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0 NeutralÀ propos de sebastos
- Date de naissance 19/02/1971
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sebastos a commencé à suivre Nature et biodiversité
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Les élucubrations de la politique !!!
sebastos a répondu à un(e) sujet de Bledine dans Et si on parlait Politique
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Bonjour et merci pour le coup de main mais c'est malheureusement trop tard. Hier la situation était hallucinante : d'un côté je tenais d’une main la caméra pour filmer les preuves de l'épandage de pesticides sur les champs de patates en bordure de rivière juste devant chez moi, de l’autre, portable en main je tentais de trouver une solution pour récupérer le pic aux mains des voisins paysans. J’ai dû me résoudre à acheter l’oiseau mais il n’aura survécu qu’une heure… mort de stress et de déshydratation peut-être ou du fait justement de l’épandage massif de pesticides depuis des semaines. J’ai déposé une plainte (il y a 2 mois) auprès des autorités environnementales mais c’est laborieux. Pour te donner une idée pourtant de l’énormité de l’affaire, ces cultures sont en pleine zone de réserve forestière (donc interdites aux cultures) et sur les rives d’une rivière qui approvisionne Bogotá en eau (la loi protège une frange de 30 m minimum le long des rivières). Même ainsi il n’y a pas eu moyen pour l’instant de stopper le processus (épandages presque toutes les semaines). Et encore, j’ai le privilège d’être en contact direct avec la chef du bureau de protection de l’environnement. En tout cas, plus un papillon, les colibris à longue queue ont disparu et il y a des insectes agonisants un peu partout. Vive l’agriculture ! à part ça, ça peut aller...
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Bonjour à tous de ColomBie. Des voisins paysans ont trouvé ce matin un très jeune pic (de ceux qui nichent dans les trous d'arbre : ventre jaune flancs bruns et le dos rouge ) Les gamines jouaient avec dans une petite cage. Je leur ai acheté (en leur faisant la morale) pour parer au plus pressé. Si je le remets en liberté près de son nid présumé ils le rattraperont. Je ne sais pas comment (fréquence, horaires, quantité) ni avec quoi le nourrir. Je peux trouver des vers de bois, des lombrics, qqs insectes. Dois-je lui donner à boire, comment ? Vite ! J'essaye de me renseigner ici en colombie mais c'est si lent qu'il sera mort avant...
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Bonjour à tous de Colomie. Des voisins paysans ont trouvé ce matin un jeune pic (de ceux qui nichent dans les trous d'arbre : ventre jaune flancs bruns et le dos rouge ) Les gamines jouaient avec dans une petite cage. Je leur ai acheté (en leur faisant la morale) pour parer au plus pressé. Si je le remets en liberté près de son nid présumé ils le rattraperont. Je ne sais pas comment (fréquence, horaires, quantité) ni avec quoi le nourrir. Je peux trouver des vers de bois, des lombrics, qqs insectes. Dois-je lui donner à boire, comment ? Vite ! J'esaye de me renseigner ici en colombie mais c'est si lent qu0il sera mort avant...
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Salut, je n'ai pas recréé un microclimat mais un écosystème. L'histoire du microclimat c'était pour vous induire en erreur. J'ai retrouvé 2 messages postés sur d'autres forum à ce propos. Je les reposte ici au cas où vous n'auriez rien d'autre à faire... 1er message : J’ai longtemps vécu à 15 km de xxx (xxx) en Amérique Latine dans un chalet perché à 3000 m d’altitude dans une zone montagneuse, rurale et conservant encore nombre de parcelles naturelles vierges. (Pour tordre le cou aux clichés, la température moyenne en journée y est de 12 degrés C et les paysages font plus penser aux Alpes qu’ xxx !) Lorsque j’ai acheté mon terrain, les paysans du coin y mettaient depuis des lustres leurs moutons. Il y avait encore un petit bois contre la rivière mais surtout des espaces ouverts style prairie. J’ai divisé mon terrain en 2 parties séparées: une petite zone (clôturée) de gazon autour de la maison, et tout le reste du terrain laissé au bon vouloir de mère Nature. Je suis jardinier contemplatif et je peux passer des heures à observer dans le plus grand détail un recoin de nature. Sur mon terrain je connais donc presque exactement l’emplacement de chaque plante, plantule, arbre etc. Les moutons des voisins ayant été boutés hors de mon petit domaine, mon (regrété) Patou (Brenn pour les intimes) n’avait que rarement la permission de s’aventurer dans la zone « sauvage » du terrain, il restait garder la maison. Cependant, ses quelques rondes quotidiennes permises ont eu vite raison des chats et autres chiens errants qui s’y aventuraient. Le panorama de la faune et de la flore à mon arrivée était plutôt triste : quelques colibris, quelques lézards… Or, au bout d’une année ou deux j’observais l’arrivée de différents petits mammifères. Plus tard, je remarquais la présence fréquente de petits excréments contenant des quantités de graines. Entre temps nombre d’arbustes (dans les zones ouvertes) réduits à un moignon à l’agonie sous les dents des moutons avaient maintenant un superbe feuillage, produisaient des fleurs et des fruits. Enfin, au bout de 4 ans de nouvelles espèces d’oiseaux sont apparues, jamais observées auparavant. Et pour la première fois l’apparition de myriades de plantules d’arbres natifs de la région ! Je sais que dans 30 ans, si rien ne vient enrailler ce processus, mon terrain aura l’allure d’une zone naturelle intacte. Que s’est-il donc passé, grosso modo ? Ici, mon Patou et moi avons joué le rôle des grands prédateurs (disparus malheureusement). Nous avons limité la présence des herbivores (moutons) et des « nuisibles » (chiens, chats errants en trop grand nombre). Du coup des petits mammifères et oiseaux fructivores, disperseurs de graines ou polinisateurs ont amorcé leur retour. Et parallèlement la végétation a commencé à se régénérer (sans l’impact des moutons) et grâce aux pollinisateurs et disperseurs de graines le cycle de reproduction végétal s’est remis en marche. --------------- 2e message plus récent : Tout ceci est déprimant. Le réchauffement climatique est en train de bouleverser les schémas migrateurs de certaines espèces tout comme les courants marins. La perte d'habitat pure et simple ou par fragmentation est aussi un problème primordial, même pour les oiseaux : un végétal donné nécessaire à tel type d'oiseau peut être freiné dans sa reproduction voire disparaître en un lieu si l'animal fructivore (par ex.) qui l'aide habituellement dans cette tâche reproductive voit son habitat réduit à un îlot isolé du fait de cette fragmentation. Bref, tout est imbriqué et s'il est vrai que les oiseaux contribuent en grande partie à la propagation des graines, leur pouvoir régénérant n'est pas illimité et dépend d'interactions avec d'autres animaux "cloués" à des poches d'environnement de plus en plus réduites. J'ai longtemps vécu dans les Andes à qqs 3000 m d'altitude. J'ai moi aussi essayé d'aménager mon terrain de manière à obtenir un habitat favorable à la faune locale. La première étape a consisté à clôturer pour éviter l'intrusion de chiens errants et de moutons. Mon terrain était en partie pelé jusqu'à l'os du fait de ces derniers. La deuxième a consisté à abattre les pins méxicains et les eucapyptus (essences étrangères qui envahissent inexorablement la flore andine et sont responsables de la disparition d'un grand nombre d'espèces par effet domino, notamment de batraciens) La troisième étape a consisté à prélever des plantules d'espèces natives différentes dans les fossés des chemins environnants (condamnées à la binette à chaque nettoyage). Puis, à les replanter sur mon terrain aux endroits les plus propices à leur croissance (humidité, lumière, exposition, nature du sol, pente etc.) La dernière étape a consisté à ne rien faire si ce n'est de contempler la croissance de tout ce petit monde végétal. En 4 ou 5 années j'ai pu observer les résultats suivants : - croissance de mes plantules en jeunes arbres ou arbustes (premières fleurs et premiers fruits) Ça pousse vite sous les tropiques, même à 3000 m ! - renaissance des arbustes déjà présents qui avaient été réduits à des moignons par les moutons. (fleurs et fruits) - oiseaux : très nette augmentation des espèces déjà présentes (colibris communs etc.). Apparitions exponentielles de nouvelles espèces dont certaines rares dans la région. - Apparition de différentes espèces de petits mammifères. - Rétention d'eau par le sol couvert de végétation et croissance végétale démultipliée. - Apparition de milliers de plantules d'espèces végétales différentes. Ces résultats encourageants sont à replacer dans leur contexte : vaste zone rurale (altiplano 2800-3800 m proche d’une mégapole) alternant parcelles exploitées (pommes de terre), parcelles de pâturage partiellement ou très déboisées (bovins, ovins), zones vierges boisées, résidences éparses avec terrains plus ou moins préservés.
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Je déclare Animalelectro grand vainqueur ! Allez, j'arrête de vous faire souffrir ! J'ai vécu plus d'une dizaine d'années en Amérique du sud. Les emplumés proposés sont de là-bas. Le premier, assez rare dans ma zone d'habitation (3000m d'altitude) a été attiré comme bon nombre d'espèces par le mini écosystème que j'ai réussi à recréer sur mon terrain. Il a eu deux oisillons qu'il nourrissait sous mes fenêtres. Le deuxième est l'une des nombreuses espèces de colibri que l'on peut observer là-bas. Sans être expert et en tenant compte de la difficulté d'observation j'ai pu en identifier au moins 4 différentes. Je poste un autre colibri qui s'est heurté à mes fenêtres et que j'ai recueilli en attendant qu'il reprenne ses esprits. qqs minutes plus tard : Le couple :
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Bon, vous ne pouvez pas m'éclairer sur mes volatiles ? J'ai un autre visiteur depuis 2 ans en été dans mon jardin, on dirait un oiseau mouche, ça bourdonne et c'est plus rapide que l'éclair. Jamais vu avant. Il reste qqs jours puis disparaît jusqu'à l'année suivante. C'est la meilleure photo que j'ai pu prendre :
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