Monsieur A-E-aqua-europe

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Outillage nécessaire: - Un livre. - Une pelote de laine 100% acrylique. - Un bouchon de liège, petit tube de médicament, enfin tout ce qui peut faire office de "flotteur". La fabrication en images: Faire plusieurs fois le tour du livre avec la laine afin d'obtenir une bonne épaisseur (environ 50 tours). Faire un noeud pour bien tenir l'ensemble. Ajouter le bouchon qui fera office de "flotteur". Couper à l'opposé du "flotteur". Et voici le résultat: Faire bouillir quelques minutes avant la première utilisation...

Je vous présente mon dernier bricolage aquariophile : Il s'agit d'un petit filtre pour bac de repro qui coûte presque rien et qui assure une très bonne filtration biologique (la partie mécanique se fera par siphonnage du sol). 1/ Prendre une bouteille et couper le fond de celle-ci à une hauteur inférieure à celle du bac. 2/ Couper un morceau de mousse bleue de filtration (fine de préférence) et la percer au couteau à un endroit pour permettre le passage du tuyau (le trou doit être plus petit que le tuyau pour éviter que l'eau ne s'infiltre). 3/ Ensuite, couper un morceau de tuyau à une longeur supérieure à celle de la bouteille. 4/ Ensuite, mettre les masses filtrantes, je commence par des "nouilles" au fond en prenant garde que le tuyau reste bien au fond de la bouteille. 5/ suivi du perlon (ici "d'occasion" pour une mise en route plus rapide du bac). 6/ Mettre la mousse en place. 7/ Reste à rajouter le tuyau de la pompe à air dans le tuyau de rejet et de plonger l'ensemble dans le bac. L'air, en remontant, emmène l'eau qui est obligée de passer par les masses filtrantes. L'eau sale est aspirée par la mousse bleue et est obligée de passer par toutes les étapes de filtration avant de pouvoir remonter dans le tuyau vert avec l'air, donc l'air sort par le tuyau. Bien faire attention néanmoins à ce que le tuyau reste bien au fond de la bouteille lors du remplissage des masses filtrantes sinon une partie sera inutile ...

A gauche, la bouteille du commerce qui demande un certain investissement. A droite mon bricolage : Une bouteille de 1.5 litres avec le bouchon percé et un tuyau d'air qui dépasse dans le bouchon. Le tout collé au silicone aqua. Résultats : pas de différence à l'éclosion, niveau pratique idem. Liste du matériel : -2 bouteilles de plastique (contenances 1.5 litres ou 2 l) de préférence à parois non rainurées. -un tuyau d'air (longueur variable suivant les besoins) -un peu de sable pour lester -un peu de silicone (pour aquarium de préférence) Outillage : -un cutter ou couteau -un petit foret de diamètre légèrement inférieur au tuyau à air -un anti retour pour pompe à air Au boulot! - Couper la première bouteille à la moitié de la hauteur et percer un trou à environ 5 cm du fond. - La remplir de sable ou gravier jusqu'au trou. - Prendre la 2e bouteille et percer un trou dans le bouchon. - Insérer le tuyau à air dans le trou en prenant soin de le laisser dépasser de 2 ou 3 cm et tartiner l'ensemble au silicone des 2 côtés. - Percer un trou au fond de la bouteille à 3 cm environ pour permettre l'évacuation de l'air et le remplissage. Ce tuyau va servir à l'alimentation en air et au siphonage des nauplies. (Une bouteille à parois lisse est préférable car elle évite que les oeufs ne restent dans les rainures et ne soient pas aérés. Les oeufs qui se collent contre les parois avec les remous n'éclosent pas. De plus, celà facilite lors de l'entretien). - Laisser sécher le tout + ou - 24 h. - Couper le tuyau à air avant de le relier à la pompe et y mettre l'anti siphon. - Remplir la bouteille avec le fameux mélange et faire comme pour une éclosion classique : oeufs (la valeur d'une pointe de couteau) + 30 à 35g de sel par litre. Il reste à attendre l'éclosion des nauplies 24 à 48 heures plus tard, suivant la température et la qualité des oeufs. En laissant reposer l'eau un peu, on les distingue assez bien "sauter" dans l'eau par transparence. Les nauplies sont légèrement rosées si fraîchement écloses et blanchissent au fil des jours. Elles perdent également un peu de leurs apports énergétiques au cours du temps. Pour les récupérer : Débrancher l'anti siphon du côté de l'alimentation et laisser reposer environs 5 minutes, puis débrancher l'autre extrémité du tuyau et laisser couler sur le tamis. Petite variante : Avec ce système, pas besoin de silicone donc encore moins cher. Il suffit de prendre un tube rigide pour les tuyaux à air (de mémoire c'est du 4mm), de percer le bouchon de la bouteille avec un diamètre plus petit de 1 mm et de rentrer le petit morceau rigide dans le bouchon à l'aide d'un marteau. Couper le cul de la bouteille et visser l'ensemble sur un support. (Juste pour info : j'ai percé un trou de 4mm dans le capuchon pour mettre un tube qui mesure 6mm de diamètre et en forçant, ça rend l'ensemble étanche sans silicone). Autre version plus « élaborée » : J'ai testé un nouveau truc que j'ai vu sur le net et qui est plus intéressant pour moi car plus productif que la bouteille. - L'inconvénient est qu'il est un peu plus cher et plus volumineux et il faut siphonner les nauplies (beurck pour ceux qui n'ont pas l'habitude). - L'avantage est qu'il est plus productif et beaucoup moins d'oeufs et coquilles avec les nauplies récupérées. Pour le matériel : -une petite cuve nue de 20 litres pour moi (plus petit fonctionne bien également à mon avis) -un sac poubelle noir opaque ou de la peinture noire -un morceau de mousse bleue de filtration aux dimensions nécessaires pour la cuve J'ai enveloppé les 3/4 du bac d'un sac poubelle pour le test (plus tard je vais sûrement peindre en noir) pour placer cette partie dans l'obscurité totale. La séparation entre la partie éclairée et la partie non éclairée est une grosse mousse bleu de filtration. Le principe : Les oeufs sont placés dans la partie sombre. Les nauplies écloses vont être attirées par la lumière et passeront à travers la mousse. Les oeufs non éclos ou les coquilles resteront dans la parte obscure. Il ne reste plus qu'à les siphonner. Donc, le bulleur, je l'ai placé dans la partie éclairée pour mon dernier test qui s'avère très concluant. (plus d'oeufs baladeurs et de coquilles, il ne reste plus que les nauplies) du coup je ne teste pas la solution sans bulleur.

Dans un premier temps, il vous faut couper une vitre à la même dimension que celle cassée ou à remplacer.... Mon exemple : Il s'agit d'une vitre de fond. Découpez les anciens joints au cutter. Ensuite, décollez complètement la vitre d'un côté et la soulever sans trop forcer (attention aux doigts). Voilà donc la vitre décollée, il faut enlever toute trace de l'ancien silicone au cutter. Bien nettoyer les vitres avec de l'acétone (très important pour ensuite un bon collage). Mettre le silicone spécial aquarium (en animalerie ou magasin de bricolage) sur le bord de la vitre du fond. Bien poser le bac dessus pour bien le positionner en évitant de trop le glisser. Lisser ensuite le silicone à l'intérieur du bac avec un doigt, le restant s'enlevera au cutter après séchage. Ne plus toucher au bac réparé pendant 24 à 48 heures, puis faire un test d'étanchéité.... Question : Comment remettre un renfort? Il suffit de bien enlever tout l'ancien silicone et de bien nettoyer, à l'acétone, l'ensemble. Ensuite, il y a 2 écoles pour le maintenir en place le temps que la colle sèche : 1- Serrer avec un serre joints (j'ai essayé une fois et j'ai dû serrer un peut trop fort la vitre avant s'est fendue). Cette technique marche mais reste, à mon avis, assez risquée. 2- Caller ton renfort avec des morceaux de bois, par exemple, pour éviter qu'il tombe tout simplement... Question : Pourquoi pas du silicone normal? le silicone "classique" n'a pas la même résistance car il n'est pas conçu pour le collage de verre. De plus, il dégage des substances toxiques pour nos poissons, même après séchage. Question : Mon bac est ancien et pas en eau depuis longtemps, dois-je refaire tous les joints? Je te conseille de refaire tout les joints si ton bac a passé plusieures années à sec. La méthode est identique sauf que tu devras la faire pour l'ensemble de tes joints. Si vous avez d'autres questions, n'hésitez pas à les poser !!

Nos poissons ont des modes de reproduction différents suivant les espèces. On peut distinguer : Les ovovivipares : (Guppies, Platies, Mollies, Xipho…) La fécondation est interne grâce à l’organe copulateur des mâles, le gonopode, qui résulte de la transformation des rayons de la nageoire anale. Ces poissons portent des œufs qui éclosent juste avant ou après être sortis de la mère et donnent des alevins prêts à se débrouiller seuls. On peut assister aux naissances et ainsi voir un alevin sortir queue ou tête la première ou alors sortir en boule et se déplier d’un coup. Il n’y a aucun soin aux alevins qui sont des proies potentielles. Les femelles peuvent stocker de la semence et donner ainsi naissance à plusieurs portées d’alevins même sans présence d’un mâle. C’est aussi pour celà qu’il est quasiment impossible de savoir qui est le père des alevins naissant dans un aquarium surtout si les femelles viennent du commerce. L’intervalle entre deux pontes varie de 3 à 5 semaines selon l’espèce, la température, l’environnement. Les poissons doivent être maintenus à raison d’un mâle pour 3 ou 4 femelles, il n’y a pas de couples. Les vivipares : (Goodéidés ex Xenotoca…) Ici aussi la fécondation est interne. Il y a présence ici d’un « cordon ombilical » qui relie l’alevin et la mère. Il n’y a pas de soin aux alevins qui naissent également autonomes. L’intervalle entre deux ponte est le même que pour les ovovivipares. Les poissons doivent être maintenus à raison d’un mâle pour 3 ou 4 femelles, il n’y a pas de couples. Les ovipares : La fécondation est pour tous ces poissons externe. La femelle pond les œufs et le mâle les féconde immédiatement. Les pontes peuvent se succéder toutes les semaines quand il n’y a pas d’élevage de petits. Les alevins sont plus petits et seront nourris une fois leurs réserves vitellines épuisées c'est-à-dire à la nage libre. Il y a différents types d’ovipares : Les pondeurs en eau libre : (Characidés, Cyprinidés….) qui pondent en pleine eau et dans les touffes de plantes et abandonnent des œufs par centaines. Il n’y a pas de soin aux œufs qui peuvent servir de repas aux adultes. A noter que certains œufs (Characidés) sont lucifuges et ont donc besoin d’obscurité pour se développer. Dans cette catégorie de pondeurs, on peut rajouter ceux qui collent leurs œufs (vitre, plantes) en les abandonnant toujours. (Corydoras, Rasbora). Copella arnoldi quand à lui colle ses œufs hors de l’eau… Les poissons pondent à plusieurs avec un ratio-mâle femelle qui varie selon l’espèce, il n’y a pas de couple. Corydoras Oeufs Les pondeurs sur substrat découvert : (Cichlidés) : Ici, le couple pond sur une pierre, racine, plante, le sable ou autre (vitre, filtre, chauffage…durs ou à la coque les œufs ?? lol). Les parents surveillent les œufs et les alevins qui naissent au bout de quelques jours et nagent encore quelques jours plus tard. Les parents protègent le territoire et la descendance contre tout intrus et déplacent les alevins souvent à l’éclosion puis les promènent dans l’aquarium durant la nage libre. Ce n’est que quelques temps plus tard que les jeunes seront chassés par les parents qui pondront à nouveau. A noter le cas particulier des Discus et Uaru qui nourrissent leurs alevins durant les premiers temps avec un mucus sécrété par leur peau. Les alevins picorent leurs parents. Ici, les poissons sont en couple ou en harem. Les pondeurs sur substrat caché : (Cichlidés, Ancistrus, Tateurndina..) Ils pondent dans une anfractuosité de roche, une noix de coco ou autre. Il y a également surveillance et accompagnement des alevins (Cichlidés) ou juste surveillance des œufs (Ancistrus). Tateurdina Les pondeurs en nids de bulles : (Betta splendens (Combattant), et les gouramis : Trichogaster, Trichopsis, Colisa) : Ici, le mâle construit un nid en enrobant des bulles d’air avec de la salive et rajoute des débris végétaux pour ancrer le tout. La femelle est invitée à pondre et les poissons s’enlacent sous l’édifice. Les œufs tombent et sont récupérés pour être soufflés dans le nid. Combat de repro. Nid de bulles. Récupération des oeufs. Les incubateurs buccaux : Les poissons pondent en couple sur un substrat mais un des parents prend les œufs en bouche, puis les alevins et les protègent ainsi. Les alevins sont repris en bouche pendant une durée variable selon l’espèce au moindre danger. Les Killies : Je mets ces poissons à part car ils n’entrent pas vraiment dans les catégories ci-dessus. Les poissons pondent quelques œufs chaque jour. On distingue les non annuels et les annuels. Les non annuels pondent ainsi tous les jours et les œufs éclosent au fur et à mesure. Les annuels pondent aussi tous les jours mais sur une période. Dans la nature, ces poissons vivent dans des mares qui s’assèchent à la saison chaude et périssent. Les œufs restent humidifiés mais un peu à l’air libre et éclosent à la saison des pluies suivante. Donc, pour obtenir des alevins, il est conseillé de laisser pondre les poissons dans la tourbe, de récupérer le tout et de le garder hors de l’eau mais humide le temps nécessaire. Puis il faut remettre les œufs à l’eau pour l’éclosion. Voir l'article sur la reproduction des killies.

Tout d'abord, la différenciation entre un mâle et une femelle est assez simple: Un mâle Une femelle Les paramètres de l'eau doivent être obligatoirement ceux d'une eau très douce (pH < 7 ) et la température aux environs de 23/24°. Par ailleurs, il faudra conditionner les parents avec comme nourriture : du vivant et du vivant lol 2 solutions, pour la reproduction, sont possibles : 1. la repro "naturelle" Un bac très planté est nécessaire (beaucoup de plantes flottantes : mousse de java et riccia par ex) Vous pouvez disposer, sur le sol, une couche de tourbe afin d'adoucir l'eau un peu plus encore. Bac de repro. L'avantage de cette méthode : c'est une sélection des alevins et une croissance plus rapide de ces derniers grâce aux infusoires présents dans la mousse de java. Avec cette méthode, pas moins de 20 alevins ont survécu depuis mes débuts avec les killies (environ 6 mois). 2. la repro non "naturelle" Les conditions du bac sont les mêmes que pour la première avec en plus, un mop de laine (voir sa fabrication dans les articles de trucs, astuces et bricolage). Les parents vont y déposer des oeufs que l'on pourra récolter presque tous les jours... Voici à quoi ressemble un oeuf qui vient d'être pondu. Il suffit alors de le prélever avec les doigts ou une pince à épiler , ils sont très resistants, donc, il n'y a pas de risque de les écraser (à moins de s'y prendre comme une brute). Le mettre dans un gobelet avec un peu d'eau du bac, et attendre l'éclosion qui se produit entre 2 et 4 semaines (c'est très variable, suivant la température entre autre). De cette manière, on peut suivre le développement de l'oeuf (formation de l'embryon). Une photo (désolé de la qualité) de l'oeuf fraîchement éclos. Après l'éclosion, remplir progressivement le gobelet en commençant à nourrir de nauplies d'artemia , infusoirs ou anguillules de vinaigre. Et après environ 2 mois, vous pourrez observer ce résultat: Une femelle

REPRODUCTION DES PELVICACHROMIS PULCHER Mâle de forme rouge. Femelle Le mâle est plus grand, ses nageoires sont plus effilées. Il est souvent moins coloré que la femelle. Celle-ci a un ventre rose/rouge et la tête colorée de jaune, couleurs d'autant plus intenses en période de frai. Il existe une forme rouge, une forme jaune et une albinos. Maintenance: Prévoir au minimum un aquarium de 1m pour un bac communautaire. En effet comme tous les Cichlidés, ces poissons sont très agressifs en période de reproduction, surtout pendant la garde des alevins. Ils ne reculeront pas, même devant un poisson plus grand! Ils s'accapareront au moins 1/3 du bac... Une dureté moyenne, un pH autour de 6,5 et une température d'environ 25°C sont indiqués, mais ce poisson est assez tolérant. A noter que la valeur du pH influe sur le ratio mâles/femelles. Plus celui-ci sera basique, plus il y aura de mâles et inversement. Reproduction: Le couple choisit un endroit sous abri, et commence à nettoyer l'intérieur et l'entrée. La femelle prend des couleurs vives, surtout sur le ventre. Elle parade devant le mâle en exhibant son ventre et en tremblant. La ponte a lieu à l'abri des regards indiscrets, généralement, à l'envers sur le plafond de la cachette et, souvent, passe inaperçu jusqu'à la sortie des alevins. Si les poissons sortent à tour de rôle et que la femelle s'éloigne peu, il y a de grandes chances qu'une ponte ait eu lieu. Ponte à l'intérieur d'une noix de coco Les parents surveillent l'entrée de la cachette avec détermination. Il arrive que le père ne surveille pas trop au début, chassé ou non par la femelle. Mais il reviendra au moment des sorties quotidiennes des alevins..renfort oblige ! L'éclosion survient au bout de 3 jours environs. Les petits sont rassemblés dans une cuvette sur le sable. L'aquariophile s'aperçoit souvent de la ponte au moment de la nage libre, quelques jours plus tard. Les alevins sortent sous haute surveillance. Les parents promènent leur progéniture par petits trajets suivis de pauses. A ce moment, l'agressivité est à son comble! Les autres locataires n'ont qu'à bien se tenir... Les alevins ont une robe rayée presque quadrillée, ils ne prennent leur ligne typique que quelques semaines plus tard. Ils sont faciles à élever avec de la nourriture en poudre, des paillettes finement broyées mais les petites proies vivantes sont encore mieux (nauplies d'artémias). Jeune de quelques semaines Une ponte peut parfois donner une centaine d'alevins. Les parents pondent souvent et chassent leurs petits quand ils sont assez grands. 2 jeunes femelles Un jeune mâle Ils vous restera à trouver preneur pour toute cette progéniture... Pensez-y.

REPRODUCTION DES SCALAIRES Pour réussir une reproduction de Scalaires, il faut ? Un couple ! MDR Logique, vous allez me dire, mais pour avoir le plus de chance d'en avoir un, il faut faire grandir un groupe de 4/5 jeunes et laisser faire la nature. Il faut donc opter pour un bac de 200/250L minimum pour ce groupe. Mais la maintenance d'un couple peut se faire dans un volume inférieur. Au niveau des caractéristiques de l'eau, on préconise de préférenceune eau plutôt douce et acide et une température vers 25°C. Mais avec les spécimens d'élevage, on peut très bien réussir une reproduction dans des eaux différentes. Pour la réussite de l'élevage, il vaut mieux, également, un bac de reproduction. En effet, même si le couple défend admirablement sa progéniture, les petits ont vite fait de se faire gober au moment de la nage libre particulièrement. Concernant le dimorphisme sexuel, et bien on peut en être ‘'sûr'' au moment de la ponte. L'oviducte de la femelle est large, en forme de cylindre tandis que le spermiducte du mâle est petit, pointu en forme de cône. Femelle Mâle La ponte : Le couple nettoie une surface de ponte qui peut être une plante, une racine, une pierre, une vitre, un chauffage (durs ou à la coque les œufs ? mdr), bref, tout élément de l'aquarium qui est lisse, incliné et surélevé mais à découvert. Cette préparation peut durer plusieurs jours. A ce stade, on peut voir le ventre plus ou moins rebondi de la femelle et les organes reproducteurs qui commencent à apparaître. Puis, un après-midi ou un soir, la ponte commence. La femelle dépose les œufs en ligne à chaque passage, suivie de près par le mâle qui les féconde. Ponte, ici, dans un angle d'aquarium. Les œufs sont en moyenne entre 200 et 400. Oeufs sur une feuille de Nymphéa. Ici, sur une Anubia. Les prédateurs rodent comme cet Ancistrus sp. L'incubation va durer environ 3 / 4 jours suivant la température. Durant cette période, les parents veillent, nettoient la ponte, ventilent les œufs à l'aide de leurs nageoires pectorales. Ils retirent également les œufs non fécondés qui blanchissent et risquent de moisir. Très souvent, les parents dévorent leurs premières pontes, à différents stades d'avancement. Il faudra être patient, ceux-ci font leur apprentissage avant d'en mener une à terme. Mais si la prédation dans le bac est trop importante, les échecs risquent de se multiplier sur le long terme. Un autre souci est une ponte avec uniquement des œufs blancs. Ici plusieurs solutions : soit vous n'avez pas un couple, deux femelles peuvent, en effet, pondre ensemble; soit la qualité de l'eau est à revoir (très souvent, excès de nitrates par ex.); soit un des deux parents est stérile. Mais lorsque toutes les conditions sont réunies, arrive le moment de l'éclosion. Les parents « mâchonnent » alors les œufs pour aider les alevins à sortir. Ils les transportent très souvent ensuite sur un autre support. Oeufs non fécondés, enveloppes vides, et œufs éclos (avec un trait noir). Alevins fraîchement éclos, ce ne sont encore que des « œufs avec une queue » lol Les alevins vont ainsi rester accrochés et être déplacés par les parents durant encore presque une semaine. Ils vont prendre une forme d'alevins de plus en plus, le temps de résorber leur sac vitellin. Alevins de quelques jours. Puis arrive le stade de la nage libre. Les parents vont, petit à petit, être débordés par ces rejetons qui essaient, de plus belle, de décoller de leur support et tombent, nageottent. Début de nage libre. Les petits nagent enfin, tels un nuage autour des parents. Ils faut alors les nourrir. Ils acceptent de suite des nauplies d'artémias. On peut alors voir leur ventre rebondi et rose après le nourrissage. Les petits grandissent très vite à raison de plusieurs repas par jours. Vers trois-quatre semaines, ils commencent à prendre leur forme caractéristique. Ils sont ensuite la parfaite réplique miniature de leurs parents... et sont de plus en plus voraces lol. La nourriture peut être variée tout au long de la journée très rapidement. Les petits grossissent vite et sont matures à leur tour vers 8/9 mois.

Recettes maison pour Discus Recette 1 : - 200 grammes de moules cuites - 200 grammes de pois et carottes - 200 grammes d'épinards - 5 grammes de paprika doux - 2 gousses d'ail - 2 feuilles de gélatine - 1 ampoule de vitamine B12 Recette 2 : - 500 gammes de coeur de boeuf - 500 grammes de poisson blanc - 500 grammes de fruits de mer - 250 grammes d'épinards - 1 banane bien mûre - 5 grammes de paprika doux - 2 gousses d'ail - 4 feuilles de gélatine - 1 ampoule de vitamine B12 Recette 3 : - 200 gammes de coeur de boeuf - 200 grammes de crevettes - 200 grammes d'épinards - 200 grammes de moules - 5 grammes de paprika doux - 2 gousses d'ail - 2 feuilles de gélatine - 1 ampoule de vitamine B12 Dans l'ordre de gauche à droite : ingrédients recette1, recette2, recette 3 Il est évident que ces 3 exemples de recettes peuvent être modifiées à votre guise suivant les Discus à nourrir. Il faut savoir que le coeur de boeuf est très riche, il est donc très approprié pour les jeunes Discus. Par contre, pour les adultes, ne pas donner plus de 1 à 2 fois par semaine. Il faut savoir que cette viande est plus difficilement digérée par ces rois de l'aquarium. J'ai personnellement modifié cette seconde recette qui était de 1000 grammes de coeur de boeuf........Ayant des sub-adultes, j'ai remplacé la moitié de coeur de boeuf par du poisson blanc. Je pouvais remplacer la moitié de coeur de boeuf par du coeur de dinde qui est moins riche et moins gras mais il faut en trouver........ce qui n'est pas si simple dans mon coin. L'on peut également ajouter : - De la spiruline........mais je n'en ai pas trouvé pour réaliser ces recettes. - Du fer - Plus de vitamines........certains mettent au moins 3 ampoules pour ces recettes. Il est bon de donner ces trois recettes qui, pour moi, se complètent un peu plus mais je donnerais plus d'importance à la première pour des adultes, la seconde pour des sub-adultes et la troisième pour des juvéniles. Je fais une tournante entre ces recettes et les artémias congelés ainsi que des granulés pour Discus, et par la même occasion, des paillettes en nourrissant les autres propriétaires. Mes sub-adultes ont encore droit à 4-5 repas par jour. Comment procéder : Après avoir tout pesé : - j'ai ébouillanté les épinards en branche, les pois et carottes après les avoir rincé à l'eau claire afin d'enlever tout ce qui est conservateur, ...; - j'ai également ébouillanté tout ce qui était congelé mais cru..........étant donné que notre préparation va être à nouveau congelée. - Ensuite, nous allons tout mixer en fonction de la grandeur de la bouche de nos poissons..........sachant que, plus la mixture sera grosse, moins elle polluera l' eau de l'aquarium. - Une fois tout mixé, on mélange bien le tout et çà donne ceci : Reste maintenant à préparer nos feuilles de gélatine et la mélanger dans notre mixture : il suffit de la faire chauffer sans la laisser cuire dans un tout petit peu d'eau. La laisser refroidir à température ambiante avant de l'incorporer à votre mixture. Une fois tout ceci fait, reste à congeler...................... Voici 3 solutions : - Mettre la mixture dans une douille et remplir un sachet à glaçons.......;mais ce n'est pas chose simple. - Mettre cette mixture dans les plaquettes récupérées de nos achats précédents en nourriture surgelées..............super mais patience............. patience................normal pour un aquariophile....................... - Mettre dans un sac de congélation, aplatir le tout et, avec le revers d'un couteau, faire des lignes pour faciliter la prise d'un morceau lorsque tout sera congelé. Coût des préparations : Recette 1 : 8.25 euros pour 600 grammes, ce qui revient à 1.37 la plaquette de 100 grammes Recette 2 : 9.61 euros pour 1800 grammes,ce qui revient à 0.53 la plaquette de 100 grammes Recette 3 : 10.72 euros pour 800 grammes, ce qui revient à 1.34 la plaquette de 100 grammes Les 3 recettes confondues reviennent à 0.89 euros la plaquette de 100 grammes. Cependant, si vous regardez la recette 1 et 3, ce qui fait monter énormément le prix, ce sont les moules..........je les ai prises fraîches et ce n'est peut-être pas la saison.......donc ce prix peut être vu à la baisse sans aucun souci. Bonne cuisine..................ce sont vos écailles qui vous remercieront avec leur belles couleurs (paprika, ....) et leur santé (ail, .....) de fer (épinard, .......).