communiqué de gérard charollois

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Communiqué : en finir avec l'abjecte chasse à courre.

Réunie le samedi 6 octobre 2007 à PARIS, l'assemblée générale de la CONVENTION VIE ET NATURE POUR UNE ECOLOGIE RADICALE a décidé d'informer et de mobiliser les citoyens pour que disparaisse en ce pays la cruelle, anachronique, exécrable chasse à courre.
Ce rituel moyen-âgeux consiste à traquer pendant des heures un animal avant de le tuer dans des conditions faisant honte à notre temps.
Mordu par les chiens, les pattes parfois brisées à coup de barres de fer, le cerf ou chevreuil est poignardé après son épuisement total.
Les mondains, sortis d'un obscurantiste passé, n'hésitent pas à pénétrer dans des propriétés privées pour y pourchasser leurs victimes, à perpétrer leur tuerie dans les villages, provoquant l'effroi des spectateurs bien involontaires, émus par ces rites sanguinaires.
Un animal est un être sensible, pas une chose.
A ce seul titre, il doit être respecté .
La chasse à courre doit être abolie en France comme elle le fut dans la plupart des autres pays au nom de la dignité humaine qui passe par l'élévation des moeurs et de la sensibilité collective.

aussi, la CONVENTION VIE ET NATURE POUR UNE ECOLOGIE RADICALE salue les jeunes militants du mouvement "Droit des Animaux" qui se sont interposés physiquement et pacifiquement ce 6 octobre, en HAUTE NORMANDIE, en forêt domaniale, entre un équipage de chasse à courre et les animaux voués à une mort cruelle. Ils parvinrent ainsi à faire annuler ladite chasse et entendent bien ne pas en rester à ce premier succès.
L'opinion publique soutient les défenseurs des animaux et il appartient désormais aux abolitionnistes de le prouver, ce qu'ils vont faire.
Sans violence contre les personnes, ces militants généreux et courageux témoignent qu'existent en ce pays des gens de mieux capables de dire "Non" à la barbarie primaire.
La CONVENTION VIE ET NATURE POUR UNE ECOLOGIE RADICALE lancera prochainement une pétition nationale demandant l'abolition de la chasse à courre, insulte faite au respect du vivant.
G. C.