le blanchir complètement, gloussa Laurie. En effet, si Margaux adorait la robe contrastée de Morello, Audrey considérait les paints comme des poneys de deuxième classe. Aude ramassa son bloc-notes en ignorant cette remarque : bon, je peux te laisser le préparer, Margaux ? Avec toute ces doubles, j'espère que chacune montera sur le bon cheval au bon moment. Ne me dites pasqu'on manque de poneys, plaisanta Margaux. Eh bien, si, figure-toi ! Le programme d'équitation est tellement demandé que Mme Carmichael envisage d'en acheter d'autres. Laurie échanga un regard ravi avec Margaux : encore plus de poneys à Chestnut Hill ? Le rêve ! Mme Carmichael s'arrêta au même moment devant le box de Morello et scruta les filles qui s'affairaient devant l'écurie : Personne n'aurait vu Audrey ? Elle arrive, mentit Laurie. Elle fit un clin d'oeil à Margaux tandis que Mme Carmichael et la monitrice s'éloignaient : Je parie qu'Audrey est partie installer ses soeurs aux meilleurs places ! Tant pis pour elle si elle arrive en retard ! rétorqua Margaux en prenant la brosse dans le seau pour la passer sur Morello. Bravo, Margaux ! Bel esprit d'équipe ! Elles sursautèrent : Audrey les toisait du seuil, impeccable dans son superbe pantalon marron et ses bottes de cuir bien cirées. D'un geste dédaigneux, elle retira un brin de paille de sa veste noire à la coupe parfaite. Laurie remarqua cependant qu'elle était pâle sous sa bombe, et que ses doigts tremblaient. Je peux t'aider à seller Bluegrass, proposa-t-elle. Pauline finira de préparer Hardy. J'ai déjà demandé à Patty de s'en occuper. Si tu ne sais pas quoi faire, tu devrais en profiter pour t'entraîner à partir du bon pied ! Laurie serra les dents tandis qu'Audrey tournait les talons. Allez, Laurie, ne t'occupes pas de cette punaise, dit Margaux en remettant la brosse dans le seau. Elle sera verte de jalousie quand tu l'éclipseras à la démonstration. Laurie sourit, dubitative : elle était moins sûre de ses capacités que son amie... Quand elle conduisit enfin Hardy dehors, elle dut reconnaître qu'il était magnifique. L'alezan n'avait pas l'allure aussi noble que Bluegrass, ni la rpbe spectaculaire de Morello, mais il cambrait fièrement l'encolure et dressait les oreilles comme les chevaux des tableaux de chasse du XIXe siècle. Ses coéquipières l'attendaient sur leur montures, près de l'entrèe. Tu veux queje te le tienne ? Proposa Margaux, qui ne montait pas encore. Laurie lui tendit les rênes et se mit en selle. Dès qu'elle eut chaussé les étriers et qu'elle se fut redressée, elle sentit son coeur se gonfler d'orgeuil. Elle n'arrivait pas à croire qu'elle allait représenter Chestnut Hill ! Quand elle l'avait annonçé à son père par e-mail, il lui avait répondu qu'il était très fier d'elle, et lui avit assuré que sa mère l'aurait été, elle aussi...Laurie regarda la couronne de l'institution brodée sur la veste qu'o nlui avait prêtée et la caressa doucement de sa main gantée, comme un talisman. Vivement qu'elle ait la sienne ! Allons prendre nos places, lança Pauline avec un grand sourire. Bonne chance ! Ajouta Mélanie. Margaux se recula pour admirer son amie : Tu es magnifique ! Merci, répondit Laurie, très touchée. Je parlais à Hardy, la taquian Margaux avant de courir rejoindre les autres. Laurie conduisit son poney vers l'entrée de la piste, où Mme Carmichael et les autres cavalières els attendaient. Bluegrass semblait bizarrement nerveux Ilrongeait son frein et donnait de grands coups de queue. Du calme ! Grommela Audrey quand le rouan fit un écart sur le côté. Les poneys ressentent votre nervosité, c'est normal, déclara Annie Carmichael. Ne vous inquiétez pas, nous avons répété ce numéro de nombreuses fois : vous savez exactement où vous devez aller. Vos chevaux suivront ! Olivia Buckley, qui montait Shamrock, une jument Connemara bleu girs, esquissa un sourire timide : Vous pouvez me rappeler dans quel sens nous devon touner avec Eleonore après avoir passé les portes ? A droite. Tout ira bien ! C'est comme a la reprise. Vous êtes superbes, et vos poneys aussi. Imaginez qu'il s'agit d'un entraînement de routien, avec juste un peu de panche en plus, d'accord ? Eleonore Dixon raccourcit les rênes de Skylark et sourit aux autres : C'est parti ! Elle fit avancer son cheval jusqu'aux portes. Olivia amena Shamrock à son côté. Laurie rapprocha Hardy de Bluegrass. Elle adressa à Audrey un signe d'encouragement, puis elle laissa glisser sa main le long de l'épaule du poney et le massa du bout des doigts pour le détendre. Elle brûlait d'impatience de s'engager sur la piste. Le grand moment était enfin arrivé ! Elle faisait son entrée officielle dans la prestigieuse section d'équitation de Chestnut Hill !
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