Encore appelé Psittacula Krameri, la Perruche à collier tient ses origines de la grande famille des perruches qui proviennent des continents africains et asiatiques. On l’aperçoit en liberté en Europe, mais plus souvent en captivité, car élevé pour son plumage qui peut plaire.
Notons que la population de cet oiseau s’accroît rapidement, et il présente des caractéristiques spécifiques. Que consomme une Perruche à collier ? Réponse vous est donnée dans cet article.
Principales caractéristiques
La Perruche à collier est un oiseau pouvant peser jusqu’à 177 g. Avec une envergure de 47 cm, elle mesure 40 à 41 cm de longueur au maximum. Le vol de cette perruche est qualifié de direct et de rapide avec des battements d’ailes rapides. Oiseau de nature téméraire et opportuniste, la perruche à collier sait s’adapter à toutes les situations.
On la retrouve, vivant en groupe, dans la plupart des grandes cités. Cependant, il est notable d’établir la différence entre la Perruche à collier mâle et la femelle. En effet, le collier demeure le meilleur moyen pour les différencier, car seuls les mâles en possèdent. Ainsi, le collier de l’oiseau se distingue par sa couleur noire avec une bande rouge qui lui descend à la nuque.
Les femelles quant à elles se distinguent par plusieurs bandes claires qui se dessinent à leurs nuques. De plus, elles ont une queue plus petite contrairement aux mâles qui en ont une plus longue. La perruche à collier, avec sa queue pointue présentant parfois une couleur bleu azur, a un bec crochu assez court et de couleur rouge.
Elle émet des pépiements très bruyants. En captivité, cet oiseau est capable de reproduire les sons émis dans son entourage. Comparer au perroquet, la perruche à collier peut apprendre à parler.
Alimentation d’une Perruche à collier
Sensibles aux carences et à l’obésité, la perruche à collier doit bénéficier d’un régime alimentaire conçu avec grande attention et soin tout au long de sa durée de vie. Son régime alimentaire doit alors composer un nombre important d’éléments indissociables pour sa bonne santé. Elle est qualifiée de frugivore, granivore, insectivore ainsi que de végétarien.
Alimentation de base
Comme composants essentiels dans l’alimentation de base de la Perruche à collier, on peut citer :
- Les mélanges de graines ;
- Les graines germées ;
- Les fruits et légumes frais ;
- Les plantes, graminées et baies ;
- Les extrudés.
Considérés comme le premier élément constitutif du régime de base de la Perruche à collier, les mélanges de graines sont riches en vitamine, minéraux et oligo-nutriments. Le mélange doit composer des graines de santé telles que l’avoine, le lin, l’alpiste ainsi que le sésame. Cette association de graines optimise les apports en nutriment de l’animal.
Le mélange de graines est plus apprécié de la perruche à collier et facile à trouver. Toutefois, il ne faut pas en abuser au risque de provoquer une obésité chez la perruche. De ce fait, la Perruche à collier trie beaucoup son mélange de graine.
En plus d’être riches en oligo-éléments, les graines germées contiennent des vitamines, des enzymes, de la chlorophylle et des protéines. Il faut noter que la valeur nutritive d’une graine germée représente jusqu’à 600 % de sa valeur de départ.
Pour un apport appréciable et suffisant en provitamine A, les fruits et légumes frais s’avèrent indispensables dans son alimentation. Entendez par provitamine, du bêtacarotène transformé en vitamine A par le foie grâce à une oxydation. Elle permet ainsi de parer aux risques de maladies cardiovasculaires chez la perruche à collier.
Toutefois, un abus de ces deniers dans l’alimentation de la Perruche à collier peut provoquer des risques de diarrhée. Quant aux extrudés, ce sont des croquettes spécialement conçues pour la perruche, sont des graines cuites à haute température et préalablement broyées. Ils comptent pour 10 à 30 % de l’alimentation de la perruche suivant les graines et les végétaux.
Les plantes, graminées et baies participent au développement des cellules de la perruche à collier. Elles apportent de la vitamine A pour renforcer son système immunitaire et la croissance des os. La chlorophylle contenue dans ces végétaux contribue à l’oxydation, la désintoxication et son oxygénation du système sanguin de l’oiseau.
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Alimentation complémentaire
En guise de complément dans le régime alimentaire de la Perruche à collier, on a la pâtée fortifiante. Elle est riche en minéraux, protéines, enzymes et lipides. Composée essentiellement du miel, des œufs et graines, sa consommation est adéquate en période de reproduction ou de température basse.
Pour la contraction musculaire, la coagulation du sang et l’entretien des tissus osseux, il faut les blocs minéraux et vitaminés. Ils apportent du phosphore, du fer, manganèse sélénium et iode de zinc nécessaire pour la croissance de la Perruche à collier.
Les interdits
Si les fruits et légumes frais contribuent au bon fonctionnement de son organisme, certains ne lui sont cependant pas bénéfiques. Ceux qui nuisent le plus à sa santé sont entre autres :
- Le persil ;
- La ciboulette ;
- L’oignon ;
- L’ail ;
- La tomate verte ;
- Le champignon cru, l’aubergine crue ;
- L’avocat, la pomme de terre cuite ;
- Les cacahuètes.
On retrouve également les fruits contenant des pépins comme le raisin ; la pomme, le kiwi…
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Habitat de la Perruche à collier
La Perruche à collier se retrouve à l’état sauvage dans les prairies, les déserts semi-arides, dans les jungles. Ils nichent naturellement dans des creux d’arbre, mais accaparent des nids abandonnés par d’autres oiseaux. Ils sont aussi capables de s’adapter dans un milieu d’adoption en cas de domestication ou d’élevage.
Ils aménagent leurs nids avec de petits-bois pourris dans les creux des murs ou dans de hauts endroits isolés. Il y a tellement de choses à apprendre sur les animaux, les oiseaux que peut abriter la nature. La Perruche à collier pour sa part en est une merveille. Avec la race humaine, elle vit en parfaite harmonie. De nature opportuniste, elle ne se prive pas de l’attention qu’elle peut recevoir d’elle. Traitée d’envahisseuse, elle ne cherche pas pour autant à nuire à ses confrères oiseaux.