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NARKOTIK1

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  • Date de naissance 04/09/1977
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    Hydrolycus armatus

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    Hydrolycus armatus

    Hydrolycus armatus (Jardine,1841) Hydrolycus armatus communément appelé Payaras ou poisson d'eau douce vampire dans l'aquariophilie il est un des plus grands tétras de la planète. Ils vivent sur ​​les canaux principaux de grandes rivières profondes telles que l'Orénoque et bassins fluviaux Caroni. Ils peuvent atteindre 90cm de longueur et leurs crocs inférieurs plus de 5cm de long. Derrière la base de toutes ses dents se trouvent celles de remplacement, si une dent est perdu, elle est rapidement remplacée par une nouvelle. Bien que les Hydrolycus armatus sont très vicieux en chasse, ils ne sont pas une menace pour les humains à l'état sauvage, ils sont effectivement pêché et mangé, frit, grillé, ou dans un ragoût avec une grande satisfaction par les habitants. Les Hydrolycus armatus forment de grands bancs de plusieurs milliers d'individus pendant la saison de reproduction lors de leur migration vers l'amont pour se reproduire. Une fois la saison de reproduction terminée, ils nagent le long des fleuves pour passer le reste de l'année. MORPHOLOGIE SQUELLETTE & MACHOIRE SOURCE... AQUATIC-EXPERTS.COM
  3. LES PIRANHAS Pygocentrus cariba Serrasalmus Rhombeus (répartie dans 2 GENRES) Pygocentrus et Serrasalmus CLASSIFICATION Super-ordre teleosti Poissons osseux Ordre cypryniformes Vrais poissons osseux Sous-ordre characoidei Poissons apparentés à la Carpe Famille characidae Carassins Sous-famille serrasalminae Poissons ressemblant aux piranhas LA DENTITIONS MORPHOLOGIE DE DIFFERENTES DENTITIONS .. Dentitions ici .. Cliquez sur les vignettes pour les agrandir LES PYGOCENTRUS Espèces du genre Pygocentrus Tous sont originaires d'Amérique du Sud . Il est principalement situé dans le bassin amazonien. Trois espèces sont pleinement reconnus et potentiellement dangereuses pour l'homme en période des saisons sèches. Pygocentrus nattereri (Kner, 1869) dans la totalité du bassin amazonien. Pygocentrus cariba (Humboldt, 1821) dans l'Orénoque. Pygocentrus piraya (Cuvier, 1819) dans le fleuve rio San Francisco. Toutes les espèces du genre Pygocentrus sont des prédateurs charognards et forment d'énormes bancs. (de 100 à plusieurs milliers d'individus) La tribu des Chi-Cohala utilise les dents pour fabriquer des outils et des armes. LES DIFFERENTES APPELATIONS Pygocentrus nattereri (Red belly , ventre rouge, Red Piranha, Piranha, Piranha Gold Dust, Ternetzi 'Piranha. La population indigène appele cette espèce (ventre rouge variation) Piranha Vermilla au Brésil, et Piranha Roja au Pérou: les deux noms signifient Piranha rouge). Pygocentrus cariba (Piranha Cariba, Piranha épaule noir, Orénoque Piranha, Piranha Black Eared, Venuzuelan Piranha . Les Indiens indigènes appellent cette espèce Caribe, ce qui signifie cannibale. Les Caribes était une infâme, tribu guerrière indigène, mais qui n'existe plus. Cette espèce est aussi appelé Capaburro par des bergers de bétail local, ce qui signifie castrateur d'ane ...). Pygocentrus piraya (Piranhas, Emperor king, Rio São Francisco Piranha, Piranha à queue noire) . LES FICHES DU GENRE PYGOCENTRUS cliquez sur les liens .. Pygocentrus nattereri et sa variante (ternetzi).. .. Pygocentrus cariba .. .. Pygocentrus piraya .. LES SERRASALMUS Espèces du genre Serrasalmus Le genre Serrasalmus regroupe certaines espèces de piranha de la sous-famille des Serrasalminae (famille des Characidae). Tous sont originaires d'Amérique du Sud . Ce sont de prédateurs potentiellement dangereux ayant, pour caractéristiques, des dents aigües ,Leur corps est rhomboïde. La taille adulte est de 60 cm (pour certaine espèces le Serrasalmus manueli et le Serrasalmus rhombeus sont des exemples), deux des espèces du genre Serrasalmus les plus grands . Pour la plupart ils sont solitaires* (Le Serrasalmus geryi) est un des rares Serrasalmus à pouvoir cohabité avec ceux de son espèce . *EN AQUARIUM LES FICHES DU GENRE SERRASALMUS cliquez sur les liens •S.altispinis .. •S.altuvei .. •S.auriventris .. •S.brandtii .. .. •S.compressus .. •S.eigenmanni .. •S.elongatus .. .. •S.geryi .. •S.gibbus •S.gouldingi •S.hastatus •S.hollandi •S.humeralis •S.irritans .. •S.maculatus .. .. •S.manueli .. •S.marginatus .. •S.medinai .. •S.nalseni •S.neveriensis •S.nigricans •S.nigricauda •S.odyssei .. •S.rhombeus .. .. •S.sanchezi .. •S.serrulatus .. •S.spilopleura .. LE GENRE PRISTOBRYCON , PYGOPRISTIS , CATOPRION (CE NE SONT PAS DES PIRANHAS , mais ils y sont apparenté) Espèces du genre Pristobrycon Actuellement représenté par 5 espèces distinctes, le genre Prystobricon pourrait s'étendre prochainement à de nouvelles espèces (notamment s. humeralis, s. medinai). Il ne représente absolument aucun danger pour l'homme. Son régime alimentaire est caractérisé par une forte consommation de végétaux (graines, fruits, herbes aquatiques). •Pristobrycon aureus ... Info OPEFE ici ... •Pristobrycon calmoni ... Info OPEFE ici ... •Pristobrycon careospinus ... Info OPEFE ici ... •Pristobrycon maculipinnis Pristobrycon maculipinnis Pristobrycon maculipinnis Classification scientifique Regne: Animalia Embranchement: Chordata Classe: Actinoptérygien Ordre: Characiformes Famille: Characidae Sous-famille: Serrasalminae Genre: Pristobrycon Espèce: Pristobrycon maculipinnis Nom binomial Pristobrycon maculipinnis W. L. Fink & Machado-Allison , 1992 Pristobrycon maculipinnis Fink & Machado-Allison, 1992 est une espèce de poissons de la sous-famille des Serrasalminae qui comprend «Caribes», «palometas Caribe" ou " piranhas ". Cette espèce est endémique du Venezuela . Habitat Principalement en eau noir ou claires, eaux acides dans l'Etat d'Amazonas du Venezuela (Haute Orénoque). DOCUMENTATION ICI La localité type est une eau de retour de la rivière Pamoni. Comportement Ces spécimens, consommes des poissons plus petits en s'attaquant à leurs nageoires, les juvéniles mangent les insectes aquatiques et des crustacés (crevettes). Mange également les fruits de la forêt environnante. C'est une espèce solitaire. Rarement vu chez les amateurs . Source Wikipédia ... http://en.wikipedia.org/wiki/Pristobrycon_maculipinnis http://fr.wikipedia.org/wiki/Amazonas_(Venezuela) ... Info OPEFE ici ... •Pristobrycon striolatus ... Info OPEFE ici ... Espèces du genre Pygopristis Le Pygopristis denticulata est une espèce de piranha . Il est rare en Amérique du Sud , poissons localisé dans l 'Orénoque , au nord et l'est du Bouclier guyanais et de ses affluents de la partie inférieure du fleuve Amazone . Les spécimens de cette espèce se rencontre fréquemment dans l'eau acide ,eaux claires ou noires. Habituellement nourrit d'insectes aquatiques, de petits poissons et de fruits (Machado-Allison et Fink, 1996). Pygopristis denticulata Ce poisson possède une dentition puissante qui peut causer des morsures graves. Espèce du genre catoprion Catoprion mento Noms historique •Mylesinus macropterus (Ulrey, 1894) Descriptions préliminaires de certains Characinidae nouveaux d'Amérique du Sud. American Naturalist c. 28 (n ° 331): 610-611. Brésil. Holotype (unique): CU 3267 (localisation inconnue). Espèces a été initialement décrite sur un seul spécimen que ci-dessus, décrit plus tard comme nouveau basé sur deux spécimens dans Ulrey 1895:296 •Serrasalmus mento (Cuvier, 1819) Sur les poissons du sous-genre Hydrocyon, sur deux nouvelles especes de Chalceus, sur trois nouvelles especes du Serrasalmes, et sur l'Argentina glossodonta de Forskahl, qui est l'Albula gonorhynchus de Bloch. Memoires du Museum National d'Histoire Naturelle (N. S.) (Serie A) Zoologie v. 5: 351-379, Pls. 26-28. Brazil. Holotype (unique): MNHN A-9869 (poor condition) •Catoprion mento (Cuvier, 1819) Sur les poissons du sous-genre Hydrocyon, sur deux nouvelles especes de Chalceus, sur trois nouvelles especes du Serrasalmes, et sur l'Argentina glossodonta de Forskahl, qui est l'Albula gonorhynchus de Bloch. Memoires du Museum National d'Histoire Naturelle (N. S.) (Serie A) Zoologie v. 5: 351-379, Pls. 26-28. Brazil. Holotype (unique): MNHN A-9869 (poor condition) localité: Brésil, la Colombie, la Guyane, la Bolivie, le Venezuela. Surtout Matto Grosse (Brésil) Taille: 10 à 12 cm identification : • longs filaments sur la nageoire dorsale et anale atteignant la fin du tissu adipeux ou même le début de la nageoire caudale. source: http://www.piranha-info.eu/ http://www.piranha-info.com/default.php?lang=en&id=index Frank Magallanes et l'opefe pour les photos ... http://www.opefe.com/ ... Ivan Dalmar Mikolji ... http://www.aquatic-experts.com/Serrasalmidae.html .. (avec son aimable autorisation) EN CONSTRUCTION
  4. Colossoma macropomum ou Tambaqui, giant black pacu ou Cachama. (Cuvier, 1816) Colossoma macropomum Le Colossoma macropomum est une espèce de poisson d'eau douce de la famille des Characidae que l'on rencontre dans le bassin amazonien (Bolivie, Colombie, Brésil, Pérou et Venezuela). Cette espèce au corps noir peut atteindre un mètre de long et vivre 40 ans. C'est un omnivore saisonnier: à la saison des pluies ils consomment des graines (riz sauvages pour les juvéniles), des noix et des fruits qu'il écrase à l'aide de ses puissantes mâchoires, en saison sèche il devient plus omnivore, les juvéniles filtrent l'eau à l'aide de ses branchiospines pour capturer du plancton. Synonyme(s) ou noms commun(s) Colossoma macropodum (Sci) Colossoma nigripinne (Sci) Colossoma oculus (Sci) Colossoma tambaqui (Sci) Colossoma tombaqui (Sci) Melloina tambaqui (Sci) Myletes macropomus (Sci) Myletes nigripinnis (Sci) Myletes oculus (Sci) Piaractus macropomus (Sci) Salmo tambaqui (Sci) Pacu Noir (Fra) Black pacu (Ang) Tambaqui (Ang) Classification Règne Animalia Embranchement Chordata Sous-embr. Vertebrata Super-classe Osteichthyes Classe Actinopterygii Sous-classe Neopterygii Infra-classe Teleostei Super-ordre Ostariophysi Ordre Characiformes Famille Characidae Genre Colossoma Nom binominal Colossoma macropomum Metynnis hypsauchen (Müller & Troschel, 1844) De la sous-famille des Serrasalminae, Metynnis hypsauchen a, apparemment, une distribution inégale dans certaines parties de la Guyane, le Brésil, le Pérou et la Bolivie. Il a été enregistré à la fois dans le bassin de l'Amazone et le Rio Paraguay, ainsi que certaines rivières du Nord de ce qu'on appelle le Bouclier Guyanais. Son habitat est constitué par des zones affluentes densément plantées. Synonyme(s) et nom(s) communs Metynnis calichromus (Sci) Metynnis ehrhardti (Sci) Metynnis schreitmuelleri (Sci) Myletes hypsauchen (Sci) Metynnis à grosse tête (Fra) Silver dollar (Ang) Classification Règne Animalia Embranchement Chordata Sous-embr. Vertebrata Super-classe Osteichthyes Classe Actinopterygii Sous-classe Neopterygii Infra-classe Teleostei Super-ordre Ostariophysi Ordre Characiformes Famille Characidae Genre Metynnis Nom binominal Metynnis hypsauchen Metynnis luna Cope, 1878 Divers noms lui sont attribué notamment Palometa au Pérou. Red spotted silver dollar aux USA. Sa particularité est de filtrer le phytoplancton de l'eau pour se nourrir. Metynnis orinocensis (Steindachner, 1908) Metynnis Orinocensis sont communément appelés les Orinoco Silver dollars River. Ils se trouvent en Amérique du Sud : dans le bassin de la rivière Orinoco . Myleus asterias (Müller & Troschel, 1844) Asterias myleus sont communément appelés les Pacu orange tachetée . Le Myleus asterias est un poisson d’une taille de 25 cm originaire du bassin de l’Amazone et des rivières du Nord-Est de la Guyane française. C’est une espèce proche du Myleus rubripinnis, qui vit en bonne entente avec lui dans le Rio Araguari. Les analyses anatomiques montrent qu'il s’agit cependant de deux espèces différentes. On l’appelle Pacu ou Pacu branco au Brésil. Classification Règne Animalia Embranchement Chordata Sous-embr. Vertebrata Super-classe Osteichthyes Classe Actinopterygii Sous-classe Neopterygii Infra-classe Teleostei Super-ordre Ostariophysi Ordre Characiformes Famille Characidae Genre Myleus Nom binominal Myleus asterias Myleus schomburgkii (Jardine, 1841) Myleus schomburgkii sont communément appelés tetras disque ou Myleus à bande noire. Le Myleus schomburgkii est un poisson d'une taille de 12 à 15 cm. Il est originaire du bassin de l’Amazone (moyen et bas), du haut du bassin de l’Orénoque et du Rio Apure au Venezuela, du Rio Xingu, du Rio Negro et du Rio Araguaia au Brésil. Ses noms communs sont Pacu cadete, Pacu ferrado et Pacu jumento au Brésil. C’est un poisson argenté, en forme de disque, barré d’une ligne noire sur le flanc. Il vit en banc et a besoin d’espace et de courant. Il est herbivore Classification Règne Animalia Embranchement Chordata Sous-embr. Vertebrata Super-classe Osteichthyes Classe Actinopterygii Sous-classe Neopterygii Infra-classe Teleostei Super-ordre Ostariophysi Ordre Characiformes Famille Characidae Genre Myleus Nom binominal Myleus schomburgkii Myloplus rubripinnis (Müller & Troschel, 1844) Rubripinnis Myloplus sont communément appelés Myleus Redhook. Synonyme(s) et nom(s) communs Aphyocharax rubripinnis (Sci) Myletes luna (Sci) Myletes rubripinnis (Sci) Myleus rubripinnis (Sci) Redhook myleus (Ang) Haken-Scheibensalmler (All) Classification Règne Animalia Embranchement Chordata Sous-embr. Vertebrata Super-classe Osteichthyes Classe Actinopterygii Sous-classe Neopterygii Infra-classe Teleostei Super-ordre Ostariophysi Ordre Characiformes Famille Characidae Genre Myloplus Nom binominal Myloplus rubripinnis Piaractus brachypomus (Cuvier, 1818) Piaractus brachypomus sont communément appelés Pompano d'eau douce , Pirapatinga ou pacu blanc géant . Les Brachypomus Piaractus sont très appréciés en tant que source de nourriture par les habitants. Dans l'image vous pouvez voir comment ils «préparent» un brachypomus Piaractus , sur la rive de la riviére Atabapo dans l'Etat amazonien du Venezuela. Synonye(s) et nom(s) communs Colossoma bidens (Sci) Colossoma branchypomus (Sci) Colossoma paco (Sci) Myletes bidens (Sci) Myletes brachypomus (Sci) Myletes paco (Sci) Reganina bidens (Sci) Wateina fowleri (Sci) Pacu (Fra) Pirapitinga (Ang) Red pacu (Ang) Gamitana-Scheibensalmler (All) Riesenpacu (All) Sa taille adulte est de 88 cm; pour un poids maximum rapporté est de 25 kg. Sa longévité est de 28 ans. Il est originaire des bassins des fleuves Amazone et Orinoco. La problématique du Piaractus brachypomus : Ce poisson est vendu en animalerie sous le nom de red pacu, pacu, Colossoma bidens, faux piranha… ou malheureusement trop souvent piranha, et même parfois sous le nom de Serrasalmus nattereri : en effet, il ressemble beaucoup au Pygocentrus nattereri au stade juvénile. Le red pacu n’est cependant pas carnivore ; dans la nature, il se nourrit de plantes et d’insectes. Les juvéniles sont plus carnassiers, et en prenant de l’âge, deviennent de plus en plus herbivores. Source ... Photos Ivan Dalmar Mikolji http://www.aquatic-experts.com/ http://fr.wikipedia.org/wiki/Colossoma_macropomum http://fr.wikipedia.org/wiki/Metynnis_hypsauchen http://fr.wikipedia.org/wiki/Myleus_asterias http://fr.wikipedia.org/wiki/Myleus_schomburgkii http://fr.wikipedia.org/wiki/Myloplus_rubripinnis
  5. Le collectionneur de serpents interpellé Le collectionneur de serpents très dangereux qui s'était vanté de ses exploits dimanche sur TF1 a été interpellé ce jeudi après-midi à Pierrelatte, où il habite. Ses deux serpents très agressifs et très venimeux, un mamba noir et une vipère du Gabon, ont été saisis. Le Pierrelattin âgé d'une quarantaine d'années risque un an de prison et 15000 euros d'amende pour le transport et la détention d'animaux interdits. Il pourrait également être poursuivi pour mise en danger de la vie d'autrui. Source ... http://www.ledauphine.com/drome/2012/02/02/le-collectionneur-de-serpents-interpelle... pour se remémorer C'est par ici le visionnage Un autre article À l’école Saint-James de Montélimar, ce sont les parents d’élèves qui ont donné l’alerte. «Ils ont vu les images du pont Roosevelt et des bords du Roubion, leur crainte c’est qu’un gars inexpérimenté soit, à Montélimar, en possession de serpents aussi dangereux» explique la directrice, Véronique Cordet. Dès mardi, en compagnie de la présidente de l’association des parents d’élèves, elle a alerté la police municipale, puis la police nationale. « Les parents sont effrayés, beaucoup sont allés voir le reportage sur TF1 Replay, ils en parlent entre eux, mais aussi sur Facebook », précise la directrice. Une inquiétude légitime, sauf qu’ils faisaient fausse route, sans le savoir. Des policiers ont arpenté le centre-ville montilien à la recherche de l’individu La source de tous ces tourments ? Un reportage diffusé le dimanche 29 janvier dans l’émission de TF1 “Sept à huit”. Dans un dossier consacré aux animaux dangereux que possèdent illégalement certains Français, les caméras suivaient un amateur qui se rendait dans un autre pays (sans doute l’Espagne) pour y acheter deux serpents particulièrement venimeux : un mamba noir et une vipère du Gabon. Dans le reportage, l’homme est censé s’appeler “Jean-René”, travailler dans la sécurité et vivre “dans le Sud de la France”. Son visage est flouté. Des images montrent Montélimar à deux reprises (sans citer le nom de la ville). Le raccourci était facile à faire. Après avoir visionné le reportage sur TF1 Replay (site de vidéo à la demande de la chaîne), la police nationale, la police municipale, mais aussi l’Office national de la chasse, ont pris l’affaire au sérieux. Des équipes, à la recherche de l’individu, ont arpenté hier le centre-ville de Montélimar, que l’on pensait aussi reconnaître quand l’homme rentre chez lui. En vain. Et pour cause. Car “Jean- René” n’habite pas à Montélimar. Selon nos informations, il vivrait à Pierrelatte, environ 25 km plus au Sud. Du côté de la cité du nougat, on va donc pousser un “ouf” de soulagement. Mais à Pierrelatte, l’affaire pourrait connaître d’autres développements. Quant à la morale de l’histoire, ce n’est pas forcément “les serpents, c’est dangereux”. On le sait. Ce serait plutôt “ne vous fiez pas toujours aux reportages télé”.
  6. Salut à tous ... pour ceux qui n'ont pas vu le sept a huit d'hier un petit replay (serpents venimeux) C'est par ici le visionnage
  7. Envenimations de type hémorragique (hemotoxicité) Ce sont sûrement les envenimations les plus "effrayantes"mais aussi les plus difficile à traiter étant donné qu'elles incluent des désordres hématologiques durables (mais ces photos ne doivent en aucun cas inciter à la haine des reptiles il s'agit seulement de decrire un ensemble de manifestations (taxons responsables bitis, echis,vipera,cerastes,naja nigricollis , pseudechis,bothrops, dispholidus , crotalus sp , oxyuranus, daboia) Vu la complexité des venins, leurs actions sont évidemment nombreuses. Toujours est il que leur composition varie quantitativement et qualitativement selon plusieurs facteurs : au niveau des populations, de l'âge, de la taille etc... De plus les symptômes varient énormément chez l'homme selon la quantité de venin injecté, l'âge et la réaction particulière de chaque individu. Le syndrome inflammatoire peut être discret ou au contraire occuper la première place. La douleur est immédiate mais très variable dans son intensité. En règle générale dans les morsures de Crotalinaes et Viperinaes la douleur est très intense et persiste de 24 heures à plusieurs jours. Les morsures d'Elapidaes conduisent à une douleur locale et parfois un engourdissement du membre. L'oedème se constitue au cours de la première heure et peut s'étendre de 12 à 24 heures. Il arrive que celui-ci atteigne une partie du tronc voire d'autres membres. Il est dur et douloureux. Les jours suivants il peut apparaître à la surface des lésions ecchymotiques. Au siège de la morsure, un escarre peut apparaître ou une ulcération. On note un oedème important sur les genres suivants : Daboïa sp, Causus sp, Crotalus sp, Bothrops sp. La nécrose apparaît 2 à 4 jours après la morsure. Elle peut être localisée et stable conduisant à une amputation limitée (Cerastes cerastes, Naja nigricollis), ou au contraire extensive (Echis carinatus, Bitis arietans). Dans ce cas elle est souvent associé à une surinfection spontanée. La nécrose est importante chez ces genres : Daboïa sp, Cerastes sp, Agkistrodon sp, certaines Trimeresurus, certains Naja. Les symptômes hémorragiques apparaissent environ 1 heure après la morsure. Ils se présentent sous la forme d'hémorragie locales, en particulier par les orifices dus aux crochets. Les genres concernés sont : Vipera sp, Bitis sp, Cerastes sp, Echis sp, Crotalus sp, Bothrops sp, Trimeresurus sp. Divers désordres hématologiques apparaissent au fils du temps. Pour être traités correctement il est nécessaire de confronter les bilans cliniques et biologiques. On note aussi la présence d'une altération des cellules sanguines, en particulier de globules rouges, ce qui conduit à des chocs circulatoires, des anémies graves et des insuffisances rénales. ATTENTION, AMES SENSIBLES ... LES PHOTOS QUI VONT SUIVRENT SONT SUSCEPTIBLES DE HEURTER LA SENSIBILITE DES PLUS JEUNES! Le syndrome vipérin va provoquer - un oedème local par libération d'histamine, (hyaluronidases qui augmentent la permeabilité des tissus a a la lymphe) - une hypotension artérielle par activation des bradykinines, - un syndrome hémorragique par coagulopathie de consommation(la chute du fibrinogene precedemment evoquée) 1. Effets locaux Tout de suite la douleur de morsure est intense, et excruciante. Lors de l'examen de l'endroit douloureux, on recherche des traces des crochets venimeux distants de quelques centimètres, entourés d'une "plaque" rouge. Rapidement vont apparaître : une ecchymose(bleus) ou un hématome, un oedème extensif parfois à tout le membre. Ensuite s'installera une nécrose locale ou étendue. 2. Effets généraux Agitation, angoisse, malaise général, douleurs diffuses. - nausées, vomissements, - douleurs abdominales, - diarrhée profuse parfois sanglantes dans les envenimations de grade 3 Effets indirects hypotension artérielle, collapsus et choc hypovolémia( a cause de l hemorragie) Insuffisance rénale - fonctionnelle (réversible), puis organique (irréversible). Effets hématotoxiques (maximum 48h)typiques du grade 3 hémolyse aiguë intravasculaire, syndrome hémorragique externe ou interne, saignements des gencives,des orifices muqueux(bouche ,yeux anus hematuries ou urines sanglantes,hemoptysie ou expectoriations pulmonaires sanglantes) La cidv va egalement provoquer des necroses dues a des caillots obliterant l irrigations(gangrenes,surinfections secondaires) ce qui peut induire une chirurgie reparatrice ou au pire ce qui est malheureusement souvent le cas dans les zones sous devellopées une amputation car tres souvent l envenimation a une chronicité avancée(medecin local , marabou, pierre noire traitement supersticieux) on arrive à obtenir ces photos terrifiantes . Score clinique de gravité Niveau de gravité (score) œ oedème , saignements grade 0 RAS RAS grade 1 Remonte à la jambe ou à l’avant-bras sans atteindre le genou ou le coude Persistance pendant plus de 1 heure d’un saignement au point de morsure . grade 2 Atteint le genou ou le coude saignements au niveau de lésions cutanées autres que le point de morsure . grade 3 (désordres hematologiques significatifs et éloignés ) Dépasse le genou ou le coude sans atteindre la racine du membre Saignement au niveau d’une muqueuse saine grade 3 + Atteint la racine du membre Saignement au niveau de la peau non lésée grade 3 ++ Dépasse la racine du membre Extériorisation d’une hémorragie interne . (muqueuses,gingivoragies,rectoragies,) Source ... http://venimologia.kazeo.com/articles/envenimations-de-type-hemorragique-hemotoxicite,a539843.html ...
  8. Le boa est partisan du moindre effort quand il s'agit de tuer sa proie: capable de détecter ses battements de coeur, il limite son étreinte pour l'étouffer au strict nécessaire et ainsi éviter de gaspiller son énergie, révèle une étude publiée mercredi. Pour les serpents dépourvus de venin comme le boa, la constriction est un moyen très efficace de tuer leur proie. Le boa attaque en s'enroulant autour de sa victime et en resserrant progressivement ses anneaux pour l'étouffer. Mais la pression phénoménale qu'il exerce entraîne une grande dépense d'énergie et le laisse particulièrement vulnérable aux attaques d'autres prédateurs. La constriction demande au métabolisme du boa sept fois plus d'énergie environ que lorsqu'il est au repos et elle dure entre neuf et seize minutes en moyenne, relève l'étude publiée par la revue Biology Letters de l'Académie des Sciences britannique. Le boa a développé une technique qui lui permet de doser son effort. Grâce à un sens tactile très fin, il parvient à déterminer précisément à quel moment sa proie est incapable de se défendre en se fondant sur les battements de son coeur et donc d'adapter son étreinte, ont démontré les expériences réalisées par Scott Boback et son équipe de biologistes du Dickinson College (USA). Soucieux d'éliminer tout autre stimulus pouvant influer sur leurs tests, ils ont présenté à des boas des rats morts, donc totalement immobiles, maintenus à 38°C et équipés d'un "coeur artificiel" simulant les battements cardiaques. Tous les serpents testés modulaient leur constriction en fonction de l'activité du coeur de leur proie: resserrant fréquemment leur étreinte lorsque le coeur artificiel battait en continu mais pratiquement pas en l'absence de battement. La pression et la durée de la constriction était en outre environ deux fois plus importante dans le cas des battements de coeur simulés qu'en leur absence. Même les serpents nés en captivité, et qui n'avaient donc jamais été exposés à une proie vivante, adoptaient la même technique, tout en modulant leur constriction moins finement que leurs congénères sauvages. "Nos résultats suggèrent que la capacité à réagir au rythme cardiaque est innée mais que sa magnitude est dictée par l'expérience", résument les chercheurs. L'étude soulève toutefois d'autres questions. Pourquoi les serpents ont-ils développé un sens tactile aussi pointu alors que les oiseaux et petits mammifères, qui constituent l'essentiel de leur régime, sont très vulnérables à la constriction et succombent en quelques minutes? Pour Scott Boback, cette capacité a pu être développée très tôt dans l'histoire de l'évolution des serpents constricteurs, à une période où ils s'attaquaient à de grands reptiles. Les lézards, serpents et autres crocodiliens sont en effet "ectothermes", c'est-à-dire que leur température corporelle est la même que celle de leur milieu extérieur, ce qui leur vaut parfois d'être qualifiés à tort d'animaux "à sang froid". Dans le cas de ces animaux à métabolisme lent, l'absence de mouvement musculaire ou respiratoire ne pouvait donc pas constituer un critère fiable pour le lointain ancêtre du boa constrictor qui devait s'assurer de la mort de sa proie en détectant directement les battements du coeur, suggère l'étude. Source ... http://www.20minutes.fr/sciences/862018-boa-partisan-moindre-effort-tuer-proie ...
  9. Crotale du Texas - Crotalus atrox 1- Les morsures de serpents dans le monde On compte annuellement 5 millions de morsures de serpent et 150 000 décès, principalement dans les pays tropicaux. Les vipères entraînent des hémorragies et les cobras des paralysies respiratoires mortelles. Le sérum antivenimeux est le seul traitement. La fréquence et la sévérité des envenimations ophidiennes varient considérablement en fonction de la latitude. Les climats tropicaux, surtout humides, abritent une plus grande diversité et densité d’espèces. La probabilité de survenue d'un accident est très variable. Le comportement des espèces venimeuses, notamment vis-à-vis de l’homme, mais aussi les activités de ce dernier expliquent la fréquence des rencontres et les différences géographiques d’incidence et de populations à risque. Alors que les serpents ne sont responsables que de 10% des accidents d’envenimation ou d’intoxication par les animaux, ils entraînent 80% des décès (fig. 1). La composition des venins va influer sur la nature des symptômes et leur gravité. Cependant, la prise en charge des victimes, largement dépendante de l’accessibilité aux soins, notamment l’éloignement des centres de santé et la disponibilité des médicaments, en particulier des sérums antivenimeux, va conditionner l’évolution clinique de l’envenimation. La létalité et la prévalence des séquelles sont beaucoup plus fortes dans les pays en développement, non seulement parce qu’il s’y trouve davantage d’espèces dangereuses, mais aussi parce que les traitements y sont très insuffisants. 2- Faune : Déscription et distribution géographique Parmi les serpents terrestres (2 500 espèces environ), deux familles sont principalement concernées : les Viperidae d'une part, qui regroupent les vipères vraies de l’Ancien Monde et les crotales de l'Amérique et de l'Asie du Sud-Est (fig. 2) ; Bothrops brazili les Elapidae d'autre part, cobras, bongares asiatiques et mambas africain, serpents corail américains, Elapidae australiens et serpents marins (fig. 3). Micrurus surinamensis D’autres familles, comme les Atractaspididae ou vipères-taupes, serpents fouisseurs pourvus d’un venin cardiotoxique, et certains Colubridae opistoglyphes peuvent infliger des morsures graves, voire mortelles. Cependant les accidents dus à ces deux dernières familles sont rares en dehors des manipulations de l’animal. Chez les serpents, le venin est fabriqué par une glande d’origine salivaire située en région temporale ; il est injecté dans la proie ou la victime, par des dents maxillaires spécialisées dont la disposition varie selon les familles (fig. 4). Les serpents se rencontrent sous toutes les latitudes entre les deux cercles polaires. Cependant, c’est surtout en zone tropicale, notamment en Asie et en Afrique, que se trouvent les espèces les plus dangereuses et les peuplements les plus importants. Ceci explique une incidence et une sévérité des envenimations d’autant plus élevées que l’on s’approche de l’Equateur (fig. 5). Au total, on compte plus de 5 millions de victimes de morsures de serpent chaque année dans le monde. Près de 150 000 en meurent, faute de soins appropriés, dont 70 % en Asie et 20 % en Afrique. 3- Composition et mode d'action des venins Les venins de serpents servent à immobiliser rapidement la proie et à commencer sa digestion. La rapidité et l’intensité de ces fonctions sont d’autant plus nécessaires que les serpents, dépourvus de membre, sont incapables de contention ou de découpage. Prélèvement de venin Le venin de chaque espèce présente une composition biochimique propre qui s’exprime autant par son action pharmacologique que par ses propriétés antigéniques, c’est-à-dire sa capacité à induire les mécanismes de défense chez l’animal mordu. Cela explique que le sérum antivenimeux qui utilise cette propriété (voir plus loin) doit être adaptée à l’espèce venimeuse responsable de la morsure. Les venins sont essentiellement composés d’enzymes et de toxines. A - Enzymes Les enzymes transforment des substances (ou substrats) en composés nouveaux : il s’agit, le plus souvent, de dégradation ou de modification de structure chimique permettant au nouveau composé d’avoir une action pharmacologique particulière. En outre, la toxicité n’est pas directement proportionnelle à la quantité injectée, même si cette dernière conserve une certaine influence, notamment sur la rapidité d’apparition des symptômes. En revanche, l’action toxique peut se prolonger plusieurs jours après la pénétration de l’enzyme, avec des conséquences tardives. La plupart des enzymes sont dépourvues d’action toxique ou déterminent des troubles cliniques mineurs parce que bien compensés par l’organisme. D’autres ont une action clinique marquée, voire mortelle. De nombreuses enzymes de venins de serpent agissent sur la coagulation sanguine en remplaçant les facteurs qui favorisent ou au contraire inhibent la formation du caillot. Ainsi, certains venins provoquent l’apparition rapide d’un caillot qui peut obstruer les vaisseaux sanguins et entraîner des thromboses cérébrales ou cardiaques, notamment. Dans un second temps, la formation continue de caillots va se traduire par une perte des capacités de l’organisme à les fabriquer, fautes de substances nécessaires à leur fabrication, ce qui va induire un syndrome hémorragique potentiellement mortel. D’autres enzymes, les protéases, provoquent la destruction des tissus conduisant, en partie, à la nécrose. B - Toxines Les toxines sont des protéines de petites tailles, diffusant rapidement dans l’organisme, qui se fixent sur des récepteurs cellulaires spécifiques dont elles perturbent le fonctionnement. Les plus importantes sont les neurotoxines qui bloquent la transmission neuro-musculaire. Les toxines postsynaptiques se lient au récepteur de l’acétylcholine de la jonction neuro-musculaire et empêchent la liaison avec l’acétylcholine, entraînant une paralysie musculaire. Les toxines présynaptiques, plus volumineuses et plus complexes que les précédentes, empêchent la libération de l’acétylcholine au niveau de la plaque neuro-motrice. Elles présentent généralement une activité enzymatique qui se traduit par la destruction plus ou moins importante de la fibre musculaire ou nerveuse. 4- Risques de morsures et prise en charge des accidents Les envenimations surviennent principalement en zone rurale, quoique certaines grandes villes tropicales notamment, ne soient pas épargnées. La sévérité des envenimations dépend en grande partie de l’espèce responsable de la morsure : quantité et composition du venin sont les facteurs essentiels ; cependant, l’âge, l’état de santé de la victime ainsi que les capacités de prise en charge médicale peuvent avoir une influence déterminante sur l’évolution clinique et le pronostic. La rencontre d’un homme et d’un serpent venimeux n’est pas fortuite. Les activités du premier et les comportements du second expliquent les rencontres et, éventuellement, la piqûre ou la morsure qui apparaît davantage comme un mécanisme de défense – une réponse généralement proportionnée – à ce qui est vécu, autant par l’homme que l’animal, comme une agression… Bien que la déclaration des morsures de serpent soit parcellaire dans de nombreux pays et les informations épidémiologiques insuffisantes, le plus grand nombre d’envenimations s’observe dans les pays en développement. Deux mécanismes, climatique et économique, se potentialisent. D’une part, les animaux venimeux sont plus abondants sous les climats chauds et humides, ou à proximité des lieux arrosés dans les zones arides. D’autre part, la pauvreté favorise par plusieurs processus le contact avec l’animal venimeux, l’accident et une évolution préjudiciable, faute notamment d’infrastructures et d’équipements sanitaires appropriés. Psammophis (ici P. sibilans) : Les Psammophis sont des couleuvres venimeuses particulièrement fréquentes en Afrique subsaharienne vivant à proximité de l’homme. Fort heureusement, la morsure n’entraîne pas d’envenimation. Dans la plupart des pays en développement, la population à risque de morsure de serpent est composée de sujets jeunes, le plus souvent adultes masculins. La rencontre a lieu généralement aux champs ou sur le trajet, ce qui explique que l’incidence soit plus élevée dans les pays du Sud où l’agriculture et l’élevage restent les principales activités économiques. Par ailleurs, l’absence de mécanisation de l’agriculture et l’élevage extensif facilitent le contact avec les animaux venimeux, ce qui accroît considérablement le risque de morsure. Certaines activités professionnelles ou récréatives correspondent à une exposition spécifique. L’écotourisme, particulièrement en vogue depuis quelques années, a sensiblement augmenté les risques de rencontre avec des animaux venimeux. Toutefois, dans les pays tropicaux, les accidents par morsure de serpent restent peu fréquents chez les touristes. Dans les pays industrialisés où les envenimations sont beaucoup plus rares, sauf en période estivale en raison de l’adoucissement du climat et d’une activité champêtre plus importante, les accidents les plus sévères sont liés à des professions ou occupations en rapport avec les animaux venimeux. L’expansion des nouveaux animaux de compagnie (NAC), qui concerne de plus en plus l’élevage d’animaux venimeux, se traduit par des accidents fréquents et sévères. 5- Symptômes des envenimations Une morsure de serpent n’entraîne pas toujours une envenimation (morsure asymptomatique ou blanche) et celle-ci n’évolue pas inéluctablement vers la mort, même en l’absence de traitement. La quantité de venin injectée est très variable, et peut même être nulle lorsque les crochets venimeux s’enfoncent dans les téguments sans qu’il y ait de véritable morsure. En revanche, l’injection de venin est immédiatement suivie de troubles cliniques. A - Symptômes locaux L’inflammation locale est rapide dans le cas des morsures de Viperidae (fig. 6). La douleur est immédiate, toujours intense. L’œdème (gonflement du membre mordu) apparaît en quelques minutes et devient maximal en une heure environ. Il peut être considérable et dépasser le membre mordu pour s’étendre à tout le corps. La peau présente souvent des signes hémorragiques (ecchymoses, pétéchies, purpuras, phlyctènes) en relation avec les troubles de la coagulation sur lesquels nous reviendrons Phlyctènes En revanche, après une morsure d’Elapidae, les signes d’inflammation locale sont absents, ou faibles et, dans ce cas, très localisés ou retardés de plusieurs heures. Ces venins entraînent des troubles sensitifs ou moteurs que nous décrirons avec les symptômes neurologiques. Enfin, certains venins sont nécrosants et peuvent entraîner des lésions extensives conduisant à une amputation du membre. Nécrose locale due à Cerastes (vipère cornue nord africaine) moins de 4 heures après la morsure. Nécrose étendue due à une morsure de Bitis arietans (12 jours après l’accident), compliquée d’une gangrène probablement causée par un garrot. Dans les pays tropicaux, certains gestes courants en thérapeutique , traditionnelle sont souvent responsables d’une forte aggravation des lésions locales. La pose de garrot, presque systématique dans certaines régions d’Afrique, d’Asie ou d’Amérique latine, les incisions et scarifications souvent pratiquées avec des instruments septiques, provoquent des surinfections et des hémorragies. B - Etat de choc Un état de choc dans les minutes ou les toutes premières heures qui suivent la morsure est peu fréquent. Il peut être la conséquence du venin, du stress ou du traitement. C - Troubles de la coagulation Il s’agit sans conteste de la symptomatologie la plus préoccupante survenant à la suite des morsures de Viperidae. Immédiatement après la morsure, apparaît localement un écoulement persistant de sang qui peut durer plusieurs jours. En soi, ce saignement local est bénin mais il traduit une défaillance de la coagulation sanguine qui peut s’aggraver et s’étendre. Après 3 à 48 heures selon les espèces de vipère, des hémorragies peuvent survenir dues à l’incoagulabilité du sang. Les hémorragies cutanées se manifestent par l’apparition de cloques remplies de sang, une rougeur de la peau, des saignements au niveau des cicatrices récentes, etc… Les muqueuses ne sont pas épargnées et la victime saigne de la bouche, du nez, urine ou crache du sang. Elle peut même avoir des hémorragies internes, abdominales et cérébrales notamment. Ces symptômes sont également rencontrés dans les envenimations dues à certains Elapidae australiens. D - Troubles neurotoxiques La paralysie induite par les neurotoxines d’Elapidae est de diagnostic évident. Le début est progressif. Le patient se plaint de troubles sensitifs locaux à type de picotements et de fourmillements, ou simplement une anesthésie qui remontent le long du membre mordu. Douleur épigastrique, vomissement, hypersialorrhée, angoisse, larmoiement, somnolence attestent de la progression de l’envenimation . Ptôse palpébrale : paralysie des paupières à la suite d’une envenimation par cobra La chute des paupières et leur paralysie est le premier signe de gravité de l’envenimation neurotoxique. La mort survient dans un tableau d’asphyxie due à la paralysie des muscles respiratoires, associée à une baisse de la vigilance mais sans restriction de la conscience, sorte de coma lucide. Parfois, chez certaines espèces (bungares asiatiques et Elapidae australiens) il s’y associe des douleurs musculaires importantes, puis une destruction des muscles moteurs à proximité de la morsure liée à l’action des neurotoxines présynaptiques. 7- Morsure de serpent : premiers secours, traitements Schématiquement, on distingue le traitement étiologique, qui vise à neutraliser le venin, et le traitement symptomatique dont l’objectif est de réduire les signes cliniques qui accompagnent l’envenimation. Trois niveaux d’intervention doivent être distingués : sur les lieux de la morsure (premiers secours), dans les postes ou cabinets médicaux périphériques et sans moyens particulier (traitement d’urgence) et les services de soins intensifs réservés aux cas les plus sévères (réanimation et traitement des complications). A - Premiers secours Il convient d’abord de rassurer la victime et d’éviter la panique. Si l’on dispose du matériel nécessaire, on peut nettoyer la morsure. Il faut s’efforcer d’immobiliser le membre avec un bandage peu serré (bande Velpeau, gaze foulard…). Il est essentiel d’éviter les gestes dangereux : brûlure de la plaie avec une flamme ou un objet incandescent, application directe de glace ou de produits chimiques agressifs, incisions ou garrot. Ces gestes, le plus souvent inutiles sont toujours dangereux. Enfin, on procédera le plus rapidement possible à l’évacuation du patient vers le centre de santé le plus proche. Naja nigricollis : cobra cracheur africain. « Après projection de venin de crobra cracheur dans l’œil, celui-ci doit être rincé abondamment à l’eau claire. Un collyre antalgique et antiseptique sera appliqué, mais jamais de sérum antivenimeux. » B - Traitement d’urgence Dès l’arrivée au centre de santé, on désinfectera la plaie soigneusement. Après confirmation de l’envenimation par l’interrogatoire et l’examen clinique, il sera possible, d’une part, d’effectuer un bilan de gravité et, d’autre part, d’entreprendre la sérothérapie. Celle-ci ne se justifie qu’en présence d’une envenimation clinique patente. Un traitement symptomatique (antalgique, anti-inflammatoires en évitant ceux de la famille de l’aspirine qui peuvent aggraver un syndrome hémorragique, éventuellement un sédatif léger et/ou un antihistaminique). On augmentera les apports hydriques (boisson ou perfusion) pour relancer la diurèse si celle-ci est insuffisante. C - Soins intensifs Ils relèvent du spécialiste qui pourra éventuellement poursuivre la sérothérapie. Le traitement du syndrome hémorragique et/ou de l’anémie sévère par transfusion sanguine ou administration de produits sanguins ne se justifient qu’une fois le venin totalement éliminé grâce au sérum antivenimeux. L’asphyxie due à la paralysie des muscles respiratoires nécessite la respiration artificielle qui peut être prolongée plusieurs jours dans certaines envenimations cobraïques. Les complications (hémorragies internes, accidents vasculaires cérébraux, infarctus du myocarde, insuffisance rénale, nécrose extensive d’un membre) sont traitées indépendamment de l’étiologie. D - Sérum antivenimeux Le sérum antivenimeux est constitué des anticorps d’un animal, le cheval le plus souvent, fabriqués à la suite d’injections répétées de quantités croissantes de venin. Le sérum antivenimeux n’est donc efficace que contre les venins qui ont servi à le fabriquer. Les sérums de nouvelle génération, hautement purifiés, sont parfaitement efficaces et bien tolérés. Les effets indésirables sont le plus souvent bénins et leur fréquence est de l’ordre de 5 %. Progressivement, les fabricants abandonnent la fabrication de sérums monovalents, préparés contre le venin d’une seule espèce venimeuse, sauf pour quelques espèces responsables d’un grand nombre d’envenimations (le Viperidae Echis ocellatus des savanes d’Afrique subsaharienne), insulaires (Bothrops lanceolatus de Martinique), ou de large dispersion géographique (Crotalus durissus en Amérique latine ou Vipera berus en Europe du nord). La tendance est plutôt à la commercialisation de sérums polyvalents, rassemblant les espèces les plus fréquentes et dangereuses d’une région géographique plus ou moins étendue (Afrique subsaharienne, Maghreb, Moyen-Orient, Asie du Sud-est, etc..) ou d’une famille à l’échelle d’un continent (Anti-Vipérin américain, anti-Vipérin européen, anti-Elapidae australien). Le sérum antivenimeux doit être administré par voie veineuse le plus rapidement possible après la morsure. Sa durée d’action est de plusieurs heures. La posologie est fonction de la quantité de venin inoculée, ce qui n’est évidemment jamais connu mais peut être évalué par les symptômes cliniques tant au niveau de la rapidité d’apparition des signes que de leur sévérité. Un sérum antivenimeux doit être efficace, c’est-à-dire capable d’une bonne neutralisation des venins contre lesquels il est préparé, bien toléré pour éviter de rajouter aux symptômes de l’envenimation ceux d’une allergie, stable pour pouvoir être conservé sans perte d’efficacité ou de tolérance en attendant d’être administré, et accessible. La stabilité et la conservation sont obtenues par lyophilisation. Le problème de l’accessibilité est particulièrement sensible dans les pays en développement, les plus concernés par l’envenimation. Le coût est évidemment un aspect essentiel, dans la mesure où le prix d’une ampoule de sérum antivenimeux dépasse le revenu mensuel moyen des victimes et qu’aucune disposition n’est prévue pour son remboursement. La disponibilité du produit est également un problème majeur. Il est usuel que les sérums antivenimeux soient conservés dans les centrales d’achat de la capitale en attendant d’être commandés par des pharmacies peu désireuses de perdre leur stock. Parfois disponibles dans les grands hôpitaux, les sérums antivenimeux sont absents des centres de santé périphériques qui, pourtant, reçoivent la majorité des accidents d’envenimation, faute de chaîne de froid ou de personnel jugé capable de les employer. E - Prise en charge des morsures de serpent L’accès aux soins est un problème récurrent dans la majorité des pays en développement. Les centres de santé sont dispersés et sous-équipés. Le personnel soignant est débordé et bénéficie rarement d’une mise à jour de l’information médicale pertinente. A tout ceci, s’ajoutent la crise économique et l’insécurité civile ou militaire ; la prise en charge adéquate des patients est donc particulièrement difficile. En conséquence, la confiance du public envers le système de santé s’érode constamment, ce qui explique en partie que moins de 30 % des patients en moyenne sont traités dans les centres de santé selon les standards de la médecine moderne. 7- Conclusion L’envenimation vipérine, à prédominance inflammatoire, hémorragique et nécrosante prédomine sur tous les continents, sauf l’Australie, exempte de Viperidae. L’envenimation par les Elapidae, neurotoxique mais aussi parfois hémorragique et myotoxique, est rencontrée sur tous les continents, sauf l’Europe, et revêt en Australie un caractère particulier du fait de sa sévérité et de sa diversité. Le sérum antivenimeux est le seul traitement efficace. Pourtant, malgré les efforts de l’OMS, sa disponibilité et son accessibilité dans les pays en développement où se produisent plus de 90% des envenimations, restent très insuffisantes particulièrement en Afrique. Pour en savoir plus : Chippaux J.-P.- Venins de serpent et envenimations. IRD, Paris, coll. « Didactiques », 2002, 288 p. http://www.ird.fr/editions/catalogue/ouvrage.php?livre=158 Source ... http://www.futura-sciences.com/fr/doc/t/zoologie-1/d/les-morsures-de-serpents-dans-le-monde_738/c3/221/p1/ ...
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