Aller au contenu
Rechercher dans
  • Plus d’options…
Rechercher les résultats qui contiennent…
Rechercher les résultats dans…

cedricb35

Membres
  • Compteur de contenus

    13
  • Inscription

  • Dernière visite

Réputation sur la communauté

0 Neutral

À propos de cedricb35

  • Date de naissance 08/02/1973
  1. j'ai l'impression que les mygales meurent plus vite chez toi que dans la nature
  2. cedricb35

    poecilotheria

    Page 5 Prop. 11.52 – p. 5 rapide des habitats boisés, les prélèvements et les exportations illicites de ces mygales pourraient augmenter le risque d’extinction si des mesures de protection n'étaient pas prises. 3.5 Elevage en captivité à des fins commerciales Toutes les espèces connues de Poecilotheria spp. peuvent être élevées en captivité (Huff, Kirk, Verdez, com. pers., 1999) mais pas en nombre suffisant pour répondre à la demande du commerce des animaux de compagnie. Le capital génétique des adultes élevés en captivité étant restreint, les échanges internationaux de spécimens adultes vivants élevés en captivité sont risqués et le taux de mortalité des spécimens arrivant à maturité peut être élevé; on peut s’attendre à ce que la demande du commerce des animaux de compagnie fasse augmenter les prélèvements dans la nature. 4. Conservation et gestion 4.1 Statut légal 4.1.1 Au plan national Sri Lanka interdit les prélèvements commerciaux et les exportations de toute espèce du genre Poecilotheria, en vertu des dispositions de la loi n o 49 de 1993 sur la protection de la faune et de la flore, qui fait partie de l’ordonnance sur la protection de la faune et de la flore. En Inde, le genre Poecilotheria ne figure ni dans la loi sur la protection des espèces sauvage (amendée en 1991), ni dans le projet actuel (1998-99) d’amendement de cette loi (S. Molar, Zoo Outreach Organization, India, in litt. à OSA, USFWS, novembre 1999). 4.1.2 Au plan international Aucun; aucune espèce de ce genre n'est inscrite aux annexes CITES. 4.2 Gestion des espèces 4.2.1 Surveillance continue des populations On ne connaît, à ce jour, aucune étude de terrain sur les populations des espèces du genre Poecilotheria. Les autorités indiennes auraient publié des instructions en vue d'une étude sur l’utilisation et le commerce de Poecilotheria spp. au plan national (A. Kumar, WPSI, in litt. à OSA, USFWS, novembre 1999) 4.2.2 Conservation de l’habitat La loi sur la conservation des forêts a été promulguée en Inde en 1980. Entre 1950 et 1980, la superficie totale reboisée a atteint 3,55 millions d’hectares; ce reboisement, axé principalement sur des essences commerciales, visait à conserver les sols et l’humidité (Mountfort 1991). Si Smith a observé en 1986 qu’une population humide de P. fasciata se portait mieux dans une plantation de cocotiers à Sri Lanka, Kirk et Charpentier (1996) ont, quant à eux, observé que la majorité des populations du genre Poecilotheria avaient du mal à s’adapter à un habitat sèche reboisé. Il conviendrait par conséquent de mener d’autres études de terrain sur Poecilotheria spp. pour pouvoir vérifier si ces espèces s’adaptent ou non au reboisement. 4.2.3 Mesures de gestion A notre connaissance, les gouvernements indien et sri lankais n’ont pas pris de mesures de gestion pour Poecilotheria spp. De plus, bien que pas moins de 900 organisations non gouvernementales de conservation agissent dans ces deux pays, (Mountfort 1991), aucune ne semble avoir établi de programme de conservation des espèces du genre Poecilotheria. ________________________________________ Page 6 Prop. 11.52 – p. 6 4.3 Mesures de contrôle 4.3.1 Commerce international Inconnu. 4.3.2 Mesures internes Aucunes à part les lois susmentionnées. 5. Information sur les espèces semblables 5.1 Effets de l’inscription de Brachypelma spp. aux annexes CITES en 1994 Toutes les espèces du genre Brachypelma (mygales de l’hémisphère occidental) ont été inscrites à l’Annexe II de la CITES en novembre 1994. Un contrôle insuffisant a permis des prélèvements excessifs et sans discernement qui ont causé la destruction de petites colonies de ces espèces (UICN 1993). L’inscription aux annexes CITES a entraîné une réorientation du commerce (vente et achat) Brachypelma spp. vers Poecilotheria spp. et vers certaines mygales brésiliennes de grande taille et très colorées (R. West, com. pers. à OSA, USFWS, 1999). L’élevage en captivité de Poecilotheria spp. est insuffisant (production trop faible) pour répondre à la demande croissante actuelle du commerce des animaux de compagnie des pays suivants: Allemagne, Canada, Belgique, Etats-Unis, France, Grèce, Hong Kong, Italie, Japon, Norvège, Pays-Bas, Royaume-Uni, Suisse, et Suède (R. West, com. pers. à OSA, USFWS, 1999). 5.2 Effet de l’inscription de Poecilotheria spp. aux annexes CITES Le commerce des animaux de compagnie s’intéresse surtout aux mygales de grande taille et colorées; celles-ci sont difficiles à obtenir ou proviennent de pays interdisant les prélèvements et les exportation à des fins autres que scientifiques mais manquant de ressources pour les protéger. Il est à craindre que l’inscription de toutes les espèces du genre Poecilotheria aux annexes CITES n’entraîne une réorientation du commerce vers d’autres espèces de mygales. 6. Autres commentaires Le Gouvernement indien a été consulté au sujet de la présente proposition et s’est déclaré favorable à l’inscription de toutes les espèces du genre Poecilotheria à l’Annexe II. Cette inscription permettrait à l’Inde d’interdire le prélèvement commercial à des fins d’exportation, au titre l’interdiction en vigueur pour les exportations. 7. Remarques supplémentaires Andrew Smith, chercheur associé au British Museum of Natural History et chargé de recherche au zoo de Londres, déclare que ce zoo soutient la protection de toutes les espèces du genre Poecilotheria (A. Smith, com. pers., 1998). Peter Kirk, rédacteur à la British Tarantula Society, Londres, est également favorable à la proposition d'inscrire toutes les espèces du genre Poecilotheria aux annexes CITES (P. Kirk, com. pers., 1998). Poecilotheria spp. remplit les conditions d’inscription à l’Annexe II de la CITES sur la base des critères énoncés à l’annexe 2a de la résolution Conf. 9.24 et des points suivants: 1) depuis l’inscription de Brachypelma spp. à l’Annexe II en 1994, le commerce des animaux de compagnie s’est orienté vers les espèces du genre Poecilotheria, plus colorées et décoratives; 2) le potentiel de reproduction de Poecilotheria spp. en captivité est faible et ne permet pas de répondre à la demande du commerce des animaux de compagnie; 3) la biologie (vie courte et faible taux de reproduction) de Poecilotheria spp. accroît leur vulnérabilité aux prélèvements commerciaux;________________________________________ Page 7 Prop. 11.52 – p. 7 4) l’aire de répartition de Poecilotheria spp. se limite aux forêts naturelles du sud et du centre de Sri Lanka, et du sud et du nord-est de l’Inde, qui subissent actuellement un déclin rapide. Les espèces du genre Poecilotheria étant très demandées et vulnérables face aux prélèvements commerciaux, on peut penser que les prélèvements dans la nature pour le commerce international nuit aux différentes espèces car il excède, sur une longue période, le niveau pouvant être maintenu indéfiniment (critère B.i.), et il réduit l'espèce à un niveau de population auquel sa survie pourrait être menacée par d'autres facteurs, principalement le déboisement (critère B.ii.). 8. Références Baldwin, M. F. (ed.) 1991. Natural resources of Sri Lanka: Conditions and trends. A report prepared for the Natural Resources, Energy and Science Authority of Sri Lanka. 280 pp. Breene, R. G. 1995. Common names of arachnids. American Tarantula Society Publication. Texas. 94 pp. Chamberlin, R. V. 1917. New spiders of the family theraphosidae. Bulletin of the Museum of Comparative Zoology 61(3): 71. Charpentier, P. 1996. The illustrated redescription of: Poecilotheria rufilata Pocock, 1899. Exothermae Magazine, Exothermae Publishing, Belgium. No. 0 (special edition). 34 pp. ––––––––. 1996. A new species of Poecilotheria from Sri Lanka: Poecilotheria pococki. Exothermae Magazine, Exothermae Publishing, Belgique No. 1: 22-32. Gravely, F. H. 1915. Notes on Indian mygalomorph spiders. Indian Museum. Zoological Survey Records. Calcutta. 11: 257-287. ––––––––. 1935. Notes on Indian mygalomorph spiders, II. Indian Museum. Zoological Survey Records. Calcutta. 37(1): 75-84. Israel, S., T. Sinclair, and B. Grewal. 1993. Insight guides: Indian wildlife. APA Publications Limited (second edition). Hong Kong. 380 pp. Kirk, P. J. 1996. A new species of Poecilotheria (Araneae: Theraphosidae) from Sri Lanka. British Tarantula Society Journal. London. 12(1): 20-30. Kushwaha, S. P. S. and G. Hildebrandt 1995. Shifting cultivation as a cause for deforestation – A case of north-eastern India. Abstract. 1995 IUFRO Conference. Latreille, P. A. 1804. Histoire naturelle générale et particulière des Crustacés et des Insectes. Paris. (An XI an XII) 14 tomes. (Arachnides 7: 144-305). Mountfort, G. 1991. Wild India: the wildlife and scenery of India and Nepal. New Holland (Publishers) Ltd. London. 208 pp. Pocock, R. I. 1885. On a new and natural grouping of some of the oriental genera of mygalomorphae, with descriptions of new genera and species. Annals and Magazine of Natural History. London. ser. 6, 15: 165-184. ––––––––. 1899. The fauna of British India, including Ceylon and Burma, Arachnida. London: 178-206. ––––––––. 1899. The genus Poecilotheria: its habits, history, and species. Annals and Magazine of Natural History. London. ser. 7, 2: 82-96. ––––––––. 1900. The great Indian spiders. Bombay Natural History Society Journal, 13: 121-133. ––––––––. 1900. Diagnosis of some new Indian arachnida. Bombay Natural History Society Journal, 12: 744-753. Pye-Smith, C. 1992. In search of wild India. Boxtree Limited. London. 192 pp. Simon, E. 1885. Matériaux pour servir à la faune arachnologique le l’Asie méridionale. I. Arachnides recueillis à Wagra-Karoor près de Gundacul, district de Bellary par M. M. Chaper. II. Arachnides recueillis à Ramnad, district de Madura par M. l’abbé Fabre. Bulletin de la Société de Zoologie de France. Paris. 10: 1-39. ________________________________________ Page 8 Prop. 11.52 – p. 8 Smith, A. M. 1986. The tarantula classification and identification guide. Fitzgerald Publishing. London. 178 pp. Strand, E. 1913. Neue Indoaustralische und Polynesische Spinnen des senckenbergischen Museums. Archiv für Naturgeschichte, 79A: 113-123. ––––––––. 1915. Indoaustralische, Papuanische und Polynesische Spinnen des senckenbergischen Museums. Senckenbergischen Naturforschenden Gesellschaft, Frankfurt a. m. Abhandlungen 36(2): 179-274. Tikader, B. K. 1976. New descriptions: studies on some mygalomorph spiders of the families ctenizidae and theraphosidae from India. Bombay Natural History Society Journal, 74: 306-319. von Wirth, V. 1991. Eine Revision der Gattung Ornithoctonus Pocock, 1892, (Araneae: Theraphosidae: Ornithoctoninae). Arachnologischer Anzeiger, 12: 5-8. West, R. C. 1998. Research Associate, Natural History Division, Royal British Columbia Museum, Victoria, B.C. Communications personnelles. je dis plus rien au risque de passer encore pour un chieur a part que je prefère vendre une metallica à un naze 300 euros qu'a un eleveur confirmé qui n'a pas de tune et qui risque de faire des repros et de devaluer le prix de la bete........alors tous des les bourses pour trouver la perle rare........pourquoi mais pour le plaisir bien sur, je collectionne (les timbre s aussi )
  3. EXAMEN DES PROPOSITIONS D'AMENDEMENT DES ANNEXES I ET II Autres propositions A. Proposition Inscrire Poecilotheria spp. à l'Annexe II. B. Auteurs de la proposition Sri Lanka et Etats-Unis d’Amérique C. Justificatif 1. Taxonomie 1.1 Classe: Arachnida 1.2 Ordre: Araneae 1.3 Famille: Theraphosidae 1.4 Genre et espèces: Poecilotheria Simon, 1885 (synonyme: Scurria C.L. Koch 1851) Poecilotheria fasciata (Latreille, 1804), centre de SriLanka Poecilotheria formosa Pocock, 1899, Inde méridionale Poecilotheria hillyardi, région de Trivandrum, Inde méridionale (publication et validation attendues en 2000 par P. Kirk) Poecilotheria metallica Pocock, 1899, sud-ouest de l’Inde Poecilotheria miranda Pocock, 1900, nord-ouest de l’Inde Poecilotheria ornata Pocock, 1899, Sri Lanka méridional Poecilotheria pederseni, région de Yala, sud-est de SriLanka (publication et validation attendues en 2000 par P. Kirk) Poecilotheria regalis Pocock, 1899, sud-ouest de l’Inde Poecilotheria rufilata Pocock, 1899, Inde méridionale Poecilotheria smithi Kirk, 1996, centre et sud de Sri Lanka Poecilotheria striata Pocock, 1895, Inde méridionale Poecilotheria subfusca Pocock, 1895, centre et sud de SriLanka Poecilotheria uniformis Strand, 1913, Sri Lanka 1.5 Synonymes scientifiques: P. fasciata Mygale fasciata Latreille, 1804 Avicularia fasciata Lamarck,1818 Theraphosa fasciata Gistel, 1848 Scurria fasciata C.L. Koch, 1851 Lasiodora fasciata Simon, 1864 P. formosa aucun P. hillyard aucun P. metallica aucun P. miranda aucun P. ornata aucun P. pederseni aucun P. regalis aucun P. rufilata aucun P. smithi Poecilotheria bara Chamberlin, 1917 Poecilotheria pococki Charpentier, 1996 P. striata Poecilotheria vittata Pocock, 1895 P. subfusca Scurria fasciata Ausserer, 1871 P. uniformis aucun ________________________________________ Page 2 Prop. 11.52 – p. 2 1.6 Noms communs: Français: Anglais: P. fasciata Sri Lankan ornamental tarantula P. formosa Salem ornamental tarantula P. hillyardi P. metallica Gooty ornamental tarantula P. miranda P. ornata Fringed ornamental tarantula P. pederseni P. regalis Inden ornamental tarantula P. rufilata Redslate ornamental tarantula P. smithi P. striata Mysore ornamental tarantula P. subfusca Ivory ornamental tarantula P. uniformis Espagnol: 1.7 Numéros de code: 2. Paramètres biologiques 2.1 Répartition géographique L’aire de répartition de Poecilotheria spp. est essentiellement limitée aux forêts montagnardes sèches ou humides du sud et du nord-est de l’Inde. Il n’y a pas eu d'étude approfondie de la répartition géographique des espèces du genre Poecilotheria mais seulement des données sur des sites particuliers concernant uniquement des spécimens type et des données recueillies sur le terrain ces dernières années. 2.2 Habitat disponible Poecilotheria spp. vit principalement dans des abris soyeux sous l’écorce ou dans des creux d’arbres morts et parfois, d’arbres vivants (Charpentier 1996, Kirk 1996). Les arbres morts représentent une source essentielle de bois de feu; ils sont abattus sans discernement comme combustibles bon marché en Inde et au Sri Lanka. Le bois est utilisé comme combustible dans la moitié des foyers en Inde et à Sri Lanka. Entre 1972 et 1983, l’Inde aurait perdu 6,8 millions d’hectares de forêts (Kushwaha et Hildebrandt 1995) et, entre 1995 et 1998-99, 5482 km 2 de couvert forestier, les pertes les plus importantes ayant été enregistrées dans les Etats d’Andhra Pradesh et de Madhya Pradesh (Gouvernement indien, ministère de l’Environnement et des Forêts, rapport annuel, 1998-99). Il ne resterait plus aujourd’hui en Inde que 20% de forêts naturelles, et un peu plus au Sri Lanka. En 1989, on estimait que 24% des terres émergées de SriLanka étaient boisées (Baldwen 1991). Selon d’autres estimations, ce pourcentage ne dépassait guère 10 à 13%, que ce soit en Inde ou au Sri Lanka. Les forêts naturelles restantes sont fragmentées et continuent de subir des empiétements (Israel et autres 1993, Mountfort 1991, Pye-Smith 1992). 2.3 Etat des populations (et reproduction) Aucune étude scientifique n’ayant été menée sur le terrain, on ne connaît pas l‘état des populations des espèces du genre Poecilotheria. Toutes les données biologiques disponibles concernent des spécimens d’élevage ou vivant en captivité. Toutes les espèces du genre Poecilotheria ont une vie courte (le mâle atteint la maturité sexuelle à 12-15 mois, la femelle à 14- 18 mois; celle-ci atteint un âge post-adulte moyen de 60-85 mois); le es taux de mortalité avant la maturité sexuelle est élevé. Les femelles de Poecilotheria spp. ont, elles aussi, des taux de reproduction faibles, ne produisant qu’une centaine d’œufs en moyenne par un sac ovigène annuel (R. West, com. pers. à Office of Scientific Authority (OSA), U.S. Fish et Wildlife Service (USFWS), 1998). En revanche, les femelles de Brachypelma spp. (mygales de l’hémisphère occidental) ont une vie plus longue et peuvent produire jusqu’à 1000 œufs par sac ovigène annuel. ________________________________________ Page 3 Prop. 11.52 – p. 3 2.4 Tendances de population Selon des études non publiées menées sur le terrain par Kirk, il semblerait que les espèces humides sri-lankaises du genre Poecilotheria supportent mal le voisinage des établissements humains et les zones reboisées (P. Kirk, com. pers., 1999). En revanche, des études de terrain non publiées menées par Smith en 1986 indiquent que les effectifs des espèces sri-lankaises les plus sèches de P. fasciata ont augmenté dans les zones reboisées par des plantations de cocotiers. Smith a découvert que lorsque des charançons infestent les cocotiers, les pics creusent des trous dans les troncs pour les extraire et ces cavités constituent un abri idéal pour P. fasciata. Smith a en outre observé que P. fasciata sèche établissait ses abris soyeux dans des bâtiments (il en a même vu fixés sous des tables), à l’inverse de Poecilotheria spp. humide (Smith, comm. pers., 1999). En revanche, Charpentier a observé que certaine espèces de Poecilotheria de l'Inde méridionale ne s’adaptent pas aux zones reboisées par la plantation de cocotiers (Charpentier 1996). En outre, Charpentier a estimé que l’effet conjugué des pratiques forestières et agricoles actuelles et de l’empiétement grandissant de l’homme et du bétail dans ces zones naturelles entraînerait l’extinction de Poecilotheria spp. d’ici à 2005 (Charpentier 1996). 2.5 Tendances géographiques On trouve deux espèces de Poecilotheria spp. dans les forêts montagnardes plus sèches; P. fasciata, au centre-sud de Kandy, à Sri Lanka, et P. regalis au sud-ouest de Nilgiri Hills, en Inde. Toutes les autres espèces du genre Poecilotheria sont présentes dans les forêts montagnardes humides au sud et au centre de SriLanka, ainsi qu’au sud et au nord-est de l’Inde. Les forêts naturelles de l’Inde et de Sri Lanka sont gravement menacées par l’empiétement humain et le développement agricole. 2.6 Rôle de l’espèce dans son écosystème Les araignées du genre Poecilotheria sont de grande taille et se nourrissent essentiellement d’insectes qui sont souvent nuisibles pour les cultures et les arbres. Leur importance économique et écologique spécifique dans l’écosystème est inconnue. 2.7 Menaces La disparition de l’habitat, la demande élevée du commerce des animaux de compagnie et, dans une moindre mesure, les pesticides qui pénètrent dans leurs sources d’alimentation menacent l’existence de toutes les espèces du genre Poecilotheria. Les pratiques forestières, le développement agricole, l’expansion du bétail, l’empiétement humain et les besoins familiaux en bois de feu font régresser les habitats boisés, en Inde et à Sri Lanka (voir point 2.2). 3. Utilisation et commerce 3.1 Utilisation au plan national Inconnue. 3.2 Commerce international L’Inde et Sri Lanka autorisent le prélèvement et l’exportation de spécimens de Poecioltheria spp. à des fins scientifiques mais on ignore le nombre d’individus prélevés et exportés à ces fins. Les prélèvements commerciaux et les exportation sont interdits à Sri Lanka pour toutes les espèces de Poecilotheria, alors qu’en Inde, il n’y a pas de législation protégeant spécifiquement ces espèces (A. Kumar, Wildlife Protection Society of India (WPSI), in litt. à OSA, USFWS, novembre 1999 et S. Molur, Zoo Outreach Organization, Inde, in litt. à OSA, USFWS, novembre 1999). Il est donc possible d’effectuer des prélèvements commerciaux et d’exporter licitement des spécimens de ces espèces de l’Inde. Les importations et les exportations déclarées de Poecilotheria spp. ont été enregistrées et calculées pour les Etats-Unis d’Amérique par le U.S. Fish et Wildlife Service, Division of Law Enforcement, pour 1995-1999 (les données pour 1999 sont incomplètes). Les tableaux 1 et 2 ________________________________________ Page 4 Prop. 11.52 – p. 4 présentent ces données pour quatre espèces de Poecilotheria et uniquement pour les individus identifiés au niveau du genre. Tableau 1. Importations de Poecilotheria spp. déclarées par les Etats-Unis, 1995-99. Nbre de spécimens vivants importés aux E.-U., 1995-1999 1995 1996 1997 1998 1999 Poecilotheria fasciata 0 1 90 140 125 Poecilotheria ornata 0 202 529 80 0 Poecilotheria regalis 118 55 90 277 20 Poecilotheria rufilata 0 0 0 30 50 Poecilotheria spp. 59 52 503 221 52 TOTAL 177 310 1212 748 247 Tableau 2. Exportations de Poecilotheria spp. déclarées au départ des Etats-Unis, 1995-99. Nbre de spécimens vivants exportés des E.-U., 1995-1999 1995 1996 1997 1998 1999 Poecilotheria fasciata 12 10 2 76 28 Poecilotheria ornata 0 25 6 17 6 Poecilotheria regalis 13 0 8 46 0 Poecilotheria rufilata 0 0 0 20 34 Poecilotheria spp. 41 11 6 14 17 TOTAL 66 46 22 173 85 Durant cette période de 5 ans, 2694 spécimens vivants de Poecilotheria spp. ont été déclarés comme importés aux Etats-Unis, et 392 spécimens vivants ont été déclarés comme exportés des Etats-Unis. On ignore toutefois le nombre effectif de spécimens de Poecilotheria spp. élevés en captivité ou prélevés dans la nature importés ou exportés par les Etats-Unis ou d’autres pays ou entités (par ex. le Canada ou l’Union européenne) car de nombreuses importations et exportations n’ont probablement pas fait l’objet de rapports. 3.3 Commerce illicite Sri Lanka interdit les prélèvements à des fins commerciales et les exportations de tout spécimen d'espèce du genre Poecilotheria, ce qui n’est pas le cas de l’Inde. Ainsi, les espèces originaires de Sri Lanka (P. fasciata, P. ornata, P. pederseni, P. smithi, P. subfusca, P. uniformis) présentes dans le commerce sont techniquement illicites, alors que celles qui sont originaires de l’Inde sont techniquement licites. Des spécimens de Poecilotheria spp. "élevés en captivité" et prélevés dans la nature figurent régulièrement sur les listes de prix des commerçants d’animaux de compagnie. Là encore, il semble que les spécimens d’espèces originaires de Sri Lanka soient illicites. Ces listes de prix sont disponibles sur Internet. Selon l’espèce, le prix d'un spécimen élevé en captivité varie entre USD 20 (jeune spécimen) et de USD 250 (subadulte et adulte), et davantage pour les spécimens adultes prélevés dans la nature. Le prix que peut atteindre un seul spécimen vivant de Poecilotheria spp. est tel qu’il constitue en soi une incitation au prélèvement et à la vente. 3.4 Effets réels ou potentiels du commerce La biologie de Poecilotheria spp (vie courte, faible taux de reproduction) rend ces espèces particulièrement vulnérables aux prélèvements commerciaux. Compte tenu de la disparition________________________________________
  4. steve la mygalopole reste l'endroit le moins infligeant de notre passion qui souffre d'une image qu'on ne vole pas parfois........mais rien n'est parfait dans tout les cas en ce qui te concerne tu es un element fort du forum qui te doit beaucoup......tu vois j'ai pas ma langue dans ma poche mais je suis pas de mauvaise fois reste que je me suis quand meme fais remercier ......c'est pas grave je demenage bientot et me reconnecterais sous un autre nom avec un proxy quand a Ben a qui je n'en veux pas et ba qu'il fasse comme il veut mais sur l'action c'etait haplopelma le plus virulant.....point barre je reste convaincu qu'un forum est un espace de liberté sans obligation aucune...sauf le repect bien sur.....et que libre à qui le veut de s'entretenir en MP avec les autres membres sans obligation de poster si on estime ne pas en etre capable ou ne pas en avoir envie (qui doit juger de ça?) et surtout pas de se retrouver getté sur la place avec des informations qui relevent de la vie privé comme le nombre de messages privés par exemple de plus ça n'inspire certainement pas confience pour les autres membres et est prejudiciable pour tous mais comem tu l'as si bien dis, ici on touche des sommets donc je risque de tres mal me sentir A+steve
  5. bon ba voilà tout est dit bien que je me sois fais purement bannir de la mygalopole pour ma franchise en m'etant insurgé contre une forme de totalitarisme je rejoint SCHMITT (avec lequel j'ai longuement parler de guyane en decouvrant la mygalopole) sur l'ensemble de son resonnement de plus je t'ai tenu les memes propos que cedric qui n'a pas tort ( en plus il s'appel cedric comme moi ) dis moi qui tu frequente et je te dirai qui tu es.....tu risque de mal t'entourer, j'en ai dejà repéré un qui mange à tous les rateliers et qui tourne à la creme de whisky et je termine par "amicalement" cedric binesse
  6. j'espere que tu tapes pas trop fort
  7. desolé je n'ai pas reussi à faire mieux..... mon appareil est plus que moyen
  8. elle deviens de plus en plus vilaine et tres claire de plus elle est tout sauf sympa.... moi j'aime bien elle est comme moi d'ailleur je cherche un male......mais bon faut dire que c'est pas une espece ( si on peux appeler ça une espece ) qui a la cote alors ça va pas etre facile
  9. Chilobrachys guangxiensis .........enfin Chilobrachys sur c'est un peu le probleme on sais plus ce qu'on a chez nous mais bon
  10. guyane biotope et maintenant la bete est chez moi
  11. je crois que tu veux parler de thrixopelma cyaneum ou cyaneolum surement la meme espèce tres belle espèce du pérou
×
×
  • Créer...