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terrienne

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À propos de terrienne

  • Date de naissance 19/01/1944
  1. 2eme Croisière Vegan du Réveillon du Nouvel An 2012 Embarquez sur "Le Paris", superbe bateau amarré au pied du Trocadéro avec une vue imprenable sur la tour Eiffel, pour cette fantastique croisière dansante au cœur de Paris. Vous profiterez d'un cocktail dinatoire "Tour du monde en 20 pays et 20 plats" élaboré par les chefs du Gentle Gourmet, de boissons savoureuses, d'une ambiance musicale du mo nde tout en effervescence suivi d’une soirée DJ, et d'une croisière au fil de l’eau passant devant les plus beaux monuments de Paris. Quoi ? croisière sur la Seine +soirée DJ à bord d’un bateau d’une capacité de 230 personnes... Quand ? Le 31 Décembre 2012 à 20h00 Qui ? Ouvert a tous, une excellente occasion de découvrir le veganisme dans un cadre magique, ou faire partager son veganisme à ses proches. Où ? Bateau » Le Paris » Embarquement au port Debilly Paris 16ème : Entrée du quai face au 26, avenue de New York. L’accueil se fera au bateau LE PARIS amarré face à la Tour Eiffel, en contrebas du Trocadéro à partir de 20h00. Départ de la croisière a 20h30 Informations complémentaires : • 100% vegan, max bio • Open Bar – Fresh juice Bar – Bubble Bar • Vestiaire surveillé inclus Tarifs : • 109 € : offre spéciale du 8 novembre au 22 novembre 2012 • 125 € : offre du 11 décembre 2012 au 30 décembre 2012 • - de 12 ans: 60 euros • paiement en deux fois possible pour ceux qui réservent du 8 au 22 novembre 2012 Menu Cuisine du Monde : Amuses-bouches Japon - maki a l'avocat Vietnam - rouleau de printemps France - croustillant au faux-gras Suede - boulettes sauce crémeuse Inde - Pakoras aux épinards Entrées Brésil - potage aux haricots noirs et à l'orange Mexique - Salade de quinoa à l'avocat, tomates, maïs, oignons, coriandre, citron vert et épices Ethiopie - salade épicée aux pois chiches Russie - borscht en salade Liban - véritable taboulé Plats Principaux Maroc - tajine de patate douce, fenouil, carotte, citron confit avec de la semoule Chine - Seitan style de Pékin avec des accompagnements Italie - Lasagnes aux champignons sauvages Espagne - Paella Desserts USA - cheesecake Canada - glace au sirop d'érable et noix Grèce - Bakhlava Grande-Bretagne - Christmas pudding France - éclair chocolat-vanille (sous réserve) Si vous voulez plus de renseignements : GENTLE GOURMET 01 43 43 48 49
  2. Grande pétition inter-associative pour le loup ! logos-associations-ptition-loup Devant les menaces qui pèsent sur la protection du loup en France et alors que le prochain plan loup 2013-2018 est en préparation, FERUS et les associations Animal Cross, ASPAS, FNE (France nature environnement), FRAPNA (Fédération Rhône-Alpes de la protection de la nature), GEML (Groupe d'étude des mammifères de Lorraine), LPO (Ligue pour la protection des oiseaux), Mille Traces, SFEPM (Société française pour l'étude et la protection des mammifères), SPA et WWF lancent une grande pétition en faveur du loup. Les associations citées ont également adressé un courrier inter-associatif le 14 novembre dernier. Soutenez le loup et les demandes des associations, exprimez-vous ! Signez la pétition ! Texte de la pétition : À l'attention de de Mme la Ministre de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie, Delphine Batho. Madame la Ministre, Il y a 20 ans, le loup faisait son retour naturel en France. Aujourd'hui, nos associations sont inquiètes de constater que les atteintes graves à sa conservation dans notre pays se multiplient. Son statut d’espèce protégée par la directive européenne "Habitats-Faune-Flore" et les engagements souscrits auprès de la Convention de Berne semblent menacés. Le 10 octobre, une proposition de loi a été déposée au bureau de l'Assemblée Nationale, notamment par MM Charles Ginésy, Hervé Gaymard et Jean Lassalle, visant « à autoriser les éleveurs à tirer sur tout loup menaçant leurs élevages, cette autorisation s'appliquant également dans les cœurs des parcs nationaux ». Le 16 octobre, la teneur de certaines propositions lors de la réunion du Groupe National Loup a laissé présager une orientation négative dans la volonté du gouvernement de veiller à la conservation du loup, malgré ses engagements internationaux. Toujours le 16 octobre, une autre proposition de loi a été déposée au Sénat, notamment par Mrs Jean-Pierre Chevènement et Robert Hue, visant « à autoriser l'abattage des loups dans des zones d'exclusion à créer, indépendamment du prélèvement défini au niveau national » Enfin le 19 octobre, le Conseil d'Administration du Parc National des Cévennes a déclaré le loup incompatible avec la biodiversité, ce qui est un non-sens écologique. Il a demandé que le Parc soit reconnu comme « zone d'exclusion pour le loup » et souhaite organiser son abattage en zone « coeur » du Parc. Loin des ambitions d'un Etat moderne à l'orée du 22e siècle, ces orientations nous ramènent un siècle en arrière. Elles vont également à l’encontre de la Conférence Environnementale qui a souhaité faire de la France un état exemplaire en matière de biodiversité. Vous êtes garante du respect de la biodiversité dans notre pays, c’est pourquoi nous demandons instamment à l'Etat d'agir afin que ces propositions néfastes et opposées à la stratégie nationale voulue par le Président de la République ne soient pas adoptées. Dans cette attente, nous vous prions de croire, Madame la Ministre, à l'expression de notre profond respect. logos-associations-pétition-loup ANIMAL CROSS - la présidente - Valérie Thomé ASPAS - le président - Pierre Athanaze FERUS - le président - Jean François Darmstaedter FNE - le président - Bruno Genty FRAPNA - le président - Eric Feraille GEML - Yann Lebecel LPO - le président - Allain Bougrain Dubourg MILLE TRACES - la présidente - Sylvie Thirion SFEPM - le président - Stéphane Aulagnier SPA - le directeur - Luc Cazenave WWF - la présidente - Isabelle Autissier http://www.mesopinions.com/petition/nature-environnement/protection-loup-france-urgence/9401
  3. Face à une société coupable Pendant que les associations de protection des animaux et de la nature, les mouvements politiques écologistes se querellent ou au mieux s’ignorent, la corrida, la chasse à courre, les élevages concentrationnaires, les abattages cruels imposés par les superstitions, les pesticides, les NOTRE DAME DES LANDES et lignes à très grande vitesse, et autres infrastructures dévastatrices pour la nature perdurent à tisser leur œuvre de mort. Il y a les plus purs qui épurent, les timorés qui pactisent, les opportunistes qui se placent dans les palais nationaux et la vaste nébuleuse VERTE, riche de tant de diversité, se disperse et s’épuise en vains combats fratricides. Que nous ne soyons pas monolithiques, tous pourvus des mêmes connaissances, de la même sensibilité, tous parvenus au même degré d’appréhension de l’unité profonde du vivant ne devraient pas nous distraire du vrai combat : celui du biocentrisme. Ici et maintenant, les animaux sont torturés au nom du profit et des traditions. La nature est expulsée au nom du développement, de la croissance et des petites affaires entre copains coquins. Les lobbies, ces chancres qui putréfient la démocratie, les firmes multinationales, des élus ringards, des citoyens anesthésiés et devenus sujets du Marché tuent, polluent, déménagent le vivant dans l’indifférence coupable de trop de gens qui ne s’alarment que lorsque leur « environnement » personnel est affecté. Arrêter ces massacres, cesser de mépriser les êtres vivants et la biodiversité sont des défis formidables méritant l’unité de tous ceux qui sont éveillés et qui mesurent l’ampleur des crimes de l’homme, animal cupide, animal cruel. En Europe, les idées des philosophes des XVIIIème et XIXème siècles ont triomphé bien davantage que ne le conçoivent nos contemporains. Ils ont réussi une mutation sociétale. Autrefois, les dieux étaient au centre de tout, expliquant les orages, les mauvaises récoltes, les maladies des bêtes et des gens. Les dieux arrêtaient la course du soleil, investissaient les rois de droit divin, regardaient vivre les hommes dans toutes leurs actions et même leurs pensées. COPERNIC, GALILEE, NEWTON apprirent aux hommes à ne plus chercher la vérité dans les mythes, mais en lisant le grand livre du monde. Avec eux, la connaissance échappa au religieux qui se trouva confiné à la sphère intime pour la fraction de populations nécessitant ce soutien. Ce qui accéda, avec cette rupture historique, au centre des valeurs, des préoccupations : ce fut l’homme. Les études, les observations, les intérêts sont devenus humanisme et l’humanité devint la nouvelle divinité. CONDORCET, Auguste COMTE, FEUERBACH, d’HOLBACH et tous les autres ont fécondé par leurs pensées cette société contemporaine qui est la nôtre. Ces trois derniers siècles enfantèrent l’anthropocentrisme. Nous voulons franchir une nouvelle étape et mettre le vivant, humain et non-humain, au centre des valeurs. Non pas abaisser l’homme mais élever l’ensemble des êtres vivants au rang d’altérité. Voilà la grande querelle des temps qui viennent. Voilà la voie qui invite à une nouvelle mutation. Après le temps de la théocratie et après celui de l’humanisme, construisons la société biocentriste. Evidemment, comme toutes les idées neuves, cette extension du champ des valeurs et de l’altérité heurte des préjugés, dérange des intérêts puissants. Il est acquis, pour trop de nos contemporains, que tout animal non-humain n’existe que pour fournir sa viande ou pire pour permettre aux monstres sadiques de torturer, mutiler, assassiner en toute bonne conscience. Il est tellement lucratif de détruire les forêts, les espaces naturels pour croître et spéculer à l’infini. Alors, ceux qui osent énoncer qu’un animal n’est pas une chose mais un être vivant doté d’une sensibilité, ceux qui entendent défendre la nature non pour son utilité mais parce qu’elle est, sont des empêcheurs de jouir du sadisme ordinaire et de spéculer sur les grands aménagements, mines de sordides intérêts très privés. Pour les lobbies et pour leurs relais conformistes, ces femmes et hommes de mieux et de rupture deviennent des « écofascistes » intégristes, fondamentalistes, et terroristes ! L’invective tient lieu de raisonnement pour les ennemis de la terre qui ne peuvent pas justifier, par une argumentation sereine, leur rage de détruire. Il y a des évidences éthiques qu’une époque refuse de voir. Demain, les hommes auront honte des crimes qu’ils perpétuent aujourd’hui. J’appelle, face à ces crimes, à l’unité, à la mobilisation de tous les amis du vivant, riches de leur salutaire diversité. Gérard CHAROLLOIS CONVENTION VIE ET NATURE
  4. Bruits de bottes vertes et cliquetis de tiroirs caisses Pendant que des hommes en armes et en rage de tuer occupent les campagnes au détriment de tous les usagers pacifiques de la nature, que les politiciens sans honneur font la danse du ventre devant les cynégécrates en violation des aspirations de la majorité des citoyens, les structures corporatistes du lobby chasse soumettent l’Etat. Après son édifiant rapport de décembre 1999, la cour des comptes, par avis de référé de sept pages daté du 27 juillet 2012, épingle les abus et les dérives financières d’un Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage aux mains des dirigeants cynégétiques. Ces abus se sont aggravés pendant les sept dernières années. Etonnant n’est-ce pas ! La cour constate que, grâce aux somptueux cadeaux faits par le calamiteux gouvernement RAFFARIN BACHELOT de 2002 à 2005, l’argent public coule à flot vers les caisses de cet établissement public dont le conseil d’administration est tenu par les gens de la chasse, depuis la régression résultant de la loi du 23 février 2005. Que révèle ce rapport ? Le budget de cet établissement public a augmenté de 30 % de 2004 à 2011 et que dans ce budget la part des taxes fiscales perçues au titre des validations de permis de chasser est passée de 86 % à 60 %. La cour des comptes explique cette réduction de la part de financement provenant du monde de la chasse par la réduction du nombre des chasseurs, ce dont il faut se réjouir, mais aussi par un accroissement du financement public au titre des charges de missions d’intérêt général ! Et la cour de relever des comportements partisans de cet office dont le conseil d’administration est présidé, bien évidemment, par un président de fédération départementale des chasseurs. Ainsi, elle souligne que des partenariats ont été abandonnés avec la LIGUE POUR LA PROTECTION DES OISEAUX, cette association ayant sans doute manqué de docilité envers sa majesté cynégétique. Surtout on peut lire, en ce convaincant rapport, que l’Office aurait perdu des procès au profit de 38 fédérations départementales de chasseurs ce qui absorba des fonds importants. Tout de même singulier qu’un établissement public dont le conseil d’administration est contrôlé par les chasseurs, que préside un président de fédération départementale, perde des procès contre lesdites fédérations ! À suivre ! Pour conserver un minimum de crédibilité, un établissement public doit être indépendant de tout groupe de pression et au seul service de l’intérêt général radicalement inverse de celui du loisir de mort. Comment les études ornithologiques conduites par un organisme ainsi étroitement contrôlé pourraient-elles justifier une réduction du temps d’ouverture de la chasse, alors que le lobby s’est constamment battu devant les tribunaux administratifs pour nier les phénomènes migratoires en fin d’hiver ? Une impérieuse réforme consisterait à démanteler les structures corporatistes de la chasse française héritées de l’ordonnance PETAIN du 28 juin 1941 qui créa les « sociétés départementales des chasseurs » devenues fédérations. Ces associations militantes bénéficient de l’adhésion obligatoire et de la cotisation de tout chasseur. Elles obtinrent d’une classe politique servile des prérogatives exorbitantes du droit commun, jouissant d’un quasi-monopole sur une faune qu’elles réduisent à du « gibier ». En démocratie, la chasse devrait s’organiser, comme toute activité, sur des bases de droit commun, c’est-à-dire en libres et concurrentes associations. L’office national en charge de la faune sauvage devrait garantir l’intérêt général de la préservation de la nature en se libérant de l’emprise des cynégécrates. Aussi longtemps que ces réformes élémentaires ne seront pas accomplies, la France ne sera pas un Etat de droit, mais connaîtra des dérives scandaleuses. Si l’argent public était seul en cause, l’affaire relèverait des juridictions budgétaires compétentes, mais les animaux sauvages, la tranquillité des citoyens, la sécurité des randonneurs, les souhaits de 87 % des Français de voir protéger l’animal sauvage des actes de mauvais traitements sont piétinés. Parlementaires, ayez un sursaut de dignité ! Ecoutez les appels des citoyens à en finir avec les privilèges d’une minorité qui s’approprie l’espace et la nature ! Un animal, être sensible, n’est jamais un « gibier » et la biodiversité agonisante exige une protection intégrale et non une imposture qu’ils appellent « gestion ». La chasse : un crime contre le vivant, une nuisance pour les habitants des campagnes, un puits pour l’argent public, un révélateur de la médiocrité de la classe politique, un discriminant entre esprits résistants et pusillanimes, une aberration corporatiste dans une société démocratique, une illustration du conformisme de la presse de province qui, pour complaire à ce qu’elle imagine être son lectorat, recopie sans le moindre recul les communiqués de l’indigente propagande du lobby, voilà qui mérite la mobilisation de tous ceux qui n’aiment ni la violence, ni le corporatisme, ni la loi des lobbies. En ce pays, ceux qui osent s’opposer à cette féodalité sont censurés, ostracisés, marginalisés dans les organes consultatifs et au besoin, menaces dérisoires, dénoncés aux tribunaux comme délinquants ! La chasse à la Française est le seul loisir au monde qui obtint des gouvernants une protection pénale spécifique puisque son entrave devint une contravention selon un décret du 4 juin 2010. Les cynégécrates virent dans cette réglementation la preuve rassurante de leur influence sur le personnel politique, alors qu’un tel décret constitue un formidable aveu de faiblesse et de peur face à une contestation qui se lève et que les murs de la Bastille chasse ne parviendront pas à contenir. Il y a plus sinistre, plus honteux, plus inquiétant que les bruits de bottes et les cliquetis des tiroirs caisses, c’est le silence des lâches ! Lâches, ceux qui sans tuer eux-mêmes peuvent sans frémir entendre les détonations des armes à feu dont les projectiles déchirent les chairs et broient les os ! Lâches, ces hauts fonctionnaires et décideurs qui, préfèrant une injustice à un prétendu désordre, n’osent pas combattre le braconnage ! Lâches, ces élus qui mesurent parfaitement la nocivité des destructions de faune mais imaginent démagogique de relayer les exigences de quelques centaines de tueurs qui veulent ici ou là piéger « la galinette cendrée », sous prétexte que les anciens qui sentaient bon la terre qui ne ment pas, le faisaient ! Lâches, ces rédacteurs d’articles s’alarmant devant la prolifération des sangliers sans chercher à savoir que la chasse est le problème et non la solution ! A-t-on encore, en ce pays, la liberté de le dire ? La chasse n’est pas réformable. Il faut l’abolir. Gérard CHAROLLOIS CONVENTION VIE ET NATURE
  5. mettre une bombe dans leur réveil-matin, peut-être ?
  6. Sous un ciel de plomb et une pluie tenace, dans la grisaille d'automne parisienne, mille personnes se sont rendues, samedi 20 octobre, sur la Place du Palais Royal, pour soutenir le mouvement anti-corrida. Yves Cochet, Henry-Jean Servat, A llain Bougrain-Dubourg, le magistrat Gérard Charollois, le chanteur Maxime Ginolin ont été parmi ceux qui ont pris la parole ce jour du 20 octobre, à côté des militants et des représentants des nombreuses associations œuvrant dans le champ de la protection animale réunies pour cette occasion : le Comité Radicalement Anti Corrida Europe, la Fondation Brigitte Bardot, Droits des Animaux, L214 Éthique & Animaux, la Fédération des Luttes pour l'Abolition des Corridas, la Brigade Anti-corrida Marseille, Animavie, Animaux en péril (Belgique), la Société Nationale pour la Défense des Animaux, Société Anti-Fourrure, le Collectif Contre l'Expérimentation et l'Exploitation Animale, l'Association Stéphane Lamart, One Voice, PETA France, la Fondation 30 millions d'amis, FUDA, l'Association Oscar et Pilitte et Klan du Loup Belgique. Une délégation composée du porte-parole de la Fondation Brigitte Bardot, Christophe Marie, du vice-président du CRAC Europe Jean-Pierre Garrigues, de la chargée de communication de la SPA Orianne VATIN, du juriste de l'association Droit des Animaux David Chauvet et du journaliste Henri-Jean Servat a été reçue au ministère de la Culture par un représentant de la ministre, chargé du patrimoine. Il a été question du retrait de la corrida du patrimoine culturel immatériel français – l'une des demandes des citoyens rassemblés en face du Conseil d’État. Un deuxième souhait citoyen visait, le 20 octobre, la proposition de loi que va déposer Geneviève Gaillard, députée PS des Deux-Sèvres, et que les manifestants voudraient voir débattue au plus vite possible à l’Assemblée nationale. Ce rassemblement citoyen s'est déroulé dans la spontanéité et dans l'indignation des anonymes qui l'ont fait naître et rapidement mis en place, sur les réseaux sociaux, après que le Conseil constitutionnel ait déclaré la corrida comme conforme à la Constitution. En effet, le 21 septembre, suite à la procédure de la Question Prioritaire de Constitutionnalité avancée par deux associations-phares dans le champ de la défense animale, le CRAC Europe et Droits des Animaux (une procédure similaire, soutenue par l'Alliance Anticorrida, avait antérieurement échoué, en juillet 2011, à cause d'un vice de procédure), les sommets de l’État ont tranché en faveur de l'incompréhensible. Puisqu'en résumé, la loi stipule que le fait de tuer un animal à l'arme blanche peut être bien acceptable (et glorifié, de surcroît, comme un sport ou comme un art des plus rémunérateurs) dans le sud de la France, en raison d'une « tradition locale ininterrompue »*, mais reste un acte punissable (et l'on parle, dans ce cas, des « sévices graves infligés aux animaux »), dans le nord ou ailleurs, sur le reste du territoire. Depuis ce 21 septembre, dans le milieu militant français gagné par l'indignation, jaillissent quelques vieilles questions (à résonance révolutionnaire) : QUE FAIRE ? Comment se faire entendre ? Quelles voies de recours sont encore possibles ? Jusqu'où faut-il aller ? Comment répliquer à un pouvoir méprisant le peuple ? Comment expliquer aux contribuables que leurs impôts servent à financer, souvent à leur insu, une barbarie d'un autre âge ? Par quel biais agir ? Le droit ? La loi ? La force ? Faire appel aux « Sages » aptes à bafouer le principe de l'égalité ou générer l'occupation des arènes, comme cela s'est produit, au prix d'un lynchage des militants que les médias ont peu diffusé, le 11 juillet 2010 à Céret (https://www.dailymotion.com/video/xe0yoy_ceret-11-juillet-anti-corrida_animals) ou le 8 octobre 2011, à Rodilhan (https://www.youtube.com/watch?v=X_dP8_73KPM) ? Ce samedi du 20 octobre, toutes ces questions ont résonné en place publique, en démontrant, une fois de plus, que la protection des droits des animaux représente un enjeu inévitablement politique. Un beau rassemblement citoyen pour l'abolition d'une torture ... légale. Un témoignage vidéo signé Aurélien Sabu pour les absents : _________________________________ * Quant au caractère « ininterrompu » de cette tradition (les guillemets sont indispensables !), à lire les historiens, les sociologues, les anthropologues qui se sont penchés sur le sujet : « En 1853, profitant du mariage de Napoléon III avec Eugénie de Montijo, des impresarii espagnols obtinrent l'autorisation d'organiser des corridas intégrales (avec picadors et mise à mort du taureau) près de Bayonne, pour une période de dix ans, malgré les dispositions de la nouvelle loi Grammont interdisant les violences publiques envers les animaux domestiques » (Eric Baratay, « Représentations et métamorphoses de la violence: la corrida en France (1853 à nos jours) », Revue historique, 1997, 2, p. 495).
  7. Science et éthique Comment nier le progrès devant des évidences factuelles ? Lorsque le roi soleil avait mal aux dents dans son palais glacial, durant les hivers, il ne pouvait pas même recourir à une aspirine et ses médecins lui entaillaient les jambes à la fin de sa vie pour feindre de remédier à ses gangrènes. Le plus modeste de nos contemporains est mieux préservé du froid et des infections que les plus puissants monarques de la terre des 17ème et 18ème siècles. Nul ne peut ni réfuter, ni condamner ces avancées qui font reculer la souffrance, la mort en même temps que l’ignorance, la crédulité, l’obscurantisme d’un passé si récent. Aujourd’hui, la science offre d’autres perspectives et, depuis un demi-siècle, les craintes qu’elles suscitent le disputent aux espoirs qui accompagnent ses conquêtes. Pourquoi cette appréhension à la mode ? D’abord, parce que la science a déçu. Durant la phase des grandes découvertes,la science promettait tout. Or, par-delà ses avancées, reste que la souffrance, l’effroi et la mort ne sont pas vaincus. Ainsi, la médecine gagne des batailles mais perd toujours la guerre puisque tout individu meurt, ce qui signe la victoire finale de la maladie sur la thérapeutique. Et puis, instrumentalisée par la technique au service des profits, la science se pervertit par ce qui pourrit tout : l’argent. Par ailleurs, après la maîtrise matérielle, la science s’achemine vers le déchiffrage et la maîtrise du vivant, de la cellule, de son vieillissement, de ses erreurs de codage génétique. Après avoir changé son environnement, l’homme pourrait bien demain changer l’homme lui-même. D’aucuns s’en réjouissent. D’autres s’effraient devant ce pouvoir prométhéen. Les optimistes y voient la fin des peurs, des douleurs, de l’angoisse existentielle. Les pessimistes pensent que l’argent qui corrompt tout viciera toujours la société et détournera la science d’une finalité altruiste, bienfaisante pour la mettre au service du vil profit des entreprises privées (privées de quoi ? de scrupules). Or, ce débat ne concerne pas la science qui éclaire mais l’usage que la société en fait. Celui qui inventa le feu inventa le bûcher . La polémique actuelle autour des organismes génétiquement modifiés illustre ce détournement du débat de fond. Pour moi, la question n’est nullement de savoir si la consommation de maïs transgéniques favorise ou non l’apparition de cancers chez le rat ou le bipède. Peut-être que le poison mis au point par l’homme se retourne contre lui. Peut-être n’en est-il rien et cela ne modifie absolument pas le jugement que l’on doit porter, d’un point de vue essentiel, c’est-à-dire éthique. A quoi servent les OGM mis sur le Marché par les firmes semencières ? Les uns contiennent des molécules insecticides intégrés à la plante et d’autres permettent aux cultures de supporter davantage d’herbicide spécifique commercialisé par la même firme. Tous ces OGM n’ont qu’un but : rendre les cultures plus intensives encore et ce au détriment de la biodiversité. Cela est radicalement inacceptable. Donc, quand bien même, les firmes et leurs agents rémunérés démontreraient l’innocuité de leur matériel génétique pour la petite santé humaine, reste que ces végétaux sont fondamentalement des agressions intolérables contre le vivant. Ce qui se joue ici est deux conceptions irréductiblement inconciliables de l’espace terrestre. Pour les uns, l’humanité destinée à croître et multiplier sans cesse doit s’alimenter au détriment de toutes les autres formes de vies qui à terme sont toutes condamnées à disparaître, si elles ne profitent pas directement à l’espèce soit-disant élue. Pour ces productivistes, il faut des cultures intensives partout et sans aucun parasite végétal ou animal. La terre doit devenir un immense champ de production exempt de vies sauvages. Les insectes ravagent les récoltes. Les oiseaux préemptent des graines. Les loups mangent des moutons. Les pigeons souillent les monuments. Les cormorans concurrencent les pêcheurs à la ligne. Tout doit s’effacer au nom de la rentabilité maximale. Nous ne voulons pas de cet enfer productiviste. Nous voulons des oiseaux, des mammifères, des reptiles, des amphibiens donc des insectes et des fleurs sauvages. Si nous ne posons pas le problème en ces termes éthiques, le débat est biaisé et demain des intérêts très privés « de scrupules » nous démontreront que leur technoscience est bonne pour le consommateur à l’engrais dans le super-marché mondialisé. Je consomme « bio », non pas pour vivre plus longtemps car je n’ignore pas qu’au siècle passé tout le monde mangeait « bio » et que les gens mouraient massivement de phtisie, de typhoïde et de cancers qui n’ont pas attendu les molécules de l’agrochimie pour torturer les hommes. Je mange « bio » pour la nature, pour que les espaces ruraux ne deviennent pas des déserts de vies. Ce n’est pas la science qui nous menace mais l’usage pervers qu’en font les affairistes et les anthropocentristes. Alors, aimons le feu qui réchauffe et condamnons le bûcher. Ne confondons pas une science qui sauve et un système économique, social, politique, moral exécrable, car négateur des droits du vivant. Sachons distinguer le génie et la générosité qui font l’homme en éradiquant le guerrier, le génocideur, le chasseur, l’exploiteur, manifestation de la barbarie. Vers quel horizon marche l’humanité ? Science et éthique permettront-elles l’édification d’une société réconciliée avec le vivant ou la puissance de nuisance du grand massacreur, en s’accroissant sans cesse, permettra-t-elle sa salutaire auto-destruction ? Deux processus sont à l’œuvre : une élévation de la conscience écologique globale et une accélération de la quête du profit. Du résultat de cette course dépendra le devenir de l’homme qui, jusqu’à ce jour, fut incontestablement le plus féroce nuisible que la terre ait généré. Gérard CHAROLLOIS Convention Vie & Nature pour une écologie radicale
  8. Contre la torture tauromachique La CONVENTION VIE ET NATURE vous appelle à manifester le samedi 20 octobre, à partir de 14 heures, place du palais ROYAL à PARIS, contre la barbarie des arènes. Le gouvernement et le président de la république précédents avaient délibérément fait inscrire la corrida au patrimoine culturel immatériel de la France par une obscure commission technocratique rattachée au ministère de la culture. Le Conseil constitutionnel a refusé de censurer la disposition du code pénal autorisant la cruauté publique à l'encontre des taureaux. Le pouvoir actuel est divisé. Des parlementaires sont favorables à l'abolition de la corrida. Le premier ministre, le ministre de l'intérieur et quelques notables du parti socialiste méprisent l'animal et flattent les plus bas instincts. D'autres femmes et hommes de gauche, fidèles à une éthique de la compassion, de l'élévation morale seraient prêts à ranger dans la profonde poubelle de l'histoire corrida et chasse à courre. Le 20 octobre, soyons à PARIS pour faire entendre la voix des sans-voix. Manifestons pour autre chose que de vils intérêts catégoriels, manifestons pour le vivant soit à PARIS, soit à NÎMES, le samedi 20 octobre ! Gérard CHAROLLOIS Convention Vie & Nature pour une écologie radicale
  9. Une énorme solidarité s’organise pour que le plus grand nombre puisse participer à la manifestation parisienne du 20 octobre pour demander l’abolition de la corrida, c’est ce jour qu’il faudra être présent pour bannir la corrida de la France. Des 4 coins de notre pays et d’ailleurs, des personnes outrées par cette barbarie organisent des bus, des co-voiturages, des gens viennent en train, de Marseille, de Brest, de Bordeaux, de Strasbourg, de Clermont-Ferrand, de Belgique, de Suisse, d’Espagne, des personnalités se joignent aussi à cette manifestation, des gens de toutes conditions qui en ont assez de supporter encore les corridas, corridas qui bloquent toute amélioration de la condition animale. Tant que la corrida sera un droit dans ce pays, nous ne pourrons faire avancer aucune cause de défense animale, pour que cela cesse, rejoignez tout ces indignés, toutes ces personnes qui souhaitent un véritable changement. GRAND RASSEMBLEMENT A PARIS POUR DEMANDER L'ABOLITION DE LA CORRIDA samedi 20 octobre, 14:00 heures Place du Palais Royal, Paris
  10. Sur un'e boîte de conserve, sur un pigeon d'argile, vingt dieux, c'est pas pareil : Pour les chasseurs, les vrais, il faut de la chair tiède avec du sang vermeil, Pour les chasseurs, les vrais, il faut que ça palpit'e de plumes et de ramage, Il faut que ça ait peur, il faut que ça se sauve, bref, que ce soit "sauvage"... La Chasse, C'est le défoul'ment national, c'est la soupape des frustrés, La Chasse, C'est la guéguerr'e permise aux hommes en temps de paix ! Chaque mois de septembre, le plumet au chapeau, ils part'ent comme en Quarante, Ranimer la flaflamme du Chasseur Inconnu qu'avait du poil au ventre, En cart'e comme les putes, ils dragu'ent à Rambouillet, ils tapin'ent en Sologne, Mais quand ils tir'ent leur coup, le client de passag'e se réveille charogne... La Chasse, C'est le défoul'ment national, c'est le coït des frustrés, La Chasse, C'est la guéguerr'e permise aux hommes en temps de paix ! Regardez-les marcher, l'arrogance au visage, le cœur sur la gâchette, Ces spadassins rentrés, ces héros d'Epinal, ces tueurs de fauvettes, Regardez les marcher, ces Zaroff de banlieue, ces Hemingway d'Neuilly, Vers le trou à lapin, vers la mare à canards, y fair'e leur safari... La Chasse, C'est le défoul'ment national, c'est la Villette des frustrés, La Chasse, C'est la guéguerr'e permise aux hommes en temps de paix ! Les soldats ça s'enraye, les soldats ça se rouille, c'est comm'e les carabines, Le servic'e militair'e ça s'continue plus tard à coups de chevrotines : Pour le chasseur français y avait le perdreau boche ou le lièvre fellouze, Pour le chasseur franquiste l'anarchiste rouge-gorge et la chienne andalouse... La Chasse, C'est le défoul'ment national, c'est le p'tit Vietnam des frustrés, La Chasse, C'est la guéguerr'e permise aux hommes en temps de paix, De paix ?! Henri Tachan
  11. À l’attention des « Sages » du Conseil constitutionnel Ainsi parlaient les « Sages » : la sanglante tradition tauromachique est légale et conforme à la constitution dès lors que le sang de l’innocence coule de façon ininterrompue dans les arènes des villes et villages de notre République. La Sagesse commence dans l’émerveillement (Socrate). A partir de cette réflexion philosophique, on peut supposer que vous, les Sages, avez puisé votre sagesse dans l’émerveillement devant la cruauté et la violence des arènes, devant la panoplie d’instruments de torture bien fourbis et aiguisés, (art et esthétique obligent !) que manient des tortionnaires sur les lieux d’exécutions sordides. Le verdict que vous avez prononcé en faveur de la barbarie est irrévocable PARCE QUE les lois sont semblables à des toiles d’araignée qui attrapent les petites mouches mais laissent passer guêpes et frelons... (Twain ) C’est une décision purement politique et argumentée de façon indigente. La nation française une et indivisible ? Elle semble plutôt construite de bric et de broc ! L’égalité devant la loi est le principe selon lequel tout individu doit être traité de la même façon devant la loi, principe d’isonomie ! Aucun individu ou groupe d’individus ne doit donc avoir de privilèges garantis par la loi ! Vous semblez tous avoir oublié la leçon, un retour à la Faculté de droit s’impose urgemment ! Dans votre immense Sagesse, vous protégez une ignoble « tradition taurine », mais dans votre immense malice , vous évitez habilement de revenir sur l’article 521.1 du code pénal : « tout supplice grave infligé à des animaux sera sévèrement puni ! » Vous manipulez la loi en la pétrissant comme de la pâte à modeler. L’alinéa 7 empeste le soufre, l’injustice, la lâcheté. Avez-vous eu besoin de plusieurs jours pour débattre sur la constitutionnalité ou non de la tauromachie ? Hypocrisie flagrante ! Sachez que personne n’a été dupe : les dés étaient jetés bien avant le 21 septembre 2012 et le verdict a été ressenti par des centaines de milliers de protecteurs des droits de l’animal comme INIQUE, parce que trempé dans le sang. Personne n’ignore que plusieurs d’entre vous êtes pro corrida et (ou) pro chasse : toujours du sang, rien que du sang. Votre délibéré vous range définitivement du côté des anges exterminateurs, des cavaliers de la mort ! M. Jean-Louis Debré, vous semblez incollable en matière d’argumentaire pro taurin, donc pro cruauté et pro violence ! Pourtant, selon vos propres dires, c’est avec « cœur et humanité » que vous avez ordonné l’expulsion, le 23 août 1996, de 300 étrangers en situation irrégulière qui s’étaient abrités dans l’église Saint-Bernard à Paris. Monsieur Jacques Barrot, n’est-ce pas au titre de vos fonctions de secrétaire général du CDS ( Centre des démocrates sociaux) que vous avez été condamné, aux côtés de Pierre Méhaignerie et de Bernard Bosson pour « recel d’abus de confiance », en raison du financement irrégulier du CDS ? S’agissant de faits antérieurs à la loi de 1990 sur le financement des partis politiques,votre peine a été aussitôt annulée du fait de l’amnistie du 3 août 1995. Ne saviez-vous pas qu’un sage est supposé être probe, incorruptible ? Monsieur Michel Charasse : « C'est du poil à gratter. Qu'est-ce que ça fait du bien d'en être débarrassé», avouait un haut responsable de l'UMP au Palais du Luxembourg, ajoutant : « On promet bien du plaisir à Jean-Louis Debré, le président du Conseil constitutionnel. » Dommage que la faune ne soit pas elle aussi débarrassée de vous ! Monsieur Guy Cavet, dans « Dalloz », le quotidien du droit, Denis Mazeaud trace de vous un splendide portrait empreint d’humanité. On aurait eu envie d’y croire si seulement vous aviez eu le courage de résister au lobby tauromachique, et d’exiger l’abolition de la barbarie en France. Monsieur Renaud Denoix de Saint-Marc, vous êtes un chasseur passionné. Traquer un animal paisible, vivant à l’état libre, et le tuer, juste pour le plaisir, la gloriole, les festins après la chasse bien arrosés, est un acte immoral où vous faites fi de la compassion, de l’éthique, du respect du Vivant et de la biodiversité. Vous tuez pour réguler la faune ? C’est l’argument à la noix de coco avancé par près de 1 million et demi de vos comparses en France qui élèvent et lâchent chaque année des millions d’animaux pour servir de cibles à des hommes avides de jouer à tuer. C’est légal ! le puissant lobby des chasseurs a verrouillé l’appareil de l’Etat ! Hubert Haenel, vos photos sur internet reflètent quelqu’un à l'allure bonhomme, vous aviez prêté votre bureau sénatorial pour la réception du dalaï-lama, la présidence du Sénat refusant à ce dernier l’accès aux salons officiels. Malheureusement, il est vrai aussi que vous êtes membre de l’association « Les amis des bistrots » Auriez-vous le gosier en pente ? Peu d’espoir que vous aviez la tête froide et les idées claires lors du délibéré en question ! Quant à vous nobles dames, Jacqueline de Guillenschmidt née Jacqueline Barbara Labelotterie de Boisséon et Claire Bazy Malorie, vous avez dû remarquer que vous représentez une petite minorité au Conseil des machistes : deux sur un total de neuf membres nommés. On sait que le Conseil ne s’est jamais distingué par son intérêt pour la cause des femmes. En 1982 déjà, il n’y avait aucune femme parmi les Sages. Cette fois, on aurait pu espérer que vous alliez parier sur la vie et tenir tête aux Tartuffe décadents. Mais vous n’avez pas eu la parole je présume, vous avez été contraintes de hurler avec les loups, de figurer au conseil comme deux moutons de Panurge. C’est triste à pleurer ! Monsieur le président, Mesdames et Messieurs membres du Conseil constitutionnel, vous qui représentez les plus hautes instances judiciaires du pays, je regrette de ne vous considérer que comme des démagogues et non comme des Sages. Pourquoi ? Parce que la démagogie est à la démocratie ce que la prostitution est à l’amour... ( Georges Elgozy ). Ce sera aussi ma conclusion. Irène Noël Professeure retraitée Clarens s/Montreux Suisse NB. Les 5 têtes de taureaux torturés et massacrés par José Tomas dimanche 16 septembre à Nîmes sont à vendre. Dépêchez-vous d’en racheter une ou deux. Trouvez-leur une place bien en vue dans le salon du Conseil où vous siégez. Elles vous rappelleront sans cesse que le vendredi 21 septembre 2012, vous avez vendu votre âme. Aux adeptes d’un certain marquis de SADE !
  12. samedi 20 octobre, 14h, devant la gare de Nîmes
  13. samedi 20 octobre, 14h, place du Palais-Royal
  14. dimanche 7 octobre, 14h, place Gambetta
  15. Règle d’or pour ne pas changer une politique qui perd Depuis 1973, en France, les adorateurs du Marché ont soumis financièrement l’Etat aux règles d’une épicerie. La santé, l’éducation, la justice, la sécurité, l’aide sociale, la protection de la nature doivent se financer par l’emprunt auprès des institutions privées : banques et fonds d’investissements. Or, la santé, l’éducation, la justice, la sécurité, l’aide sociale, la protection de la nature ne sont pas des marchandises. Les adorateurs du Marché ont privatisé le bien public, asservi le vivant à la spéculation qui a pris le pouvoir et occupe abusivement l’attention. La pseudo-science économique n’est qu’une supercherie trahie par les constantes erreurs de prévisions de ses prophètes. Depuis trente ans, ces illusionnistes vont ressassant les mêmes dogmes, assortis des mêmes annonces : Raymond BARRE en 1977 promettait « la sortie prochaine du tunnel » et en 1983, Laurent FABIUS succédant à Pierre MAUROIS prenait le tournant de la rigueur pour enfin « sortir du tunnel ». En 2012, les gardiens du temple bercent le bon peuple avec la même comptine : « soyez sages. Faites des efforts. Acceptez les sacrifices aujourd’hui pour que demain la main invisible du Marché vous offre la salutaire croissance ». Ils ont tout faux. La seule croissance qui vaille est purement qualitative. Elle passe par un arrêt de la politique nataliste visant à une augmentation constante et infinie de la population. Pour ce faire, inutile de recourir à des mesures liberticides. Il suffit de supprimer la progressivité des « allocations familiales » au-delà du deuxième enfant. Elle passe par une juste redistribution des biens et des services et par l’abandon de la valorisation de la concurrence, de la compétition, de la soif d’accaparement. Le système en place est socialement désastreux et moralement criminel. Loin de développer l’altruisme, la solidarité, le respect du vivant, il repose sur l’écrasement d’autrui, la destruction de la nature, l’exploitation maximale des êtres et des ressources. La « règle d’or » qui prohibe, pour complaire aux Marchés, le déficit des finances publiques de plus de 3%, participe de cette politique qui échoue et qui avilit. Je n’aurais pas ratifié le traité que va adopter le parlement Français sur instigations de la droite Européenne. Je peux d’autant plus l’écrire que je suis un Européen convaincu et que j’ai, jusqu’à ce jour, approuvé tous les traités orientant vers un fédéralisme permettant d’abolir les « traditions locales ininterrompues », et de défendre en commun ce que le peuple Européen avait de meilleur en partage : la liberté, la laïcité, la quête d’une société plus sociale et plus écologiste. N’oublions pas que nous devons à l’Europe des directives relatives à la conservation des oiseaux et de la nature en général, directives que la France n’aurait jamais pu adopter, victime de ses lobbies de la mort loisir. Mais la « règle d’or », c’est-à-dire la limitation de la marge d’autonomie de la démocratie face aux Marchés, est inacceptable. Le bien public n’a pas de prix. L’Etat doit par l’émission monétaire s’abstenir de tout emprunt et échapper ainsi au pouvoir de la finance. Bien sûr, les dogmatiques, qui ne tirent aucune leçon de leurs échecs, répliqueraient que ce mode de financement aurait pour effet de créer de l’inflation et de la dépréciation monétaire. Pour priver le peuple de son pouvoir de produire de la monnaie, ils ont imposé une « banque centrale indépendante ». Grande préoccupation pour les 1% d’oligarques dotés de fortunes indécentes qui risquent en effet, en cas d’émission monétaire, de voir réduire la valeur de leur formidable patrimoine . Une indexation des revenus salariaux et des aides sociales épargnerait le citoyen de cette dépréciation éventuelle. Que les conformistes se rassurent. Les gouvernants ne feront pas cette réforme. Ils perdureront dans l’erreur et la faute. Ils attendront du secteur marchand une nocive croissance spéculative qui ne reviendra pas. Car il ne s’agit nullement d’une « crise » passagère et fugace mais d’un échec appelant une mutation, une rupture. Nous assistons au naufrage d’une société fondée sur le rapport de production - consommation. Contre la « règle d’or », il ne s’agit nullement de revenir à un « âge d’or » qui n’a jamais existé, mais de concevoir une société nouvelle, fondée sur le qualitatif, sur la prévalence du vivant, une société biocentriste. Oui, que les conservateurs avachis dorment en paix. Les grands anesthésistes veillent et ce n’est pas demain matin qu’une jeunesse ardente brûlera ses « écoles de commerce » en chantant dans les rues libérées : « les financiers à la lanterne ». Pas demain matin. Mais ça viendra. Gérard CHAROLLOIS CONVENTION VIE ET NATURE MOUVEMENT D’ECOLOGIE ETHIQUE ET RADICALE POUR LE RESPECT DES ÊTRES VIVANTS ET DES EQUILIBRES NATURELS
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